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    Le Petit Soldat
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 310 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2024
    A Genève, Bruno Forestier, déserteur de la guerre d'Algérie, est au centre d'une intrigue mineure, au sens où, approximative et digressive, elle sert principalement la réflexion de Godard à propos du conflit algérien (toujours en cours au moment du tournage), une intrigue où sont mélés des barbouzes françaises et des membres du FLN.
    Adossé, comme pour "A bout de souffle", à une esquisse de scénario policier ou d'espionnage, le film de Godard est le reflet d'une mise en scène et d'un mode narratif atypiques et anticonformistes, relevant tout à la fois de la facétie et de l'expérimentation, en même temps qu'il est le support d'un débat polémique sur l'Algérie. De cette dialectique complexe et parfois obscure, où se mélangent, dans une expression à l'emporte-pièce, aphorismes divers, références culturelles et, tout de même, considérations politiques sur les "évènements", se détachent plus clairement certains thèmes, telle la nécessité ou non de s'engager dans un camp ou dans l'autre, telle la torture.

    On retrouve dans "Le petit soldat" le cheminement erratique, du moins désorienté, du personnage central dont Godard commente lui-même les déplacements et les pensées. On y retrouve aussi l'héroine étrangère à l'accent charmant, notamment dans une scène rappelant la scène de "la chambre" d' "A bout de souffle", entre Jean Seberg et Belmondo. La familiarité de Forestier (Michel Subor), dans ses raisonnements et ses questionnements, notamment sur les femmes, avec les rôles godardiens de Belmondo est évidente.
    Masteroftheghouls
    Masteroftheghouls

    6 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2023
    Le petit soldat de Jean Luc Godard est comme beaucoup de ces films, une réflexion à voix haute de notre propre condition et c'est ce qui fait selon moi, tout le charme de son cinéma. Chacun de ces films ce ré-invente sans cesse dans sa réalisation, sur des sujets et des symboles sagement employé pour développer son propos et une réflexion. Personnellement j'ai eu beaucoup de mal avec son cinéma en tant que jeune adulte, souvent très bavard, les métaphores employés par le maître m'on souvent fatigué s'en jamais me convaincre.Mais c'est vrai qu'aujourd'hui devenu plus adulte j'ai parcouru avec une certaine curiosité ses œuvres intemporelles, je re-découvre Godard sous un œil neuf, et c'est avec un plaisir sans retenu que j'amuse à déchiffrer alors les réflexion pleine de sens d'un homme très en avance sur son temps. Il était donc grand temps de ce plonger dans tout ces films emblématiques je n'avais toujours pas vu, dont le petit soldat.
    Souvent vu comme son premier film politique, je dirais seulement que c'est le premier à l'aborder de manière évidente la politique au premier plan, car pour moi tout l’œuvre de Godard est politique et sociale, l'un de va pas sans l'autre dans le petit cabinet d'étude du maître. Nous suivons donc les péripéties de Bruno, un espion infiltré au service de la France qui comprend progressivement que ces idées finissent systématique par être trahie par les manipulations et la pressions de ces supérieurs. Devant cette réalité, l'homme sent son idéal ce salir et son libre arbitre lui échapper. Bruno décide donc, de jouer le jeu le temps qu'une opportunité se présente pour reprendre sa vie en main, opportunité représenté par une femme, avec laquelle il espère de toute ces forces fuir un milieu qui ne correspond en rien à sa motivation première.
    Le petit soldat voulais servir sont pays pour une noble cause et se retrouve finalement à être sacrifié dans les rouages d'une machine opaque dont la finalité n'a plus rien de noble. Manipulation et sens de nos actes sont cesse remis en question par Bruno qui finira au travers de son histoire par nous dévoiler la problématique suivante : L'enfer est pavé de bonne intention. Est-il seulement possible de sortir de cet enfer ? Un film phare qui en dit beaucoup sur notre rapport aux valeurs mais aussi sur la constatation terrible, d'être enfermé un piège : celui de notre société d'après guerre, obligé de servir les intérêts de nos alliés américain au dépend de notre âme.
    Estonius
    Estonius

