Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 28 janvier 2014
c'est complètement loufoque où l'etrange est roi , j'adore ce genre de film , Bourvil est etonnant dans ce registre, on dirait un pastiche de vieux polar , je me suis régalé
c'est complètement loufoque où l'etrange est roi , j'adore ce genre de film , Bourvil est etonnant dans ce registre, on dirait un pastiche de vieux polar , je me suis régalé
Assez déroutant au début, on se prend à s'intéresser à ce film dès les premières pérégrinations de Bourvil à Barges. On est dans le farfelu avec une galerie de personnages plus étranges les uns que les autres (le voyeur, le boucher, le brigadier, le pharmacien, le secrétaire de mairie, le jardiner, le maire, le médecin) sans oublier sainte-Urodéle et la bargeasque. L'intrigue policière n'a d'ailleurs strictement aucune importance, c'est un film d'ambiance et de ce point de vue c'est très réussi avec ce passage dans la brume, ses meurtres mystérieux ou encore le fanatisme de la foule déchaînée. Les acteurs sont très bons et Bourvil campe un improbable policier mais il est très bon, meilleur que dans le drôle de paroissien. Un petit régal.!
La grande frousse aussi appelé la cité de l'indicible peur est un film étonnant à l'ambiance sombre, comme nul autres films de l'époque. Auréolé par le succès d'un drôle de paroissien (que je conseil) Jean-Pierre Mocky décide de ce tourné vers un registre quasi inexistant au cinéma français : le fantastique. Pour cette œuvre les producteurs offrent les mains libre à Mocky qui fait jouer les plus grands îcones de l'époque : André Bourvil dans le rôle principal entouré de Jean-Louis Barrault, Francis Blanche, Victor Francen, Jean Poiret et Raymond rouleau. Le "monstre" inspiré de la bête du Gévaudan, terrifie les habitants de la ville d'Auvergne. L'inspecteur triquet se retrouve dans ce sinistre village à la poursuite d'un faux monnayeur avec comme seul indice qu'il est soûls, frileux et qu'il déteste le cassoulet. Le film n'a pas perdu de son charme d'antan et reste agréable à regardé malgré son échec cuisant à sa sortie. Merci monsieur Mocky pour ce film et bien d'autres.
Un film loufoque pour les amateurs du genre. On peut craindre d'ailleurs qu'il ne le soit un peu trop lors des 2 premières scènes, mais on s'y fait vite. Puis on se laisse prendre par l'histoire, le suspens et même parfois par l'excentricité de certains personnages. C'est bien fait, bien interprété et le style nous change un peu.
Une parodie de feuilleton et de policier et un festival d'absurdités et de bouffonneries, avec quelques unes des très grandes figures du genre (Jacques Dufilho, Francis Blanche...). C'est drôle et en même temps Mocky pousse l'absurde suffisamment loin pour frôler une forme de fantastique kafkaïen. Une comédie, mais aussi dans son genre du bon cinéma décalé.
Un drôle de paroissien ou A mort l'arbitre se "laissaient" regarder mais ce la Grande frousse (ou La Cité de l'indicible peur) est du Mocky pur jus, c'est-à-dire un navet. Prenons des grans acteurs: Bourvil, Francis Blanche, Poiret etc...laissons-les faire n'importe quoi, et voilà. On commence donc le film avec une chanson ringarde (je vous épargnerai les lyriques), ringarde même pour l'époque du film. Bourvil (inspecteur Simon Triquet) saute comme un cabri dans la nuit, il se rend au commissariat...Dialogue choisi pour vous: "le violon c'est comme les vaches on est près de la campagne !" (!!??), je veux bien que ça soit du Queneau mais quand même. Mais j'arrête ce navet n'en vaut pas la peine, un de plus dans la collection de ce réalisateur.
Bourvil en inspecteur dans un film fantastique qui préfigure ”Le Pacte de Loups”, cela a de quoi désarçonner n’importe quel cinéphage du coin!
Un rappel s’impose: quelques mois avant ”Le Corniaud”, Bourvil accepte de tourner une nouvelle fois avec Jean-Pierre Mocky, suite à l’énorme succès d’”Un drôle de paroissien”. Avec, encore à ses côtés, un casting quatre étoiles pour l’époque: Jean-Louis Barrault, héros des ”Enfants du Paradis”, Francis Blanche qui sortait des ”Tontons Flingueurs”, Jean Poiret, Jacques Dufilho et une poignée de seconds couteaux bien connus de l’époque.
Le pari est risqué, car il s’agit d’une adaptation libre du roman d’un écrivain réputé raffiné, le Belge Jean Ray (”Malpertuis”). Mais surtout, car le genre fantastique français a toujours eu beaucoup de peine à trouver un public.
Filmée dans un décor médiéval envoûtant, cette comédie policière (car au final, c’est de cela qu’il s’agit) évoque la vie d’un village et d’une poignée d’aristocrates qui, apeurés par la présence d’une bête - on s’inspire ici de celle du Gevaudan -, voient d’un drôle d’œil l’arrivée d’un détective privé. Le noir et blanc aident des décors inquiétants, l’ambiance glauque est assurée même si rapidement, la farce prend le dessus pour donner une mixture inhabituelle, saupoudrée par des dialogues efficaces du dramaturge Raymond Queneau.
A l’instar de ”Snobs” deux ans plus tôt, le film fut rapidement ôté de l’affiche, avant de finalement émerger plusieurs années plus tard pour en faire un objet culte. Preuve en fut, sa présence parmi les 100 meilleurs films …du monde, selon un sondage américain.
