Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Artriste
119 abonnés
2 007 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 24 août 2024
Comédie, réalisée par Édouard Molinaro, À Gauche En Sortant De L'Ascenseur est un film sympathique. L'histoire nous fait suivre Yan, un homme attendant chez-lui une femme pour un rendez-vous galant, qui se retrouve embarrassé pas sa voisine qui a claqué la porte de chez elle alors qu'elle était sur le paillasson en petite tenue. Commence alors un immense quiproquo avec la femme attendue et le conjoint de la voisine. Ce scénario, adapté de la pièce de théâtre L'Amuse-Gueule, et comportant de fait un aspect théâtrale, s'avère plaisant à visionner tout du long de sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. Une durée suffisante pour ne pas trouver le temps long car toute l'intrigue se déroule dans un quasi huis clos pouvant être redondant si cela s'éternise. On assiste pendant tout ce temps à de nombreuses situations qui vont de plus en plus dégénérer au fil des minutes. Tout cela est franchement réjouissant et drôle, décrochant des rires et des sourires de bout en bout. Mais le métrage comporte également un aspect dramatique avec le couple de voisins qui se déchire pour ensuite se retrouver, et cela de nombreuses fois. À cela s'ajoute un petit côté thriller avec la tension générée par ces déboires qui vont faire exploser le voisin dans des excès de rage. L'ensemble est porté par des personnages agréables, interprétés par une distribution de qualité comprenant Pierre Richard, Emmanuelle Béart, Richard Bohringer, Fanny Cottençon, Pierre Vernier, Jean-Michel Dupuis et Martine Maximin. Tous ces rôles entretiennent des rapports conflictuels à base d'engueulades, de cris, de malentendus et de réconciliations. Des échanges provoquants beaucoup d'amusement, notamment à la faveur de dialogues marrants. Sur la forme, la réalisation du cinéaste français s'avère de bonne facture. Sa mise en scène parvient à jongler entre les deux appartements de façon fluide et efficace. Ce visuel esthétiquement quelconque est accompagné par une b.o. correcte, entre titres préexistants et compositions inquiétantes assez inattendues. Reste une fin satisfaisante venant mettre un terme à À Gauche En Sortant De L'Ascenseur, qui, en conclusion, est un long-métrage méritant le coup d'œil.
non,ce film n'est pas une vraie comédie au sens strict du terme. C'est plutôt une satire, une comédie dramatique quand on mélange un empoté fini,qui essaie de séduire alors qu'il est d'une timidité maladive, et un psychopathe qui aurait sa place dans un asile psychiatrique.En tous les cas, ce film pourrait très bien imager un colloque sur les violences faites aux femmes, et la jalousie possessive. Pour autant les acteurs sont tous très bons, et Emmanuelle Béart est toujours aussi superbe. A voir par les amateurs de comédie humaine mais pas trop rigolote, voire pas du tout.
Deux appartements voisins et un palier commun, deux couples qui se mélangent et des portes qui claquent: on ne peut pas dire que Molinaro et son scénariste Gérard Lauzier réinventent le vaudeville. Encore que le plus dérangeant n'est pas l'académisme de l'intrigue, sans cesse alimentée par les intrusions inopportunes des personnages; c'est plutôt la mise en scène grossière de Molinaro, probablement consécutive au manque d'imagination du scénario. Les ficelles sont grosses, surtout du côté du couple que forment Pierre Richard et Fanny Cottençon. Le premier peine à combiner les exaspérations de son personnage et sa tendance à faire le pitre.; la seconde tient le rôle ingrat, pauvre et épisodique, de la femme adultère. En face d'eux, le couple Emmanuelle Béart- Richard Bohringer fonctionne mieux. Bohringer en amant jaloux , met une étonnante brutalité dans son jeu, tandis que sa partenaire montre du talent et de la conviction malgré un emploi voué aux petites tenues. La comédie s'étire, sans chercher à surprendre, accumulant des rebondissements superficiels et répétitifs.
4 568 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 26 avril 2021
Comme d'habitude Pierre Richard incarne un personnage maladroit, naïf et malchanceux. Cette fois il s'agit d'un peintre connu Yann Ducoudray. Il a invité une femme mariée Florence Arnaud (Fanny Cottencon) à visiter son atelier. Mais quelques minutes avant le rendez-vous crucial sa belle voisine Eva la jeune et jolie Emanuelle Beart s'est accidentellement enfermée hors de son appartement. Bien sûr elle est à moitié nue et demande de l'aide à Yann. Il refuse car il attend Florence très prochainement mais Eva parvient à entrer. Et puis c'est une succession de situations hilarantes avec les arrivées de Florence de son mari inattendu André de Boris (Richard Bohringer) incroyablement efficace dans un rôle de fou furieux le petit ami d'Eva de la police et bien d'autres encore. À gauche en sortant de l'ascenseur est une bonne comédie sans prétention. Les Français sont doués pour faire ce genre de films. Le film se déroule comme une sitcom avec toutes sortes de situations loufoques du genre...
