L'Enfer de la corruption est un classique du film noir. C'est d'ailleurs en hommage à Abraham Polonsky et aux films des séries B de Hollywood des années 30 et 40 que Raphaël Nadjari a baptisé son film I am Josh Polonski's brother.
« Pour ce film, je recherchais la spontanéité des séries B de Hollywood des années 30-40. Je voulais approcher les gens qui vivent dans mon histoire d'une manière presque documentaire, je voulais saisir la rue. Le quartier où j'ai tourné, le lower East Side de New York, est un environnement unique, coloré, nostalgique. J'y ai rencontré des strip-teaseuses et des rabbins qui ont donné à mes personnages un caractère authentique et humain. Regarder à travers leur point de vue, capter l'immédiateté du moment : c'est ce qui m'intéressait. »
I am Josh Polonski's brother a été présenté au “Forum du Jeune Cinéma” au Festival de Berlin 2001.
I am Josh Polonski's brother a été tourné avec une caméra Beaulieu 8 millimètres avec un zoom Angenieux. C'est la pellicule 200T de Kodak qui a été utilisée, car elle permettait, en lumière du jour «d'avoir des couleurs étonnantes et de garder le contraste, de nébulosité, de fragilité. Nous voulions que le film évoque un sentiment d'obscurité. L'histoire devait se produire presque comme dans un rêve ou un cauchemar. » (Raphaël Nadjari)