Hijack stories a été retenu dans la Sélection officielle, « Un certain regard », du Festival de Cannes 2001
Pour Tony Kgoroge (« Sox »). Né en Afrique du Sud, il a débuté comme comédien au théâtre et à la télévision.
« J'ai demandé le plus de naturel possible à tous les acteurs du film, quels que soient leur rôles. Cela se reflète aussi dans le langage, qu'il s'agisse de l'argot des rues mélangeant les langues africaines et l'anglais comme de la tchatche « à l'américaine » qu'on entend dans les bars de yuppies et les boîtes de nuit. Pour cela, j'ai surtout travaillé avec des acteurs jeunes qui ont une solide base théâtrale. Un vrai challenge pour tous les personnages du film. Encore plus rigoureux pour Tony Kgoroge et Rapulana Seiphemo, qui ont passé du temps avec des vrais voyous et se sont complètement immergés dans leurs personnages. »
« Pour moi, Hijack stories est un film de gangster post-apartheid. Mais c'est aussi l'histoire d'une jeune génération de Sud-Africains noirs qui essaient de s'inventer un futur et de s'éloigner des turbulences du passé. J'ai voulu faire un commentaire satirique sur une société qui tente désespérément de présenter une image lisse, pacifiste, racialement intégrée. Mais plus on essaie de mettre en avant ce fantasme, plus les contradictions surgissent, car la colère du passé n'a pas disparu avec l'apartheid. En ce sens, je pense que Hijack stories raconte une histoire universelle, comme une parabole des dilemmes qu'ont pu rencontrer les peuples du monde qui ont cru que les années 90 allaient leur apporter une nouvelle ère de liberté. »
Né à Cape Town (Afrique du Sud) en 1960, Oliver Schmitz fait ses premier pas dans le monde du cinéma comme assistant monteur à Johannesburg. Réalisateur de nombreux documentaires en Afrique du Sud, en Angleterre et en Allemagne, il passe à la réalisation de sa première fiction en 1986, avec Mapantsula. Le film est présenté à Cannes dans la section « Un certain regard » (1987).
Hijack stories est son second long métrage de fiction.