Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
keating
52 abonnés
582 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 9 septembre 2014
Si le titre français évoque la nature et l’amour, le thème principal se trouve dans le titre original, « The indian fighter ». Nous sommes en 1955, et les westerns commencent à tenter de rompre avec l’image habituellement manichéenne des cowboys et des indiens. André De Toth nous propose même ici un quasi plaidoyer pro-indien ! L’écriture des personnages est travaillée pour sortir de ces schémas, avec un héros éclaireur (excellent Kirk Douglas) qui a un pied dans chaque communauté, qui symbolise la volonté de pacifisme entre les deux, tout en restant maladroit à travers son rapport amoureux avec une indienne, ou encore en étant parfois attiré par l’appât de l’or. Les indiens ont une écriture approfondie, les cowboys aussi, sauf peut être les « méchants ». Il y a des personnages secondaires intéressants aussi, comme le petit garçon fasciné par cet univers western, ou le photographe qui veut faire partager la beauté des paysages de l’Ouest tout en craignant les conséquences violentes de cet acte. Car la nature a aussi un rôle important. Les paysages de l’Oregon sont remarquablement photographiés. Ils servent surtout de cadre à la relation entre le héros et l’indienne, ce qui offre quelques belles scènes : le début avec l’homme voyeur et la femme qui se baigne, le premier baiser, l’image finale. Je regrette que cette relation ne soit pas plus longtemps exploitée, un peu noyée sous les autres enjeux dramatiques. Le film apparait comme un peu trop court à ce niveau, j’aurais aimé rester un peu plus en compagnie de ces personnages attachants. André De Toth filme très bien les scènes intimes ; celles avec l’indienne déjà mentionnées, mais aussi avec une jeune veuve de son camp. Les scènes d’action sont également réussies, quoique le final se termine de façon peut être un peu trop brusque. En général, l’équilibre entre action et intime est fort bien géré. En résumé, « The indian fighter » échoue de peu à être une grande histoire d’amour symboliquement très forte, mais réussit à être un western pro-indien très efficace.
Un western plein de bonnes intentions, en particulier celles de montrer un visage plus humain des indiens et le racisme des blancs, mais qui pêche fortement par manque de rythme, exception faîte de la dernière demi-heure où il y a un peu d'action, et par excès de naïveté, en particulier dans cette dernière demi-heure où il y a un peu plus de rythme que le reste. Kirk Douglas ne manque pas de prestance, Elsa Martinelli est sensuelle dans le rôle d'une indienne. "La Rivière de nos amours" fait partie de la vogue des films du genre pro-indiens qui commençaient à se distinguer dans les années 50 mais ses défauts empêchent d'en faire un bon western.
Un western classique qui revisite de façon consensuelle les grands thèmes du genre : d'un côté, les bienfaits de la conquête de l'Ouest pour les honnêtes colons et l'arrivée de la modernité dans des contrées encore sauvages (la photographie); de l'autre, la beauté de l'Ouest sauvage et le respect dû aux premiers occupants, les Indiens, présentés ici sous un jour favorable. Kirk Douglas, en homme de cette synthèse, est parfait. Les décors naturels de l'Oregon sont magnifiques. Elsa Martinelli aussi. Seul bémol : quelques longueurs au cours de la première heure du film.
Très beau western filmé dans l'Oregon, avec un Kirk Douglas égal à lui même (et quelque peu excessif dans son jeu lorsqu'il s'agit de courtiser la belle Elsa Martinelli), un scénario certes prévisible mais assez intéressant (spoiler: avec les 2 crapules qui vont forcément "gâcher la fête" à un moment donné par appât du gain...et par la même occasion y laisser leur peau... ), et une réalisation et des scènes d'action maîtrisées et efficaces (notamment lors de l'attaque du fort). Rien d'inoubliable non plus, mais la tentative de réhabilitation des indiens par André De Toth est plutôt convaincante et justifie à elle seule de s'attarder sur son film. En aparté, on a aussi le droit à une petite critique avant l'heure de l'effet néfaste des réseaux sociaux (Instagram en particulier) sur les "petits coins de paradis" (l'Ouest sauvage ici) via le rôle du photographe, que Johnny Hawks voit d'un mauvais oeil (et il a tellement raison...).
J'ai vu ce western pour Kirk Douglas, mais j'ai été très déçu. Le scénario est trop simple et raconte une intrigue qui a été vu des centaines de fois. Le rythme est très lent, il n'y a pas beaucoup d'action, pas beaucoup de mouvement. La photographie est moyenne, seul les paysages valent le détour ainsi que la prestation de Kirk Douglas, qui est capable de bien mieux. A voir un après-midi si on s'ennuie...Décevant mais il y avait de l'intention.
Bon western épique enmené avec brio par Kirk Douglas qui éclabousse l'écran de sa prestance admirable, on ne voit que lui ou presque sur tout le long du film et il est excellent à notre plus grand plaisir, comme à son habitude d'ailleurs ... A ceux qui s'attendent à voir des Indiens, convois de pionniers, attaque de fort ... vous ne serez pas déçus, La rivière de nos amours est vraiment un western à l'ancienne comme on les aime, un classique ... Mais peu être un peu trop dailleurs, j'ai trouvé les personnages un peu trop stéréotypés, la réalisation est bonne, Andre De Toth montre qu'il sait y faire. Néanmoins j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose pour que le film sorte de l'ordinaire, c'est assez dommageable d'ailleurs ... [12/20] PS : Je retiens du film une réplique magnifique prononcée par Kirk Douglas, là c'est De Toth qui parle et ça fait mouche ! "Tu vas peut-être trouver que ce que je dis est idiot mais à mes yeux, l'ouest ressemble à une belle femme ... ma femme alors je l'aime telle qu'elle est, j'tiens pas à ce qu'elle change, je l'aime j'en suis jaloux, je voudrais qu'elle n'appartienne qu'à moi, j'aurais horreur qu'elle soit civilisée !"
Scénario ultra classique sur la relation entre indiens et tuniques bleus. Ce n'est pas mauvais pour une serie B, mais on devine toutes les scènes 5 minutes à l'avance. Sans originalite aucune (du petit garcon a la jeune indiennne), on a l'impression de l'avoir déjà vu 10 fois... Je mets 1,5 histoire d'etre Genereux...