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I'm A Rocket Man
282 abonnés
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1,5
Publiée le 14 octobre 2024
Pfff que ce film est mauvais... pourtant j'étai très excité par le fait de voir un film tiré d'une œuvre de Tennessee Williams, avec Marlon Brando mais j'ai été bien refroidi ! Bah oui car l'histoire ne m'a pas accroché, les dialogues non plus, les personnages encore moins (surtout celui de Carol qui m'a exaspéré au plus haut point) et surtout j'espérait très fort une belle histoire d'amour entre le vagabond et une des deux vieilles femmes (car mon fils et sa chérie plus vieille étaient là & l'espéraient fort aussi) mais c'est resté plat & ennuyeux et j'ai trouvé la soirée fort longuette ! Et bah c'est raté pour Mr Brando ! Une petite pensée pour Sacheen !
Devant la discrète caméra de Sidney Lumet, les tourmentés Marlon Brandon et Anna Magnani donnent magnifiquement corps au texte de Tennessee Williams. Le film a vieilli mais l’interprétation demeure très forte.
"The fugitive kind". Tout n'est pas parfait, comme le final, mais aussi quelques dialogues longs et un ensemble parfois un peu lourd. Néanmoins, ça reste efficace, Lumet usant d'un véritable savoir-faire et sachant faire confiance à Brando pour porter le film sur ses épaules. De plus, il bénéficie d'une très belle photographie en noir et blanc, tandis qu'il arrive quand même, à rendre l'évolution des personnages intéressante. Loin d'être une oeuvre marquante, le film dégage tout de même un léger sentiment de fascination, avec un Brando magnétique ainsi qu'une certaine maîtrise de la part du metteur en scène.
Aucun regret d'avoir traversé Lyon pour découvrir ce film rare. Brando est époustouflant de la première seconde à l'image finale, dans laquelle il n'est d'ailleurs plus là! Face à la Magnani, parfaite en fille d'italien martyr des milices KKK ou assimilés et à la blonde Joanne Woodward, découverte en cette occasion et parfaite dans son rôle de fille de bonne famille paumée et en pleine révolte. Lumet met en scène les longs dialogues de T. Williams, sa poésie, sa peinture d'un garçon sauvage désenchanté, parlant avec grâce d'un oiseau bleu qui ne se pose jamais que pour mourir. Lumet dresse un portrait noir d'une population raciste du sud. Ni violence, ni sexe à l'écran mais l'effet aussi fort dans le récit de ce qui se passe dans les chaumières et les bayous. On devine les électeurs de Trump soixante ans auparavant, rien de changé sous le ciel du sud américain. Un portrait au vitriol, des personnages tragiques portés par des acteurs d'exception. cinéma - mars 2024
Marlon Brando incarne Val, un musicien qui fuit la Nouvelle-Orléans pour éviter la prison. Il atterrit dans une petite ville du Sud, et désireux de se poser, accepte de travailler comme employé dans un magasin de vêtements. Mais entre une jeune femme locale névrosée, et la propriétaire écorchée du magasin, les choses ne seront guère faciles ! Sidney Lumet adapte un pièce de théâtre de Tennessee Williams, et livre ainsi un film assez statique, se reposant principalement sur ses dialogues et ses acteurs. Car si la mise en scène est solide (avec notamment de jolis éclairages), on ne peut pas dire que l'intrigue avance à grand pas. Celle-ci contient même des lenteurs. Néanmoins, dès les premières minutes avec ce plan-séquence sur le protagoniste, ce personnage joué par Brando est posé et phagocyte l'écran. Un jeune homme à l'allure et la beauté insolente qui ne demande qu'à rester tranquille, et qui sera secouer par tous. Face à lui, Anna Magnani est surprenante en commerçante dont le passé révèlera peu à peu de nombreuses douleurs. Un drame intéressant.
Beaucoup de surface, trop de faux semblants mais néanmoins ce quatrième long métrage de Sydney Lumet possède une réelle consistance. La toile de fond de cette histoire force le cadre, les horizons se dessinent et trouvent pleine mesure après la première demi-heure. Les interprètes se dévoilent aussi passé un certain laps de temps, les masques se gomment lorsque les petits jeux s’atténuent. Marlon Brando tout en posture et en charme contribue grandement à la réussite du film. L'expression est certes galvaudé mais si apprêté que oui, " Il crève l'écran ". J'avais lu quelques avis négatif concernant Anna Magnani et je les trouvais fortement injustes jusqu'au dernières minutes mais il est vrai qu'a la fin elle en fait un poil trop ... Dommage car ces excès abîme sa présence et son personnage. Cette fin est toutefois quelque peu raté à force de vouloir trop en faire, de tout conclure à travers se grand déballage qui ternisse en soi le film. Pour finir, il est pressant pour moi de découvrir quelque autres films de Sydney Lumet. Après avoir revu 12 Hommes en Colères et Serpico se long métrage conforte ma haute opinion de ce cinéaste. Un Après-Midi de Chien sera surement la prochaine étape ...