Emmanuelle Béart avant qu'elle se refasse la devanture, Richard Bohringer dans un rôle de barjot qui lui va comme un gant. Pierrot ainsi que tous le reste du casting interprétant impeccablement leurs "cahier de charge". Du très grand Molinaro que je me tape pour la troisième fois. Sans hésiter cinq étoiles !
Voilà un film qui fut quelque peu boudé lorsqu'il est sorti dans les salles. Et, à vrai dire, j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi. Bien sûr, cette comédie très théâtrale ne se démarque pas des autres productions de ce type. Mais elle fichtrement réjouissante. Pierre Richard, Richard Boringher (meilleur acteur du film) et Emmanuelle Béart donnent de leur personne et nous offrent un spectacle vraiment amusant. On regrettera un rythme qui retombe un peu dans les vingt dernières minutes et la présence de Fanny Cottençon, qui n'a jamais été aussi belle, mais qui est vraiment fade. Un chouette moment à passer.
Un vaudeville bien rythmé qui permet à Pierre Richard de faire son show pour notre plus grand plaisir. Des situations hilarantes et le tout se révèle très drôle. Bonne comédie par le réalisateur de "Oscar", "L'emmerdeur" ou encore "La Cage aux folles".
Edouard Molinaro, vous êtes sûrs ? il était dans le coma peut-être ? j'arrive toujours pas à y croire et pourtant il faut le voir pour le croire. C'est pitoyable, c'est consternant de tomber aussi bas, Max Pécas dans les cordes ! le titre ridicule est d'ailleurs un indice prémonitoire de sa nullité.
Un Vaudeville minable dans lequel Pierre Richard se fait vieux et pédale dans la semoule et dans lequel Richard Bohringer se ridiculise (mais il a l'habitude). Certes, Emmanuelle Béart se démène en petite culotte mais ça ne suffit pas pour nous réveiller : il aurait fallu qu'elle enlève tout. Et encore.
Adaptation de la pièce L’Amuse-gueule de Gérard Lauzier, A gauche en sortant de l’ascenseur est un croisement entre le vaudeville et le drame. Malgré la présence de Pierre Richard dans son habituel rôle de timide maladroit, on ne rit donc pas autant que l’on aurait pu le prévoir. En effet, même si les moments de comédie sont assez efficace et que l’interprète du Grand Blond se démène beaucoup, la grande quantité de séquences de disputes conjugales fait régulièrement quitter le registre de la comédie. Cela est dommage car les nombreux quiproquos aurait pu entrainer plus de rires si cela avait été traité de manière plus caricaturale : pour une fois, la qualité de l’interprétation va peut-être à l’encontre du film. En effet, le fait de choisir Richard Bohringer pour jouer le mari violent et Emmanuelle Béart pour son épouse apporte une intensité dramatique qui fait croire au spectateur à ce qu’il voit et le fait sortir du registre de la comédie. On s’intéresse donc à cette histoire bien interprétée et bien mise en scène par Édouard Molinaro mais on reste déçu de ne pas assister à une véritable comédie.
"A gauche en sortant de l'ascenseur" (1988) Chérie 25 le 23.05.2016
Je n'aime en général pas les pièces de théâtre transposées en films! Autant enregistrer la pièce jouée sur scène comme jadis "Au théâtre ce soir" à la télévision. En effet, on y perd le rythme du cinéma qui nous permet de voyager sans fatigue, et de changer de décors à satiété entre autres avantages... Ce vaudeville n'aspire pas aux "César" (qui d'ailleurs n'apprécient pas trop les comédies humoristiques) et il s'agit d'une des dernières réalisations de Molinaro qui avait 60 ans et une filmographie bien réussie. Cette réalisation n'aura pas eu le succès de "la cage aux folles" avec "seulement" 607 000 entrées. Pourtant, quel judicieux casting peuplé d'acteurs talentueux ! Et quel scénario, en l'occurrence oeuvre de Gérard Lauzier connu notamment pour ses BD et qui n'aura guère écrit pour petit ou grand écran. Quel dommage car quel humour ! Molinaro aura imaginé la "fête des voisins" avant l'heure car c'est bien ce dont il s'agit ici. Ne boudons pas notre plaisir : à voir les emm... des autres, on en oublie les siennes ! willycopresto
" A gauche en sortant de l'ascenseur " comédie très sympathique de Édouard Molinaro . C'est l'histoire de Yan ( Pierre Richard ) un artiste peintre qui rêve de séduire une femme nommer Florence ( Fanny Cottençon ) . Il réussit à l'inviter chez lui pour un rendez vous galant . Mais son rendez vous va tourner au cauchemar quand sa voisine de pallier nommer Eva ( Emmanuel Beart ) va sonner à sa porte en petite tenue et va s'incruster chez lui car la porte de chez elle à claqué et qu'elle se retrouve coincer sur le pallier . Le mari de Eva nommer Boris ( Richard Borhinger) extrêmement jaloux va surprendre Eva en petite tenue chez Yan et commencer à s'imaginer le pire et se sera alors le début d'un vaudeville remplit de quiproquos en pagailles ... " A gauche en sortant de l'ascenseur " est une comédie très sympathique de Édouard Molinaro . Le film est adapter d'une pièce de théâtre à succès de Gerard Lauzier . L'histoire est vraiment sympa celle d'un artiste peintre qui va voir son rendez vous galant tourner au cauchemar à cause de sa voisine de pallier qui va s'incruster chez lui en petite tenue et qu'il va subir les foudres de son mari jaloux qui va s'imaginer bien des choses ce qui va donner lieu à des quiproquos amusants et des situations drôles . Un film remplit de repliques amusantes et de scénes drôles ( les pistolets , le balcon ... ) qui nous font bien rire . Le casting est top avec Pierre Richard hilarant dans le rôle de ce pauvre peintre qui va voir son rendez vous galant tourner au cauchemar par la faute de sa voisiine incarner à merveille par la charmante Emanuelle Beart très sexy en petite tenue qui va s'incruster chez lui . Il va alors subir les foudres de son mari incarner par Richard Borhinger vraiment excellent en mari jaloux et possessif . Il joue vraiment à merveille le mari jaloux . Emmanuel Beart et Richard Borhinger forme un couple explosif qui fonctionne à merveille . Une bonne comédie bien sympathique des années 80 .
