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    Par-delà les silences
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    Julien
    Julien

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2024
    En prise directe avec la matière picturale et les éléments naturels dans laquelle la peinture de Charles Belle se déploie parfois, François Royet a su trouver la juste distance pour capter à la fois l' âpreté du travail créateur du peintre et la délicate singularité du geste artistique qui l'inaugure. C'est une œuvre documentaire rare à laquelle le spectateur assiste, plongé au cœur de l'acte créateur dans un temps suspendu. Seul petit bémol, une présence musicale trop appuyée qui n'était pas nécessaire à mon sens. Merci pour ce beau moment et cette découverte.
    LaurenceC
    LaurenceC

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2024
    Un film magique, à voir absolument !
    François Royet nous fait entrer dans le temps du peintre. Il nous confronte à la bagarre de l'homme avec la matière, les matières : les arbres, le vent, la pluie, un chou, un bœuf, la toile, la peinture, les seaux, pinceaux, brosses, balais... Avec cette force impalpable mais tellement présente qui pousse le peintre à revenir sur l'œuvre, à s'inventer d'autres défis, à continuer encore et encore...
    François Royet et Charles Belle, le regard d'un cinéaste sur l'œil d'un peintre.
    AS69
    AS69

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Francois Royet nous permet d’approcher la puissance et dynamique créatrice de Charles Belle. Ce film qui nous permet de découvrir l’effort de recherche, l’intensité , les gestes et choix de Charles Belle qui peint des toiles immenses et en même temps jamais assez grandes pour exprimer toute son émotion. C’est une chance unique de voir se faire ainsi dans son atelier, mais aussi en pleine nature des des toiles fortes, aux couchent de couleurs qui racontent elles aussi des histoires.
    Cette creation est toujours en travail, en réflexion et ne semble jamais s’arrêter. Le film sans commentaire, avec une camera discrète et en même temps très proche nous fait ressentir chaque geste, chaque coup de pinceau.
    C’est une aventure et découverte dur la création qui est passionnante.
    Reine-des-prés
    Reine-des-prés

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2024
    L'amour de la peinture, des images. La sensibilité de deux hommes uniques, et profondément sensibles. Un moment de grâce, un voyage hors du chaos du monde. Une fenêtre à enjamber, pour s'extraire de sa porte mentale close. Vu à Besançon à sa sortie.
    Florianne
    MNB
    MNB

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2024
    Vu Par delà les silences en avant première à l'auditorium du Louvre. Ce film est une splendeur qui fait un bien fou. C'est beaucoup plus qu'un documentaire. C'est une œuvre en soi qui nous fait voyager au cœur de la création picturale de Charles Belle, grand peintre de grands formats audacieux, plus connu àl'étranger qu'en.France. Tous nos sens sont sollicités. Le son, l'image sont de très haute tenue. Un voyage en peinture et en nature. Lors de lavant première à Paris les spectateurs etaient tous enthousiastes. A ne pas manquer!
    Martinecouttelin
    Martinecouttelin

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2024
    Par delà les silences : vu en avant première.

    Oui, le cinéma est un art. Si vous êtes sceptique, courez voir "Par delà les silences" de François Royet. De cette peinture tout est dit et surtout non dit. De l'art de créer des images, tout est offert aux spectateurs : la liberté et les silences ; une autre manière de se sentir vibrant et unique. Un film inclassable et une manière de filmer inédite. Il y a indéniablement un avant "Par delà les silences" et un après.
    Patricia Realmusik
    Patricia Realmusik

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2024
    Magnifique profond surprenant ! Beaucoup d’émotions ressentis au delà des images filmées et des peintures révélées .ne passez pas à côté si vous êtes un amoureux de la nature Nature Humaine et la Nature . en ce moment jusqu’au 11 septembre tous les jours et jusqu’au 24 septembre le mardi uniquement au 30 rue Saint André des arts rencontre avec le réalisateur et le peintre les week end Je vais le revoir pour une 2de fois ce week-end afin de rencontrer également le peintre Charles Belle
    Hugo
    Hugo

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    J' ai vu ce film au Louvre, au festival international du film sur l'Art, une plongée dans la peinture, un film bouleversant... ! A ne pas manquer! je l'ai revu au St André des Arts hier! toujours aussi touchant ! Allez y !
    Muguettealleaume
    Muguettealleaume

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Par-delà les silences, François Royet, 2023.