Film de Sidney Lumet, adaptation d'une pièce de Théâtre de Tennessee Williams, et ça se sent quand même : beaucoup de dialogues, même s'ils sont de qualité, une ambiance petite ville du sud des Etats-Unis, des êtres souvent désespérés et malheureux. Nous avons là une sorte de tragédie, sans suspense, on devine très vite que tout ça va virer au cauchemar. De fait. Il y a trop de longueurs, mais la réalisation est moyenne ainsi que la photographie, souvent trop sombre. Les personnages sont un peu trop stéréotypés, les acteurs sont bons, surtout certains personnages secondaires. Ce n'est pas un grand film de Lumet.
Après quelques ennuis avec la justice, Val Xavier, un musicien, décide de quitter la Nouvelle Orléans pour prendre un nouveau départ... Il arrive dans le Mississipi, où il trouve un emploi dans le petit magasin de Lady Torrance... Ce film réalisé par Sidney Lumet est l'adaptation de la pièce de théâtre de Tennessee Williams, "Orpheus Descending". L'histoire est magnifique, touchante et les prestations de Marlon Brando et Anna Magnani sont vraiment superbes. A voir et à revoir.
Une sorte de mix entre un tramway nomme désir et la poursuite impitoyable. La profondeur des dialogues est parfois surprenante et le scenario emporte plus loin que prévu. Franchement bien.
L'homme à la peau de serpent ou (The fugitive kind, le genre fugitif).
Encore une fois une pièce de théâtre qui devrait fuir les plateaux de cinéma tant l'adaptation et le changement de peau opère péniblement et parfois très mal. Bien sur le jeu incroyable de Brando , toujours étonnant et d'une économie de moyens jamais égalé (même par Noiret à la fin de sa vie) sauve le visionnement du film. Magnani est bonne, intense, italienne, un peu trop parfois mais, oh stupeur,il y a quelques répliques où elle sonne carrément fausse. Woodward quant à elle passe du désespéré au ridicule comme un serpent inconscient de ses mutations. Le reste est ancré dans une époque et le tout vieillit mal, à peine sauvé par la dextérité de la plume tragique de Tennessee Williams. Et même ce tragique par moments nous semble lourd et ridicule à travers l'oeil empoisonné d'une caméra qui pourtant sait se faire assez économe de gros plans venimeux qui auraient dans ce cas tout gâché (n'en jetez plus l'écran est plein.) Je me demande si la pièce tient la route après toutes ces années! J'en doute tant Ionesco et Beckett ont tout bouleversé! le tragique est toujours ridicule ! (Beckett) Pour le jeu de Brando hypnotique, qui est un cours en soi, pour son chant, pour quelques superbes moments de Magnani, pour le texte de Williams qui est sublime lors de la description de l'oiseau qui dort dans le vent, je veux bien mettre deux étoiles à ce film qui échappe au cinéma comme un serpent échappe à la terre et aux eaux en glissant sur tout: fuyant !
Ce n'est pas la meilleure pièce de Tennessee Williams et ce n'est donc pas la meilleure adaptation cinématographique réalisée à partir d'une pièce de l'auteur. Le film est parfois trop bavard, un peu lourd, les personnages parfois un peu barbants et pourtant il émane une certaine grâce. Il faut dire que Sidney Lumet sait s'y prendre quand il s'agit de mise en scène et il filme l'histoire et ses personnages d'une très belle manière avec un noir et blanc sublime. Dès le début, il nous offre un plan-séquence et donne le ton, laissant ses acteurs faire le reste. Ils sont tous grandioses : que ce soit Marlon brando en jeune musicien égaré, Anna Magnani en patronne de magasin entourée par la mort et le désespoir ou encore Joanne Woodward en jeune fille un peu névrosée. Le casting donne corps au texte de Tennesse Williams et même si parfois on se perd un peu devant quelques longueurs, on ne peut s'empêcher d'être fasciné par tant de pessimisme.