Comédie vaudevillesque de ce qui se faisait de mieux dans le cinéma français, écrite par Gérard Lauzier, réalisée par Édouard Molinaro avec en vedette principale Pierre Richard qui a l'époque portait les films sur son seul nom et son immense talent en ayant créé un personnage, un style, dont l'exemple type est le grand blond avec une chaussure jaune, un peu comme l'était De Funes dans la génération précédente. Il est entouré du meilleur du cinéma français avec en particulier la sublime, belle, sensuelle, pétillante, drôle et talentueuse Emmanuelle Béart qui n'avait pas encore commencé à aborder des rôles plus torturés . Une Emmanuelle Béarn, icône sensuelle à la Bardot, un Pierre Richard clownesque à la De Funes, pour une comédie légère et drôle qui va à 100 à l'heure. Du plaisir pur, une belle époque de la comédie à la française.
Molinaro, encore une fois nous sert l’adaptation d’une pièce de théâtre, et en respecte globalement le style. Peu de scènes extérieures, et une mise en scène, qui, il faut le dire, est quand même ici un peu faible, un peu plate, et n’est pas toujours vraiment enthousiasmante. Molinaro ne se force pas beaucoup, et son film aurait pu avoir la verve d’un Oscar, mais reste en dessous, porté, essentiellement par l’entrain des acteurs. Là-dessus rien à redire, A gauche en sortant de l’ascenseur bénéficie indéniablement d’une équipe d’acteurs plein d’entrain, dynamique à souhait, et dont on sent la complicité. D’un côté Pierre Richard s’empare d’un rôle des plus classiques pour lui, mais qu’il emporte avec toujours une belle maitrise, Bohringer est un voisin envahissant particulièrement crédible, il arrive à ne pas en faire trop, et puis que dire du duo de charme Béart-Cottençon. Toutes deux magnifiques, elles sont très douées dans leurs rôles respectifs, avec une petite mention spéciale pour Béart en termes de prestation, alors que Cottençon est d’une exubérance moindre quand même. Le scénario reste moyen. C’est du vaudeville typique. Assez dynamique, avec une durée courte, plutôt drôle, mais avec des rebondissements parfois trop forcés, des gags un peu trop prévisibles et pour certains qui s’étirent un peu en longueur. Bon rien de méchant, loin de là, mais c’est vrai que ça ne roule pas totalement parfaitement, jusqu’à une conclusion abrupte qui ne m’a pas pleinement convaincu pour le coup. Pour les autres aspects que je n’ai pas évoqué, il ne faudra pas s’attendre à des décors spécialement variés puisqu’on tient là un quasi-huis clos, mais par contre on pourra apprécier une musique étonnante signée Murray Head, qu’on aurait d’ailleurs pu écouter davantage dans le fil du film. Globalement A gauche en sortant de l’ascenseur n’est pas une comédie déterminante, et qui même dans la filmographie de Molinaro n’est pas mirobolante. Reste que c’est une comédie populaire sympathique, assez attachante, profitant de sa bonne galerie d’acteurs. Rien de très marquant, mais un petit moment un poil nostalgique sympathique. 3.
Yan, artiste peintre à Paris et amoureux de Florence Arnaud la poursuit jusqu'à Deauville. Florence, interprétée par la belle et tendre Fanny Cottençon, est l'épouse d'André le businessman. Pierre Richard, pour une fois pas trop fantasque mais toujours maladroit, est très juste dans le rôle de Yan. Boris, voisin de palier de Yan, est ténébreux et impulsif ; un rôle sur mesure pour Richard Bohringer qui forme un couple tumultueux avec sa "petite femme" Eva jouée par la sulfureuse Emmanuelle Béart. Une recette qui marche toujours avec les gags à répétitions. Des situations cocasses et des quiproquos réglés au millimètre. Une agréable participation de Michel Creton et une bonne BOF composée par Murray Head. Une bonne comédie Réalisé par Edouard Molinaro en 1988 ; à voir ou à revoir ne serait-ce que pour le jeu époustouflant de Richard Bohringer.