A mes yeux, le plus marginal des six premiers Mocky reste le plus original, et détient - jusque là – le plus beau thème musical (de Gérard Calvi, le père de l’animateur Yves), cadrant pleinement avec l’esprit du film. Dans lequel je rends ici hommage à Véronique Nordey qui, suite à son divorce avec le réalisateur, quitta tout autant son univers cinéphilique pour ens
"La Grande Frousse" est l'un des meilleurs films de Jean-Pierre Mocky. Son excellent casting n'est pas étranger à la qualité du film. L'ambiance mystérieuse et la cocasserie des personnages s'accordent à merveille. Malgré le temps qui passe, ce film reste original, même si son esthétique est franchement vieillotte.
Difficile d' aller jusqu' au bout de ce.... quoi, au fait? Un film? Une blague de potache? Une pantalonnade? Bourvil fait son Bourvil; Francis Blanche fait son Francis Blanche; Jean Poiret répète ad nauseam son tic (comme s'il faisait une bise) et de même R. Rouleau rabâche le sien qui consiste à dire "Quoi?" à la fin de ses phrases: cela fait sourire trois fois, pas cent! Et puis après? Rien, une histoire indigeste, longue, sans humour ( le film se veut.drôle !) ennuyeuse, sans aucun intérêt: en bref, un navet.
Du Mocky millésimé, avec une ribambelle d'acteurs qui ne se prennent pas au sérieux, qui rigolent et se régalent. Au top du top, un Poiret dont on se lasse pas !
''La Grande frousse'' ou ''La cité de l'indicible peur'' est un film de Jean Pierre Mocky, avec Bourvil, Francis Blanche, Jacques Dufilho, Jean louis Barrault et Jean Poiré. Un film assez déroutant, burlesque, étrange et absurde. la narration est décousue, chaque personnage se définit par un tic, un toc, une obsession. C'est poétique, mais aussi un peu poussif, il est parfois difficile de rentrer dedans et d'y rester accroché.
La Cité de l'indicible peur ou La grande frousse est un Mocky très apprécié parfois même considéré comme son meilleur film et c'est vrai qu'on peut le classer sans risque parmi ses bons films pour autant je trouve Mocky bien meilleur avec des métrages tel que Solo. Amusant à voir pour son style farfelu, pour son ambiance particulière et un casting de choix avec des acteurs qui s'amusent et jouent parfaitement dans le ton ironique et absurde voulu par Mocky mais La Cité de l'indicible peur manque tout de même d'un scénario mieux écrit et d'un rythme plus soutenu. Plutôt rare dans le cinéma français comme style de film La Cité de l'indicible peur est une pittoresque curiosité à voir au moins une fois.
La Cité de l'Indicible Peur (La Grande Frousse) est un film réalisé par Jean-Pierre Mocky et sorti en 1964. Ce long métrage aurait pu être intéressant, notamment pour son aspect fantastique avec une esthétique du noir et blanc qui aurait pu être exploitée. Il n'en est rien, le film est plat et sans saveur. Bourvil cabotine dans un rôle de naïf trop poussé à en être agaçant, Francis Blanche et les autres en font des tonnes, rien n'est crédible ce qui ne permet pas au spectateur de s'accrocher à l'histoire. Reste un sentiment d'ennui qui donne l'impression que le film dure deux heures alors qu'il ne tient pas plus d'1h30. Ce film de Mocky est raté, un moment long et un peu lourd alors que le matériel de base aurait pu être bien exploité.
Cette cité de l'indicible peur et une bonne surprise ! Bourvil interprète un flic enquêteur, un petit peu simple d'esprit (feinte bien sûr, car son ingénuité l'aidera dans son enquête), sujet de moqueries de ses collègues, mais finalement avec un point de vue qui lui permet de résoudre l'enquête et de résoudre l'énigme de la bête qui terrorise le village de Barges et ses habitants. Bête qui tue quelques personnes. C'est l'occasion pour le flic Bourvil (inspecteur Simon Triquet) de rencontrer une liste de personnages dans ce village d'Auvergne, où ils sont tous plus ou moins détraqués et pour certains, complètement fous. Ces personnages, de petits bourgeois de province, sont interprétés pour certains de manière magistrale et avec beaucoup d'humour et d'originalité. C'est une des qualités du film de mélanger des éléments de suspense voir de fantastique avec une espèce de comique troupier, sur un canevas de film à suspense et de thriller ponctué de micros scènes comiques et décalées. Et ceci avec un certain brio pour donner un ensemble cohérent qui sert à se moquer de cette bourgeoisie: les principaux personnages sont le maire, le banquier, le policier, le docteur, le gendarme, le pharmacien, le boucher, etc. Dans ces personnages dingues, nous pouvons citer Francis Blanche qui met tout son art pour camper un personnage complètement siphonné; Raymond Rouleur qui interprète le maire, génial dans sa manière de poser ses phrases - et les terminer: un vrai bijou -, et avec son sourire permanent de politique; Roger Legris, le pharmacien, est aussi impressionnant: il fait peur, en ne disant quasiment rien; Jean Poiret, génial en gendarme avec trouble obsessionnel du comportement (dont s'inspirera surement plus tard Louis de Funès); Jacques Dufilho est dans la lignée de ses interprétations: imprévisible. Bref, le film est un festival d'acteurs et de dialogues, dont le liant est le flic Bourvil, lui aussi impressionnant par la qualité de son interprétation: il y croit de bout en bout. Le film par ailleurs par son climat et par moment à la limite du fantastique.