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    Les Lionceaux
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Lionceaux" et de son tournage !

    Présenté à la Quinzaine

    Les Lionceaux est le premier long-métrage de Claire Doyon. Il a été présenté au Festival de Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs, en 2003. La réalisatrice s'était déjà rendue à Cannes en 2000, pour la projection de son court-métrage Le vent souffle où il veut dans le cadre de la Cinéfondation. Le Festival a créé en 1998 la Cinéfondation pour présenter des courts-métrages provenant d'écoles du cinéma du monde entier. L'année de la présentation de ce court-métrage, Claire Doyon filme pour le festival la leçon de cinéma donnée par Théo Angelopoulos.

    Un flm en liberté

    La cinéaste parle des Lionceaux comme d'"une maison-film ouverte à tout vent". Elle précise: " J'avais envie d'inventer un univers merveilleux sans l'écrire à l'avance, pour le laisser surgir et me surprendre. Il est né sur les lieux du film, inspiré par l'étang, les algues sur la berge, le ponton.". Sur le tournage, Claire Doyon laisse une place à l'inattendu, mais elle est également à l'écoute des suggestions de ses collaborateurs: "Tous ceux qui sont venus travailler avec moi ont inventé le film avec moi. Rien n'est figé à l'avance, ce qui s'imprime est en train de s'inventer, il faut que l'imprévu s'en mêle. Mais tout doit dessiner la ligne du film." Il n'empêche que pour la cinéaste, le personnage principal du film" est "le hasard (...) un personnage très bizarre car sa logique est invisible. Le hasard du vent, de la lumière, d'une idée".

    Les parents du rock

    Dans le rôle des parents, on retrouve deux personnages cultes du rock français des années 70, les chanteurs Dani et Jacno. La réalisatrice parle ainsi de ses comédiens: "Dani et Jacno, deux idoles, deux élégances. Dani et Jacno pour leur voix. La voix ample et chaude de Dani; la voix spirituelle de Jacno. Les mots du film leur appartienent (...) Les dialogues d'improvisent au fil de leurs fantaisies verbales."

    Dani, de Doillon à Doyon

    2003 marque le retour de Dani, égérie des années 70, à la fois sur grand écran, avec Les Lionceaux, et en tant que chanteuse avec la sortie d'un nouvel album. Au cinéma, elle a tourné avec des réalisateurs de renom, le plus souvent dans des petits rôles. On l'a vue notamment dans des films de François Truffaut, Claude Chabrol, et Romain Goupil. Mais Dani a également tourné en 1983 dans un court-métrage de Claire Denis, La Robe à cerceau, et en 1981 dans Monsieur Abel, un téléfilm de Jacques Doillon, à ne pas confondre avec... Claire Doyon, réalisatrice des Lionceaux.

    Chanteur de variété française

    Pour jouer le rôle du père, la réalisatrice a fait appel au chanteur Jacno, qui fait ainsi ses débuts de comédien. Jacno est également à l'affiche en 2003 de Variété française, de Jean-Claude Videau. Il avait auparavant signé la musique des films Les Nuits de la pleine lune, d'Eric Rohmer, et Lulu, de Jean-Henri Roger. En 1980, il figurait dans un court-métrage intitulé Deux chansons de Jacno, réalisé par un débutant nommé Olivier Assayas.

    Un jeu d'enfants

    Les "lionceaux", ce sont eux : Marie Félix, Lisa Lacroix, et Guillaume Gouix. Trois jeunes comédiens dont Claire Doyon a voulu saisir la fraîcheur et la sensualité. Elle leur a donc laissé une grande liberté: "Je n'ai pas à chercher à les diriger, à les transformer, j'ai cherché à accentuer ce qu'ils sont dans la vie (...) Ce qui m'émeut, c'est qu'ils ne jouer pas mais qu'ils s'amusent. Ils jouent comme les enfants, ils y croient, ils rugissent, s'embrassent, se déguisent, inventent un langage, des danses et des chansons, raconte la réalisatrice.

    Une famille de réalisateurs

    Jean-Claude Montheil, co-scénariste et conseiller artistique auprès de Claire Doyon, est le complice d'une famille de jeunes cinéastes qui tiennent une place à part dans le cinéma français. Comédien dans Ce vieux rêve qui bouge, d'Alain Guiraudie, il a collaboré à plusieurs films de Jean-Paul Civeyrac, en tant qu'acteur ou script. En octobre 2003, on l'a vu dans Les Jours où je n'existe pas de Jean-Charles Fitoussi. Claire Doyon dit de lui: " Jean-Claude Montheil a révélé le film à lui-même, il a toujours su orienter le film vers mon désir secret qu'il me faisait connaître. "La réalisatrice des Lionceaux, tient elle-même un petit rôle dans le film de Fitoussi, ainsi que dans Fantômes de Civeyrac.

    Une histoire de vent

    Le vent qui a soufflé sur le tournage est devenu un élément central du film, comme l'explique la réalisatrice: "Le hasard a voulu que le décor se situât au carrefour de trois vents, la tramontane, le mistral et le vent des fous. Je voulais imprimer sur la pellicule cette chose volatile, éphémère qui m'émeut et me fait vibrer (...) J'aimerais que le film laisse une impression de vent. Je voudrais donner la sensation très physique d'une brise qui chante, d'une bourrasque qui siffle et s'en va."

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