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chrischambers86
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3,0
Publiée le 18 mai 2014
"Marche à l'ombre", "Grosse fatigue", "Mauvaise passe", il doit y en avoir des idèes noires dans l'esprit de Michel Blanc pour nous trouver des titres pareils! Et le plus drôle dans l'histoire, c'est qu'il arrive toujours à trouver les mots pour nous faire rire ( « On n’a plus un rond ; si je pouvais faire la pute, j’le ferais, mais j’ai même pas de quoi m’acheter un string ! » ). Avec lui, les emmerdes du quotidien deviennent des grands moments d'ironie et il le prouve une nouvelle fois avec "Embrassez qui vous voudrez" qu'il rèalise et interprète à la fois! D'un couple en perdition ferraillè entre les tromperies, les jalousies, les frustrations et l'amour! Un film sur le dèsèquilibre psychique liè au sexe dans le couple avec de l'humour noir, très cruel, proche du cynisme, mais qui ne bascule pas non plus dans une froideur totale! Blanc se livre à l'exercice pèrilleux du film choral! Difficile donc de privilègier une performance plutôt qu'une autre! L'èquilibre entre ses solistes virtuoses est respectèe! Echantillon de ce casting d'enfer avec Jacques Dutronc, Charlotte Rampling, Carole Bouquet, l'excellente Karin Viard (cèsarisèe), Denis Podalydès, Clotilde Courau, Vincent Elbaz, Sami Bouajila ou encore le jeune Gaspard Ulliel qui fait ici une prestation remarquèe! Personnages victimes d'eux-même, de leurs noirceurs, de leurs maladies, de leurs nèvroses et de leurs peurs! En 2002, cette nouvelle couche de « Blanc » redonne un nouveau souffle au cinèma français! Simple exercice de style ou fèroce etude de moeurs ? Qu'importe, fermez les yeux, tendez la joue, ce « baiser » est un bon film...
Un film « choral » mené avec habilité par notre Michel Blanc national qui se prend tout d’un coup pour le grand Altman. Le film ne délivre aucun message et semble un peu paresseux contrairement aux films américains qui utilisent le film à tiroirs pour nous mener par différents chemins vers un feu d’artifice final. Ici on chemine tout doucement avec nos héros tous plus attachants les uns que les autres même s’ils nous exaspèrent souvent. Karin Viard est impayable en fausse bourgeoise qui essaye tant bien que mal de cacher sa véritable condition. Michel Blanc en jaloux incurable semble directement sorti des Bronzés. Podalydès est bluffant en mari bricoleur suicidaire. Enfin Dutronc en chef d’entreprise bisexuel et désabusé de tout est comme à son habitude parfait de détachement. N'oublions pas Charlotte Rampling et Carole Bouquet qui jouent de leur charme avec malice et retenue. Bref on passe un bon moment.
Je voulais revoir « Embrassez qui vous voudrez » afin d'avoir un regard plus pertinent sur sa suite dix-huit ans après : je l'aurais finalement revu... après. Toujours est-il qu'en définitive, la qualité des deux films est sensiblement la même. S'il ne se démarque pas spécialement formellement (cinéma français, quoi), il faut reconnaître à Michel Blanc un vrai mauvais esprit, un regard assez pessimiste, grinçant sur les relations humaines. Finalement, la dimension comique est presque un prétexte pour montrer toutes nos névroses, nos mensonges, notre incapacité à communiquer parfois... Il le fait avec une certaine verve, un plaisir du mot (notamment à travers le personnage qu'il interprète, sans doute le plus médiocre de tous) rendant l'entreprise, non pas légère, mais avec suffisamment de distance et de moments plus « faciles » pour que l'on ait à plusieurs reprises le sourire aux lèvres. Vous allez alors me dire : cette critique mériterait peut-être une meilleure note, non ? Possible... C'est que même si tous ces éléments rendent l'entreprise plus qu'honorable et même assez politiquement incorrect, chose suffisamment rare chez nous pour être signalé, je n'ai jamais ressenti de jubilation non plus. Presque un peu mécanique, bien huilé, certes, mais sans moments réellement marquants, la faute, peut-être, également à des protagonistes forts peu conventionnels, mais pas assez attachants, auxquels on ne s'intéresse qu'à moitié (la belle Carole Bouquet exceptée). Maintenant, cela ne doit pas revenir mettre en cause la pertinence du propos de l'acteur-réalisateur, entouré ici d'un casting de premier ordre, la triplette Bouquet - Karin Viard - Charlotte Rampling faisant notamment forte impression. Un film acerbe, adapté d'un roman anglais qui l'était visiblement tout autant, manquant un peu trop de consistance et de rigueur dans sa narration (on frôle le film à sketchs, parfois), mais percutant.