    3 290 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 avril 2022
    Dés les premières minutes on est ébahis, c'est quoi ces voitures dont on n'entend pas les moteurs ? On comprend que le film est entièrement postsynchronisé mais sans les bruits de fond ! C'est quoi l'intérêt ? Sinon Godard invente un nouveau type de tueur, le tueur qui nous débite une référence culturelle toutes les cinq minutes, même quand ce n'est pas le moment. Godard lit beaucoup, il prend des notes, et se dit "Tiens c'est pas mal je vais le citer dans mon prochain film !" Si au moins c'était pertinent ! Quant à l'histoire, elle n'a rien de passionnante, c'est mal joué, verbeux (quand je pense que certains s'extasient sur le monologue final !) Bref, pas grand-chose à voir ! Anna Karina, me direz-vous, très belle dans ses premières apparitions après ce n'est plus ça ! La même année sortait "Le Trou" (Jacques Becker), "Les yeux sans visage (Franju), ça au moins c'était du cinéma. J'ajoute un étoile pour le fond, mal exposé selon moi, mais l'intention était louable.
    Sabine
    Sabine

    9 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2022
    De très jolis plans, notamment de nuit, une séance de shooting exceptionnel, entre Anna Karina éblouïssante et Michel Subor que je découvre là, quelques phrases percutantes de la voix off : voilà ce que je retiendrai de ce film. Il est rythmé, élégant, mais inégal. L'aspect politique ne m'a pas passionné... Pas mon film préféré de Godard. Mais heureuse tout de même de l'avoir vu, ne serait-ce que pour Anna Karina.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 111 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2022
    Un peu divisé concernant Le petit soldat. D’un côté, je trouve que le film a encore beaucoup de charmes et certains plans sont très beaux malgré son noir et blanc assez sombre. Je trouve aussi les dialogues très bien écrits et le fait qu’on entende souvent la voix intérieure du personnage principal fait qu’on a vraiment l’impression d'être dans sa tête et de ce point de vue, je trouve que c’est un film qui parait assez introspectif et cela lui donne une certaine touche de crédibilité. Pour autant et malgré ces qualités, je n’ai pas été totalement emballé car Le petit soldat manque déjà cruellement d’ambiance. Quasiment aucun bruit ambiant peu importe la scène, et des personnages pas toujours très audibles. Ça vient complètement gâcher l’immersion dans l'œuvre malheureusement. Ensuite, je trouve aussi le rythme du film sans doute un peu trop lent, il ne se passe finalement pas grand chose et j’ai fini par m’ennuyer devant. Bref, même si je ne suis pas fan, il se dégage une certaine classe de ce film et pour ceci, je n’hésiterai pas à essayer de regarder + de la filmographie de Godard, d'autant plus que ce n’est pas son meilleur film apparemment.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 487 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Godard est à son pire lorsqu'il s'amuse avec les conventions sociales et cinématographiques combinant sa nature fantaisiste avec son commentaire social. Le petit soldat se la joue sérieux et c'est dommage car Godard ne sait pas faire ça. Il ne peut pas créer de suspense c'est contraire à sa nature. Même une scène censée susciter une émotion chez le spectateur comme la séquence de torture se déroule si lentement et à un rythme si décousu qu'on finit par ne plus rien ressentir si ce n'est pas déjà fait bien avant. Ce qui aurait pu être une grande déclaration sur la corruption des deux côtés de la pensée la gauche et la droite et le manque d'idéaux dans la politique moderne devient juste un désordre ennuyeux envahissant et beaucoup trop long. Les amoureux de Godard défendront Godard jusqu'à la mort même lorsqu'il réalise quelque chose d'aussi mauvais que ça. Il y a une raison pour laquelle ce film est impossible à trouver c'est que personne ne veut le regarder...
    Roub E.
    Roub E.

    940 abonnés 4 980 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2021
    Film éminemment politique de Godard qui le verra censuré pendant plusieurs années du fait de la guerre d’Algérie. Si on ne peut que signaler son engagement notamment dans l’évocation de la torture que reste t’il de ce film aujourd’hui? Et bien un film que j’ai trouvé verbeux j’ai eu du mal à croire à ce tueur qui fait une citation philosophique ou culturelle toute les deux phrases (son monologue final m’a achevé), d’une manière générale peu de personnages m’ont convaincus. J’ai bien senti que ce qui intéressait Godard c’étaient les concepts qu’il évoquait comme l’engagement politique justement, la liberté ect mais comme je n’ai pas cru aux personnages qui les évoquent ou qui les représentent je suis resté en dehors du film. Et puis je l’ai trouvé confus comme s’il se perdait dans ses réflexions et qu’au final il ne savait plus de quoi en tirer. Dans ma découverte du cinéma de Godard ce petit soldat ne me laissera pas un grand souvenir.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2020
    « Le petit Soldat » de Jean-Luc Godard tourné en 1960 n’est sorti que 3 ans plus tard du fait de la censure liée à la guerre d’Algérie. J’avoue ne pas avoir fini de visionner ce film – ce qui est très rare – tant il est lent avec un montage quelque peu décousu et surtout des dialogues pseudo-intellectuels enrichis d’allusions à Cocteau, Mme de Staël, Paul Klee, Modigliani… Le sujet n’était en lui-même pas inintéressant mais dès son second long-métrage Jean-Luc Godard se réserve à ses initiés !
    Hal9000
    Hal9000