    Quand le temps fait tout à l’affaire : soient un peintre contemporain, Charles Belle, et un réalisateur, François Royet, qui travaillent côte-à-côte et au long-cours. Un tournage hors-normes qui dure 16 ans pour essayer de capturer l’énergie créatrice de Charles Belle.
    Je suis sortie de ce film éblouie et sonnée.
    Je ne peux pas parler de documentaire, car le terme est étriqué, inadapté à la magie visuelle des œuvres de Belle et à la manière dont le réalisateur tente de saisir l’instant, toujours recommencé, où le motif se déploie et se métamorphose sur les toiles de l’artiste. On assiste à la naissance d’un monde : là se jouent toute une cosmogonie, une alchimie de la couleur.
    Dès la séquence d’ouverture, nous sommes conviés à pénétrer dans l’atelier du créateur, par-delà l’écrin de végétation, un peu comme dans les contes de fée, dans la forêt, où le feuillage sert autant à cacher qu’à révéler un lieu interdit et enchanté. La lumière jaillit de l’écran de cinéma, comme elle nimbe cette coupe d’oignons, modestes, si modestes, dont l’aspect quotidien apparaît, disparaît, transparaît, œuvre au noir, sous l’œil bleu de Charles Belle. Car l’artiste s’attache à la nature, non, je ne devrais pas dire s’attacher, mais se détache d’elle : si le projet initial est de peindre un oignon, une feuille de chou, de laurier, de figuier, de l’herbe, des arbres, un taureau (le dénommé Balou), le temps à l’œuvre dans ces toiles donne la part … Belle au geste de l’artiste : coups de brosse, de spatule, jet de peinture et traînées de pinceau, traits d’encre de Chine. Le sujet se perd à dessein sous les strates successives et le tableau sous le tableau sous le tableau, etc., s’affirme palimpseste d’une image manquante, fantôme, mais continuant à infuser et à hanter l’œuvre. Le peintre, homme de peu de mots, mais cela les rend d’autant plus précieux, dit lui-même qu’il faut sentir plutôt que voir. Par-delà le visible donc, et par-delà les silences, l’espace se métamorphose en durée, celle du geste créateur, celle aussi des œuvres que Charles Belle soumet aux éléments naturels. Il n’y a pas chez lui cette posture un peu romantique, un peu faustienne de l’artiste qui surplombe et domine les éléments ; au contraire, dans son Haut-Doubs natal, le peintre expose ses grandes toiles au vent, à la pluie, à la neige, au soleil, au temps qui passe : leur patine est naturelle, au sens premier du terme. Dressée au sommet de la montagne ou entre deux sapins au creux d’une combe, la toile figurant d’emblée un arbre, devient le dess(e)in du temps et du peintre qui vivent en symbiose. Alors l’avers de l’œuvre a autant d’existence que son revers, comme au cinéma, quand le hors-champ est aussi important que le cadre, ou comme pour ces retables flamands dont l’arrière des volets nous offre un supplément de beauté.
    Les images de François Royet nous invitent à méditer sur cette infinie dualité entre visible et invisible : la caméra tourne, enregistre, mais se heurte toujours à l’idée que la fin est sans fin. Alors quand les œuvres de Charles Belle sortent de leur milieu originel pour être exposées dans les musées, il m’a semblé qu’on leur faisait violence comme si on les arrachait de leur terreau natal.
    Charles Belle vit pour créer, même s’il doit créer pour vivre, loi du marché oblige …
    Tant de mots pour ce qui est ineffable …
    Cependant, il me fallait bien tenter de vous inciter à aller voir ce film. A Paris, au cinéma Saint-André des Arts, et en province, je l’espère, je le souhaite, dans les réseaux Art et Essai.