Un regard lucide et sans concession sur les faux-semblants de la vie sociale où tout le monde en prend pour son grade. Le ton est décontracté, l'humour souvent paillard mais subtil fait mouche sans qu'il ne soit gratuit. Evidemment ça ne finit pas, mais en y réfléchissant quelle fin pouvait-on donner sinon imaginer que la vie continuera sans que rien de fondamental ne sera changé ? La direction d'acteurs est plutôt bonne (Viard et Padalydes en tête) même si Rampling parait un peu fatiguée et le docteur pas très bon. On remarquera le rôle surprenant de Réna, un jeune éphèbe androgyne amant de Dutronc.
Pas terrible. Le film rate sa cible, trop de personnages, (pas très bien joué d'ailleurs, à part le couple Viard-Podalydes, voire Dutronc et Rampling), assez superficiels dans un scénario dont les intentions sont trop visibles...le couple conjugué à tout les temps, le couple, toujours le couple.. C'est pas sauvé par la réalisation de Blanc très approximative, et un rythme ultra speed qui empèche la profondeur, il vaut mieux qu'il garde le stylo plutot que la caméra. On rit d'agacement plus qu'autre chose
Un film choral assez maladroit qui n’arrive pas à trouver le ton juste entre la comédie et le drame. Si on apprécie certains dialogues (la discussion sur l’orgasme, les combines de Véro pour ne rien payer…), on ne comprend pas pourquoi Michel Blanc a voulu à tout prix "humaniser" chacune des intrigues en les plombant à coups de drames ordinaires (la perte d’un enfant, l’infidélité sur fond de bisexualité, la détresse affective, la solitude, la transexualité, la dépression…). Un parti pris qui donne au film un caractère dérangeant (les crises de jalousie du personnage de Michel Blanc étant symptomatiques de ce problème). Et puis, le film se noient dans une quantité innombrables de sous-intrigues qui, au final, alourdissent considérablement l’ensemble. Heureusement, le casting emporte la mise avec notamment une Charlotte Rampling radieuse (ça change de ses rôles austères), une Karin Viard hilarante, une Clotilde Coureau magnifique, un Vincent Elbaz impeccable, un Sami Bouajila formidable (sans oublier les révélations de Gaspar Ulliel et Mélanie Laurent). A l’inverse, Jacques Dutronc garde trop de distance avec son personnage et Michel Blanc en fait des tonnes. Rajouté à cela une mise en scène sans génie et un sens du rythme discutable et vous faites de ce film une déception sauvée par ses acteurs et quelques bons mots !
Comédie de choeurs chorale qui fait penser à du Woody Allen,"Embrassez qui vous voudrez"(2001)semble être écartelé entre ses ambitions artistiques et sa volonté de se moquer gentiment de ces différents couples.Ce chassé-croisé amoureux entre Paris,le Touquet et Chicago réserve des moments de générosité,d'autres plus crus,d'autres encore cyniques.Michel Blanc orchestre un vaudeville,dont le thème majeur concerne le désordre amoureux,la lâcheté des hommes,l'émancipation des femmes,et la provocation des adolescents.Le casting impressionne par sa variété.Entre une Charlotte Rampling sèche comme une allumette,une Karin Viard pimpante,une Clotilde Courau lascive ou une Carole Bouquet exaspérée,pas grand chose à voir.Même remarque du côté masculin,avec Jacques Dutronc,Bruno Podalydès ou Vincent Elbaz.La palme du rire sarcastique revenant à Michel Blanc lui-même,dans la peau d'un jaloux obessionnel!Si chaque saynète intéresse,on ne peut nier les invraisemblances ou les coïncidences malheureuses du scénario,et aussi ce manque persistant d'émotion à tous les niveaux.Le film reste malgré cela suffisamment réjouissant.
Subtile combinaison de l'humour Anglais et Français, Embrassez Qui Vous Voudrez est vraiment hilarant! Le casting parfait, un excellent scénario (très Vaudeville, comme le laisse entendre le titre) et des dialogues percutants et finement ciselés ne laissent que peu de repos. Mais en dépit des apparences, le film n'est pas si léger et au delà de l'humour on retrouve beaucoup de cynisme. Dutronc en est le principal hérault : il incarne un personnage qui lui va à la perfection (humour décapant à souhait, alcoolique et mélancolique...) et sa réplique finale conclue le film avec brio, loin de la note joyeuse à laquelle on est habitué dans la comédie Française ! Seul petite 'critique' : si son travail de réal est irréprochable le petit rôle de Michel Blanc est par contre un peu trop "lourd" et classique je trouve. Excellent donc, une des meilleures comédies Françaises ces dernières années (2002-2008)!
