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    Good One
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Good One" et de son tournage !

    Cannes 2024

    Ce film est présenté à la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes 2024.

    Un double à l’écran ?

    La réalisatrice a voulu explorer de nombreux aspects de son caractère et de son passé à travers le personnage de Sam. Issue d’une famille de huit enfants, India Donaldson a pu passer certains moments privilégiés avec son père, en faisant du camping ou des road-trip. C’est ce qui l’a incité à placer son action dans ce lieu et à lui octroyer des traits de sa personnalité qui lui sont propres, comme elle le dit :

    "Adolescente, je me sentais obligée d’être 'une fille bien'. Je cherchais toujours à maintenir la paix, à faire plaisir, à mettre les autres à l’aise. Finalement, pour me construire, j’ai dû faire l’effort de sortir de ce schéma. Écrire et étoffer le personnage de Sam m’a permis d’explorer ce trait de mon caractère contre lequel je lutte encore en tant qu’adulte."

    Premiers pas

    Après trois courts-métrages, Good one est le premier long-métrage d’India Donaldson.

    Genèse

    La réalisatrice a eu l’idée de Good One alors qu’elle était confinée pendant la pandémie avec son père, sa belle-mère et ses deux demi-frère et -sœur adolescents. Elle confie : "J’ai été inspirée par l’idée que, dans un huis clos, les dynamiques internes à une famille se retrouvent exacerbées, jusqu’à produire, parfois, des situations comiques."

    Mineure au talent majeur

    India Donaldson souhaitait une inconnue pour camper le personnage de Sam. Après l’audition de Lily Collias, elle a immédiatement eu un coup de cœur pour son jeu. Le hic ? La jeune actrice avait 17 ans, et le budget de Good One ne permettait pas d’embaucher une mineure. La réalisatrice a donc attendu un an que la comédienne atteigne la majorité pour tourner son film.

    Lentement mais sûrement

    À l’inverse de nombreux films, le point de bascule de Good One apparaît au bout d’une heure, afin que, selon la réalisatrice, le spectateur puisse avoir eu le temps de s’attacher aux personnages. Ce chamboulement arrive d’ailleurs au terme d’une scène qui dure treize minutes.

    Dans la nature

    Le tournage s’est déroulé sur douze jours, majoritairement lors d’un trek dans le nord de l’État de New York. L’équipe s’est ainsi adaptée à son environnement pour tourner quasi-exclusivement en lumière naturelle, même si elle a dû faire face aux conditions météorologiques parfois difficiles, aux tiques et à la fumée des incendies de forêt !

    Un hymne féministe

    India Donaldson a voulu montrer dans Good One la manière dont une adolescente lesbienne se fait broyer mentalement par son père et son ami et réduite à ce que l'on attend d’une femme, comme elle le raconte : "Une de mes amies m’a dit : ‘Ton film montre ce que signifie être une fille, une interminable série de corvées.’ J’ai beaucoup aimé sa manière d’exprimer son ressenti. Le quotidien de cette jeune lesbienne de 17 ans est à mille lieues de celui de son père – et elle commence à se rendre compte de ce gouffre. Les deux hommes ne lui laissent aucun répit, ni physique ni émotionnel."

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