Encore une fois de plus, un cinéma japonais qui ne sait jamais vu auparavant, de l’épouvante rigolo, de l’horreur sensation et du fantastique phénomène populaire, un peu d’haleine à s’essouffler sans effort rien qu’en regardant cette réalisation ordinateur Macintosh Intel arobase point dot com hypnotique.
C’est fascinant à l’allure qu’avance la montre du scénario décompte, le laps de temps dans cette durée si lente que déroule l'intrigue univers intelligent, ce n’est pas intello et ça ne le rend pas, c’est génial quand il faut attendre.
La patience n’a pas de limite quand la métaphore poétique du thème central tourne autour d’Internet, après Ringgu télé rue cassette vidéo possédée par Dark Sadako entreprise, le Japon 2001 passe au nouveau millénaire suite au bug de l’an passé.
Ce temps-ci s’est arrêté, figé comme une marque sombre laissée brûlée obscurcie, vivre au ralenti dès présent, ça rame tellement que s’en est moins ennuyant qu’il n’y parait, des apparitions d’images capturées sur écran de site web angoissant, c’est drôlement typique du folklore fantomatique japonisant, étrangeté, bizarrerie, familier, envoûtant.
Que l’on se pose des questions, est-ce suicidaire, sensationnel voir abstrait ? Chacun se fera son opinion sur le sujet des maux de société, la culture tradition, l’éducation de solide base et la super-technologique au pays du soleil levant, quoique pur réflexion sur l’état actuel, un fantôme dans la coquille wi-fi connecté.
Vous avez reçu un message de l’au-delà conçue par une force irrationnelle inconnue, générant un virus sur tout le réseau contaminé l’immensité de la toile maille du filet, d’aspect moral physiquement intouchable, mes chers amis virtuels accrochés, avatars de war of Warcraft, joueurs de pachinko ne sera épargnés.
Il n’y aura pas de remèdes aux grands mots guérisseurs, dans ce monde dévasté par l’abstraction terrestre balancée corps perdu, inexplicable mélancolie profonde fatalité vers la limite du chemin à cheval des limbes, un avion s’écrase dans la mise en scène, confortant l’idée de la synchronisation reçue.
Réalité et virtuel se rencontre en un clash chez ce chef-d’œuvre philosophe, internautes devenant errants déambulateurs, l’impatience illimitée touche à sa fin, son but ultime au goût inachevé, faite venir juste la musique réalisée subtilement très fine.