Réalisée et coécrite par Michel Blanc, cette belle comédie de mœurs, très mouvementée, nous dépeint avec beaucoup de saveur les problèmes de couples pour le moins compliqués. Le scénario rythmé et riche en péripéties, nous délivre une satire acidulée, une vision sans concession de notre société, et plus particulièrement une représentation féroce, non pas de l’homme, mais du mari en général. Des dialogues denses et caustiques portent cette histoire tour à tour drôle, émouvante et dramatique. Ce film bénéficie également d’un casting de choix avec : Clotilde Courau, rayonnante en jeune maman volage ; Jacques Dutronc sobre et juste, comme à son habitude ; un sans faute de Karin Viard, et enfin une remarquable performance d’acteurs de Charlotte Rampling et Gaspard Ulliel.
Après quelques années d'absence au cinéma, Michel Blanc revient à la réalisation en 2002 avec "Embrassez qui vous voudrez", adapté d'un roman de Joseph Connolly. Il en tire un film choral simple mais à l'écriture affûtée, nous offrant diverses variations sur le couple, l'amour et le désir à travers une galerie de personnages irrésistibles (la palme étant remporté par Blanc lui-même en mari jaloux obsessionnel). Tous interprétés par une savoureuse galerie d'acteurs (Carole Bouquet, Charlotte Rampling, Karin Viard, Denis Podalydès, Jacques Dutronc, Clotilde Courau, Gaspard Ulliel), ces personnages font avec la vie qu'ils ont, composent avec ces petites misères et font de leur mieux pour être heureux. Comme souvent dans le cinéma de Blanc, les répliques fusent et le ton y est noir, un peu cynique mais pas forcément dénué de tendresse. Si la mise en scène peine à briller là-dedans, c'est qu'elle se fait surtout éclipser par une écriture maîtrisée et par un regard très juste sur les relations humaines.
La critique a grassement noté ses maîtres: 4/5. Mais dire de ce pitoyable film ? Quelques scènes de sexe pour appâter le voyeur; un gamin qui se refuse à sa petite amie Carole et préfère coucher avec une femme qui pourrait être sa grand-mère; un Dutronc de 60 ans qui couche avec sa femme, son employé transsexuel et une jeune fille de 25 ans. Le même transsexuel cherche à séduire sans succès Carole. Et la fille du même Dutronc fait des "gâteries" à son ami, sous son bureau pendant ses heurs de travail... pour le plaquer avec un inconnu...Une C. Rampling qui embrasse sur la bouche une "amie" de trois jours; un séducteur qui accumule les aventures avec la complicité de sa femme...et tout à l' avenant. Un psychiatre obsédé sexuel; un M. Blanc acteur jaloux maladif qui croit sa femme nymphomane. Décidément, M. Blanc réalisateur aurait-il des problèmes??? Le film est une succession de quiproquos bien gras sur le sexe, plus ou moins vulgaires, dans le but commercial de choquer et ravir le spectateur. Un exemple du cinéma bobo dont les personnages ne s' intéressent qu' à leur nombril, et un peu plus bas aussi. Les acteurs s' en tirent juste; Dutronc est mauvais comme à son habitude; il marmonne plus qu' il ne parle; son élocution est catastrophique; on le comprends à peine tant il a du mal à ouvrir la bouche. Il ne convainc absolument pas. En résumé, ce film est nullissime. Il n' a aucun intérêt.
Casting formidable. Dutronc grandiose, Rampling excellente, Viard divine... A voir absolument pour ce merveilleux jeu d'acteurs, le tout élevé par un scénario magistral.
Une comédie douce-amère jubilatoire, une satire sociale mordante, EMBRASSEZ QUI VOUS VOUDREZ ne réunit pas seulement les plus grands acteurs du cinéma français, on y trouve également un scénario bien ficelé, multipliant situations cocasses, quiproquos, et répliques tout à fait savoureuses. A noter la révélation du film : le superbe Gaspard Ulliel dans un rôle qui lui va comme un gant. Un régal !!!
après l'avoir vu 2 fois au ciné et deux fois à la télé, j'avoue ne pas me lasser de cette excellente comédie désabusée. je suis particulièrement sensible à l'écriture cynique et ironique de michel blanc, celui-ci semble être le seul de l'équipe du splendid à avoir encore des choses à dire (ce qui ne m'empêche pas d'aimer encore les autres, même clavier car "mes meilleurs copains" est un film tellement génial que je lui pardonne tout). donc, "embrassez qui vous voudrez", conte cruel, bien plus qu'il n'y paraît, à la réalisation sobre, interprêté brillament par un casting qui nous fait penser à ceux de woody allen dans les années 90 (genre "harry..." ou "tout le monde dit i love you"): une star par rôle mais au final c'est bien vu parce que tout le monde est parfait. et puis, à dutronc la dernière réplique du film, la plus belle, qui résume mieux que moi l'esprit du film...