Le film est esthétiquement très beau rien à dire là dessus. En ce qui concerne le reste c'est compliqué. Le film est très lent mais le récit lui est à un rythme variable. Il y a des longueurs inutiles, et des rapidités elles aussi inutile, sans compter quelques séquences qui ne servent pas à grands choses. Le jeu des acteurs est quant à lui très correct. Du bon et du moins bon.... Je reste sur ma faim.
Un chef-d'œuvre intégral, beauté des visages, des paysages, profondeur et authenticité des deux actrices Julianne Moore et Tilda Swinton, musique accompagnant magnifiquement l'histoire...
On reconnaît la touche almodovar, c’est très esthétique allié à une sobriété ajustée. Malheureusement, on est laissé sur le bord de la route. Les longueurs provoquent une hâte du générique de fin. Sans grand intérêt et pourtant il y avait du potentiel. Ça fait maintenant un bon moment qu’on attend un Almodovar qui tient la route et c’est pas pour cette fois ci…
Un Almodovar sobre et lisse au possible, sans fougue ni vitalité. Le duo d'actrices est excellent et leurs interprétation demeure la principale réussite du film. Le réalisateur nous propose un cinéma bourgeois, un cinéma bavard, qui sent la naphtaline. Le rythme est très lent et la musique accompagne rarement les nombreux dialogues philosophiques et convenus. Le film traite de la maladie, du cancer, de la résilience, de l'amitié, de la vie et de la mort. Et pourtant je n'ai pas été ému. Le film m'a laissé hermétique au final. Le film est surtout taillé pour les aficionados du réal et pour les festivals bobos. A noter la présence toujours impeccable de John Turturro.
Là où le cancer provoque la folie de Walter White dans Breaking Bad, le cancer de Martha la pousse à chercher la quiétude. Dans « La Chambre d’à côté », Pedro Almodovar livre une œuvre sophistiquée empreinte d’un message politique fort sur la fin de vie. En louant une maison pour y passer ces derniers jours, Martha décide de faire de cet eldorado avec piscine sa sépulture. La symbolique est exacerbée : les couleurs vives du film contrastent avec l’âpreté de la maladie. Son objectif n’est pas d’attirer l’empathie sur le personnage de Martha mais plutôt de distiller une idée dans le débat public. Et en cela, c’est un succès car le spectateur a le libre arbitre de se faire un avis, comme Martha a le libre arbitre de contrôler sa vie. 3.5/5.
Almodovar en anglais. Étonnant de sobriété tant dans le ton que dans les couleurs. Pas une once de pathos! Tilda Swindon est époustouflante comme d’habitude. Très belle bande sonore. Bien que le sujet du suicide, pas vraiment assisté ici mais très volontaire, ne soit pas un sujet rigolo, les traces d’humour sont nombreuses et allègent l’atmosphère. Cela dit je ne sais pas bien où Almodovar veut nous conduire ni quelle réflexion il veut mener en exposant avec talent ce cas disséqué de façon clinique.
Mais qu’est-ce qu’on s’ennuie devant cet Almodovar ! Qui peut croire à ces deux femmes, aux tourments de la suicidaire devant sa mort prochaine, aux pleurs sans larmes de son amie ? Non, le passage à l’anglais du réalisateur n’est pas une réussite. Rendez-nous l’Espagnol créatif, décalé, humoristique !
Almodovar se délocalise aux États-Unis. Ceux qui y voient la perte de l'essence de son cinéma ont du oublier qu'il a lui-même déserté son cinéma depuis plus de 10 ans (pour ne pas dire quasi 20). La Chambre d'à côté est fade, d'une fadeur amériacine pourrait-on dire. Tout y est lisse, démonstratif et sans émotion. C'est étrange pour un film à la fois si bavard, et sur un thème essentiel : l'euthanasie qui est toujours refusée dans des pays se disant pourtant humaniste. Les deux actrices font un service minimum, oubliable. Dommage.
Un sujet de société sur la fin de vie. Traiter dans le film "La chambre d’à côté". Qui est montrer soigneusement pour moi. La volonté de la personne de partir selon son souhait. Tilda Swinton qui souhaite partir dignement et Julianne Moore une amie de longue perdu de vue. Qui vont se retrouver pour une fin meilleure. Mais l'ambiance était gris glacial, peut-être fait volontairement du fait la personnalité du personnage. C'est un film qui fera sûrement débat. La BO était agréable à écouter.
On avait un peu abandonné Almodovar ces dernières années entre films commerciaux pas très fins et tentatives de journal intime. Ici on a la preuve que son dispositif ciné-photo fonctionne bien sur le thème de l'euthanasie. Il tient à distance la mort et permet des belles scènes dialoguées entre deux superbes actrices , Tilda Swinton et Julianne Moore. Et même si c'est parfois bavard quelles superbes photographies et bandes sons !!!
De beaux plans et un thème intéressant mais une réalisation soporifique avec des personnages qui ne font ressentir aucune émotion, spoiler: même lorsque l'un des deux personnages principales meurt.