    « Mes forêts sont de longues traînées de temps
    elles sont des aiguilles qui percent la terre
    déchirent le ciel
    avec des étoiles qui tombent
    comme une histoire d’orage
    elles glissent dans l’heure bleue
    un rayon vif de souvenirs
    l’humus de chaque vie où se pose
    légère une aile
    qui va au cœur
    mes forêts sont des greniers peuplés de fantômes
    elles sont les mâts de voyages immobiles
    un jardin de vent où se cognent les fruits
    d’une saison déjà passée
    qui s’en retourne vers demain »
    Hélène Dorion, Mes Forêts, 2021
    natvan
    natvan

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Entrer dans son intimité face à ses créations est un privilège que Charles Belle a bien voulu, grâce à François Royet, partager avec nous et je les en remercie. L’image nous transmet toute l’émotion, la recherche au fond de soi de l’inspiration, les heures passées face à la toile, la douleur, la fatigue, le bonheur…. J’espère prochainement pouvoir faire découvrir ce magnifique film à mes amis qui ont eux aussi pu admirer les œuvres de Charles Belle. A quand la prochaine projection ? Merci pour ce beau cadeau. À bientôt, je l’espère !
    Ateliergiraud
    Ateliergiraud

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2024
    On n'a pas tous les jours la chance de pénétrer dans l'intimité d'un artiste, au travail, dans son atelier. Cette formidable proposition nous est donnée tout au long de ce film.
    Nul besoin de connaitre la peinture ou bien de s'être confronté à l'acte de peindre. Vous serez séduit et trouverez que, le temps d'un moment, la temporalité se voit réduite à son minimum tant vous auriez souhaité que cela dure plus longtemps.

    Seule votre curiosité est attendu afin de cheminer avec le peintre à la rencontre de sa peinture, son acte de peindre tout en entrant dans son rapport au temps et au monde. Le sujet en est la nature. En surgissent des images qui, emplies de mystères et de poésies, nous offrent la possibilité d'entrevoir notre réel par le biais des émotions. Celles qui habitent le peintre et surgissent en nous.

    La temporalité s'écoule œuvrant au fil des saisons alors que le film invite à dépeindre 16 ans de travail. Le cheminement partagé entre le peintre et le réalisateur est celui de la mise au monde continuelle des images. Seul le montage en est différent puisque le peintre réunira ses œuvres pour une exposition alors que le réalisateur les assemblera pour notre plus grand plaisir en réalisant ce film.

    Le son et la musique s'invitent et complètent admirablement ce voyage. Des bruits de nature, de vie, le téléphone qui sonne, ou le peintre se parlant (en quelque mots très cours) à lui-même, se marient avec la musique pour ne former qu'un. Ils en traduisent tout l'aspect cognitif dont relève un tel travail tel que la concentration, la mémoire, la flexibilité, mais aussi toute la sensibilité et les émotions qui l'habitent. Autant de strates qui configurent toute la complexité des gestes, des choix du peintre et leurs mises œuvres cinématographiques par le réalisateur. Une complexité qui se révèle à nous le plus simplement du monde.
    Un "miracle"...
    La Lue (La Lue)
    La Lue (La Lue)

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2024
    Un film bouleversant, qui questionne sur le processus de création et qui provoque l'irrésistible envie de créer aussi. On en sort transformé.
    Lhomme-rolot Didier
    Lhomme-rolot Didier

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    Un film où l'on peut simplement s'ouvrir à des techniques ou à une esthétique serait un piètre documentaire. Francois Royet nous épargne ce piège et nous propulse minutieusement dans les méandres de la création. L'engagement physique de Charles Belle est à
    couper le souffle. Nous sommes tour à tour témoins des doutes, des échecs, et des dénouements parfois
    surprenant qui jalonnent le quotidien solitaire d'un chercheur. Le peintre trouvera-t-il le repos... ?
    Francoise Huguet
    Francoise Huguet

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2024
    Rare !
    Quand la complicité artistique permet d'être au coeur du travail de Charles Belle ! La présence discrète du réalisateur , son regard créatif nous permettent de comprendre la démarche du peintre
    Sylvie P.
    Sylvie P.

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2024
    Tous les amoureux de la peinture devraient voir ce film. Tenter de montrer le travail de la peinture, et cela durant plus de 15 ans, montrer la matière, les outils, comment la toile prend forme à travers le temps la gestuelle et les superpositions de peintures. Le réalisateur se prend au jeu et nous restitue le portrait et le grand talent de l'artiste Charles Belle, avec une belle justesse. Un très beau voyage hors temps.
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