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 août 2020
    Des questions essentielles sur l'engagement et la trahison sur fond de guerre (d'Algérie, mais c'est secondaire).
    Hulufo
    Hulufo

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2020
    "Je ne savais pas si j'étais heureux d'être libre ou libre d'être heureux", ces simples mots résonneront en moi pour toujours, comme le feu perdure dans le cœur du phénix. "Le Petit Soldat" est tout simplement le chef d'œuvre se tapissant dans l'ombre de la filmographie de Jean-Luc Godard. L'un des premiers film à traiter du non sens de la guerre d'Algérie et de la cruauté des services secret Français et du FNL. Mais le vrai thème du film se cache véritablement sous l'air mystérieux de son protagoniste, Bruno, un jeune homme en quête d'existence et de liberté. Oui il est question d'art dans ce film, la peinture, la littérature, le cinéma, la photographie... Chacun de ces mots, incarne le battement de notre cœur et reviens nous hanter sous la forme d'une citation devenu aujourd'hui, légendaire : "La photographie c'est la vérité, et le cinéma c'est la vérité 24 fois par seconde". Que dire de plus, je vous laisse découvrir avec entrain ce bijoux artistique doté d'une mise en scène magnifique et d'une photographie en noir et blanc, digne des plus grands, qui feront sans aucun doute trembler vos cœurs. La direction artistique et le génie de Godard donne une âme et une saveur bien particulière, que l'on retrouve assurément, chez les plus grands chef d'œuvre du cinéma.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    101 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2020
    Tourné en 1960 dans la foulée du fondateur À bout de souffle, le second long-métrage de Jean-Luc Godard ne sortit qu’en 1963 car frappé par la censure. Film à la morale ambiguë, Le petit soldat nous embarque dans l’histoire d’un déserteur expatrié en Suisse qui, en pleine guerre d’Algérie, travaille sans grande conviction pour un groupuscule d’extrême droite anti-FLN. Quelque année avant sa bien plus tranchée Chinoise, JLG ne prenait réellement position pour aucun des camps (sauf pour celui de la beauté d’Anna Karina, sublimée dans un rôle néanmoins un peu cruche), montrant des pratiques inhumaines chez les uns comme chez les autres, et prêtant au personnage principal des propos ostensiblement contradictoires, proches d’un anarchisme de droite. La mise en scène, d’une liberté folle, est magistrale.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2017
    "Le Petit Soldat" est le second film de Jean-Luc Godard, qui vient immédiatement après le triomphe artistique de "A Bout de Souffle". C'est aujourd'hui un film un peu oublié, souvent considéré comme mineur au sein de l'impressionnante filmographie de (celui qui n'était pas encore...) l'ermite de Rolle. Pourtant en 1960, Godard y décrit de manière claire, agressive même, le combat sordide de l'extrême droite contre les agents du FLN en France et en Suisse. Il y montre les pratiques de tortures et d'assassinats qui fleurissaient. Et surtout il y explique que la France ne pourra jamais gagner cette guerre injuste. Du coup, "le Petit Soldat" subira un temps les foudres de la censure. Stylistiquement, le film est moins révolutionnaire que son illustre prédécesseur, même si la mise en scène de Godard, souvent très inspirée, tranche radicalement avec les pratiques de l'époque, et si la fougue de la jeunesse irradie encore le film. Bien sûr, Subor n'a pas le dixième du charisme de Belmondo (qui aurait changé la face du cinéma s'il avait seulement tourné plus régulièrement avec Godard !), et la post-synchronisation laxiste déréalise complètement des scènes qui auraient gagné à exprimer plus de tension. Heureusement, le film restera dans les mémoires grâce à deux scènes magiques, godardiennes en diable : la séance de shooting avec une Anna Karina dont on tombe instantanément amoureux, quitte à payer 50 dollars, et un superbe monologue de Subor qui permet pour la première fois (?) à Godard de faire preuve, non sans pugnacité, de cette virtuosité avec le langage et avec les concepts qui deviendra sa signature.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    Pour aimer ce film, il vous faudra connaître Genève, la politique de la IVème République, la philosophie, le peintre Paul Klee, le FLN, la guerre d’Algérie, et, si possible, ces 6 thèmes à la fois. Ce n’est ni une jalousie, ni une exagération : pour aimer Godard, il faut être un intellectuel cultivé anarchiste (de droite ou de gauche). Il ne se passe pas 5 minutes sans une référence « culturelle » : une couverture de livre, une citation d’écrivain, un trait de philosophie. Pendant le film, j’ai été obligé de sourire en me rappelant les parodies comiques de ce cinéma intello par les Inconnus, où Bourdon, maquillé en Daniel Toscan Séplanté, commentait : « C’est époustouflifiant. »
    Ce film est décevant pour une autre raison : on croirait une version politique d’A bout de souffle, le précédent film de Godard, plus réussi. Les scènes de torture dans la salle de bains réservent le film aux adultes.
    Le seul mérite de ce film, c’est le courage de Godard : sortir un film politique qui ne plaira pas à De Gaulle. Le président a censuré le film le temps de la guerre d’Algérie. Savez-vous pourquoi ? Regardez (ou écoutez) seulement la discussion à 1h11. En revanche, j’ai bien aimé le coup du rond, du triangle et du carré. Et la beauté d’Anna Karina (Véronika), future femme de Godard (là, il a vu juste). Mais la gaffe, c’est une russe avec l’accent anglais de Jane Birkin ! Hommage au cameraman recadrant sans cesse le visage de l’acteur qui parle ; sauf que c’est agaçant. Pour ne rien arranger, les acteurs se ressemblent : les mêmes visages avec une grosse moumoute brune. Du coup, on ne sait plus qui est Bruno le nationaliste, qui sont ses complices et qui sont les arabes ! Enfin, écoutez les dialogues, surtout entre Bruno et Veronika et comptez le nombre incroyable de contradictions, de « Je ne sais pas » : pour moi, c’est épuisant…

