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Un visiteur
3,5
Publiée le 5 février 2012
L'inspecteur Triquet est à la recherche d'un faussaire évadé qui le conduit à un village d'Auvergne, où il découvre le comportement bizarre des habitants...
Barge-s sourcille une comédie policière à la guillotine satirique tranchée de gueule fantasque et caricatural sautille un Bourvil ingénu et guignolesque.
1964, La grande frousse revu du montage à la dénomination est un fiasco impopulaire cependant le temps convoite le succès et sous l'homonyme de Jean Ray, le film est applaudi à sa juste valeur. Artisan atypique des genres ou cinéaste marginal Mocky articule à sa toile burlesque une touche de Jean Rollin.
Une fable noir teintée des peurs inconnues et loufoques dépayse une bourgade bêtement enthousiaste, admirablement grotesque, maniérée par les tics des personnages érigent une moquerie de la lâchetés à la fourberies mondaines.
La Cité de l'indicible peur forme un univers étrange et hors du temps suivant une réalité abstraite si singulière.
Les personnages décalés à souhait font de ce film savoureux un grand Mocky même si le scénario est peu épais. Comme toujours chez Mocky, les acteurs semblent prendre un grand plaisir à jouer. D'une certaine façon ce film préfigure une autre œuvre du réalisateur: Ville à vendre.
Une "in" adaptation d'un roman de Jean Ray paru en 1943, il ne reste quasi rien de l'oeuvre oiginale dans ce navet à la sauce Mocky, à des années lumières de toute l'atmosphère de l'oeuvre de Jean Ray. Mocky nous livre une désastreuse pantalonnade qui frise le grotesque. A se demander comment des acteurs tels que Bourvil, Francis Blanche, Jean-Louis Barrault, Raymond Rouleau et Victor Francen ont pu prêter leur concours à cette lamentable pitrerie. En tous cas ce ne sera pas un film à porter à leur actif. Mocky nous livre ici une "oeuvre" digne d'un saltimbanqe atrabiliaire. Ce film mérite une seule chose, un plongeon dans la poubelle de l'histoire du cinéma.
c'est complètement loufoque où l'etrange est roi , j'adore ce genre de film , Bourvil est etonnant dans ce registre, on dirait un pastiche de vieux polar , je me suis régalé
Mocky serait-il la "Barjasque du cinéma" ? Faudra-t-il qu'il disparaisse pour en faire le nouveau monument du cinéma français, comme pour Tati ? La comparaison peut paraitre osée mais elle laisse à réfléchir quand on voit que ce film fait encore rire de très nombreuses personnes ! Film comique et fantastique, parodique et critique, sarcastique et allégorique. Qui est encore capable de faire un tel mélange, une telle potion magique bien gauloise de nos jours au pays des feignasses du film Choral ? >:-)