L’œuvre théâtrale de Tennessee Williams a été portée à l'écran par toute une génération de réalisateurs entre 1950 et 1970, d’Elia Kazan à John Huston en passant par Richard Brooks, Joseph Mankiewicz, Joseph Losey et Sidney Lumet qui adapte ici « La descente d’Orphée » pièce écrite en 1957. Pour retranscrire à l’écran les personnages torturés de l’œuvre de Williams ces réalisateurs ont fait appel aux acteurs formés par l’Actor’s Studio alors pépinière désignée pour remplacer les monstres sacrés de l’âge d’or d’Hollywood. Trois acteurs et trois actrices vont incarner les héros déchus de Williams dans les quelques vingt adaptations de son œuvre : Brando (« Un tramway nommé désir », « L’homme à la peau de serpent »), Montgomery Clift (« Soudain l’été dernier »), Paul Newman ( «La chatte sur un toit brûlant », «Doux oiseau de jeunesse », Vivien Leigh (« Un tramway nommé désir », « Le visage du plaisir », Elizabeth Taylor (« La chatte sur un toit brûlant », « Soudain l’été dernier », « Boom ! ») et Anna Magnani (« La rose tatouée », « L’homme à la peau de serpent »). L’œuvre de Williams est essentiellement axée sur la description de personnages en rupture de ban qui se trouvent exclus de la société par leur comportement marginal et dont la frustration sexuelle détermine le comportement. Tous ces films ont une tonalité que l’on retrouve à la même époque dans certaines adaptations de William Faulkner (« Les feux de l’été » Martin Ritt 1958) ou de John Steinbeck (« A l’est d’Eden » Kazan 1955) et qui au-delà des différents réalisateurs à la manœuvre se caractérisent par un manque de vraisemblance des situations dramatiques qui apparaissent comme de simples prétextes à l’exposition des tourments intérieurs des protagonistes. Ce manque de réalisme sera progressivement abandonné avec l’arrivée de cinéastes comme Martin Scorsese (« Who That Knocking at My Door » 1967, « Alice doesn’t live here anymore » 1970), Jerry Schatzberg (« Panique à Needle Park » 1971, « L’épouvantail » 1973) ou encore Francis Ford Coppola (« Bib Boy » 1966, « Les gens de la pluie » 1969) qui ancrent leurs films dans une réalité quotidienne davantage perceptible par le spectateur. Ce sera l’éclosion des Robert De Niro, Al Pacino, Robert Duvall ou Dustin Hoffman avec lesquels l’identification est plus immédiate. La démarche sera poussée encore plus loin par John Cassavetes adepte du cinéma vérité porté le plus souvent par des comédiens amateurs entourés de quelques acteurs confirmés. Le film de Lumet doit donc s’apprécier pour la performance de ses acteurs, au premier rang desquels il faut bien sûr placer Marlon Brando au jeu si particulier, toujours imité jamais égalé qui n’a pas son pareil pour faire passer à l’écran une sexualité tout à la fois torride et contenue. Selon que l’on est adepte ou pas de l’acteur on pourra le trouver génial ou cabot à souhait posant d’une manière ostentatoire face à une caméra qu’il cherche en permanence à séduire. Anna Magnani issue du néo réalisme italien apporte un réel vérisme à cette gérante de magasin qui porte sur ses frêles épaules un tragique passé familial, lié au racisme quotidien qui dévore l’État du Mississipi. Si l’enchaînement prévisible de cette situation souffre d’artificialité, Williams par l’intermédiaire de Lumet n’en met pas moins à jour la crainte de l’altérité comme cause essentielle du racisme. Quand les copains du mari de Lady Torrence (Magnani) mettent le feu à la nouvelle pâtisserie ouverte par sa femme avec l’aide de Xavier (Brando) selon le rite exact d’un crime commis trente ans plus tôt, il ne leur manque plus que les funestes cagoules du Klan auxquelles fait indéniablement allusion Williams dans cette scène emblématique. Les personnages à la limite de la caricature, comme la jeune excentrique Carol Cutter jouée par une Joanne Woodward bizarrement empruntée dans un rôle très éloigné de son emploi habituel, empêchent le film de Lumet de passer sans dommage le cap des ans. Avec le temps Lumet comme les autres se libérera de la langue et la gestuelle imposées par Lee Strasberg et sa méthode. Dans le genre, le chef d'œuvre absolu demeure "Du silence et des ombres" de Robert Mulligan qui sorti la même n’a pas pris une ride.
Intense. Je ne suis pas une folle dingue de Brando, mais il faut admettre que son jeux d'acteur vend du rêve. Son regard, sa démarche, sa voix, ses mots! Le rôle du "little bird with no legs", au milieu de tous ces "acheteurs" et "ceux qui veulent être achetés" lui va à merveille. La combinaison singulière Marlon Brando avec Anna Magnani est un peu douteuse, mais ils sont tellement bons acteurs que j'ai trouvé que ça passait plutôt bien. Si je devais reprocher quelque chose, je dirais que j'aurais bien aimé que le côté passionné sans attache, le côté fugitif, de Valentin Xavier soit un peu plus illustré dans le film.
Val Xavier, guitariste et vagabond, arrive de La Nouvelle-Orléans (où il a eu des ennuis avec la justice) dans une petite ville du Mississippi, avec la ferme volonté de devenir honnête et travailleur. Il est embauché par "Lady" Torrance, patronne d'un bazar, aigrie par son mariage malheureux avec Jabe Torrance, actuellement malade et alité. Bientôt, elle tombe sous le charme du musicien qui ne laisse pas non plus indifférentes Vee Talbot, l'épouse du shériff, et une jeune femme alcoolique et nymphomane, Carol Cutrere.