    On ne peut pas faire différent juste pour faire différent. Godard n’est pas un bon réalisateur ; c’est un bon penseur. Beaucoup de théorie politique et peu de pratique de la guerre. Godard, c’est le petit soldat.
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2014
    La censure qui recula de trois ans la sortie en salles du film fait facilement oublier que Le petit soldat a été réalisé dans la foulée d’A bout de souffle, le premier film reconnu de Jean-Luc Godard qui le rendit aussitôt incontournable. Avec le recul, on se rend compte à quel point le réalisateur aura, dans la suite de sa carrière, davantage poursuivi dans la voie stylistique de ce second film que du précédent, avec, sur le fond, le poids de l’engagement politique de l’auteur et, sur la forme, une voix-off en continu visant à développer, de façon bien trop explicative, la psychologie du personnage. Le film est en effet une œuvre qui réussit non seulement à évoquer le sujet tabou de la guerre d’Algérie mais aussi à en dénoncer les exactions des deux partis sans chercher à prendre position. Le réalisateur y poursuit plus avant sa technique entreprise dans A bout de souffle qui, en juxtaposant une bande son sur une piste vidéo muette, a tendance à rendre les images factices. Outre les doutes de son anti-héros vis-à-vis de la mission de tueur au profit de l’OAS et de ses sentiments envers la belle Veronica (belle car interprétée par Anna Karina), Godard parle de cinéma et en donne, au détour d’une réplique devenue culte, une définition (« La photographie c’est la vérité, et le cinéma c’est 24 fois la vérité par seconde») qui sera peut-être ce qui restera de plus mémorable à propos de ce long-métrage trop bavard pour être passionnant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    707 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Dans ce que j'ai vu de Godard, j'adhère plutôt à son cinéma malgré quelques déceptions (Le Mépris et Made In USA notamment) et il est clair que "Le Petit Soldat ne fait pas parti de ses déceptions. Malgré un rythme assez lent, on ne s'ennuie pas et Godard nous captive de bout en bout. L'écriture est d'excellente qualité et notamment les dialogues. On suit Bruno Forestier, réfugié en Suisse après avoir déserter l'Algérie, il travaille pour un groupe d’extrême droite, et il sera testé par ses proches. La deuxième partie du film est supérieur à la première même si cette dernière n'est pas désagréable. La mise en scène de Godard est vraiment originale et impeccable et certaines scènes sont superbe. Les thèmes abordés sont vraiment intéressant et Godard arrive bien à nous y immerger et à nous y intéressé et finalement on n'en sort pas indifférent. Coté interprétions, c'est plutôt bien, il n'y a pas grand-chose à dire, on remarquera Anna Karina dans un de ses premiers grands rôles. Un bon film, assez sombre et qui ne laisse pas indifférent.
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