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chrischambers86
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4,0
Publiée le 29 septembre 2019
« En cas de malheur » , Jean Gabin se fera un plaisir d'aider Brigitte Bardot! Claude Autant-Lara adapte ici le roman de Simenon et crèe la rencontre au sommet de deux monstres sacrès du cinèma français! Histoire d'amour d'un avocat quinqua (Gabin) qui n'aime plus son èpouse (Edwige Feuillère) et tombe amoureux d'une jeune et belle cliente (Bardot) qui a la beautè du diable! Une petite affaire pas si facile pour ce maître du barreau et c'est bien là la difficultè de ce drame au parfum de scandale, lourd de sensualitè contenue! Bardot se rèvèle une excellente actrice face au grand Gabin, jouant avec professionnalisme et intelligence une petite dèlinquante attachante! La scène où elle rèvèle ses fesses nues pour charmer Gabin est restèe cèlèbre! Le bureau s'en souvient encore...et le cinèphile aussi! Cloerec est le musicien de Autant-Lara, dont il ècrivit la partition de tous les films. "En cas de malheur" est l'une de ses plus belles qui rendent les dernières images bouleversantes! Remake totalement inutile par Pierre Jolivet en 1998...
Excellent et d'une grande richesse thématique. Bardot incarne une jeune femme qui se fiche complétement des codes sociaux en matière de sexe et qui a un cœur "gros comme ça". Elle joue un personnage à la fois nunuche, complexe et sincère. Gabin est excellent dans le rôle d'amant accro mais lucide. Edwige Feuillère est sobre mais bien, et on remarquera le rôle un peu déjanté de Madeleine Barbulée, interprétant Bordenave la secrétaire de Gabin. Certaines scènes sont mémorables, celle ou Brigitte se ballade les fesses à l'air évidemment, mais aussi ce simple plan ou Janine, la bonne de Brigitte retire ses chaussures annonçant ainsi le déclenchement d'une partie à trois qu'on nous laisse deviner.
Revu sur Arte. C'est un peu vieillot (surtout la musique surlignante, et "dramatique"), mais cela se laisse encore regarder avec profit. Surtout pour l'interprétation : Feuillère impériale, Bardot en "ravissante idiote", une partie qu'elle maîtrisait parfaitement (mais avec supplément de candeur - tragique), Gabin, excellent une nouvelle fois en grand bourgeois (saisi par la débauche, ici). Le propos (variations sur le thème inépuisable de "la Femme et le Pantin") aurait certes gagné à être allégé d'au moins 20 minutes, mais reste opportunément exploité, pour film noir, entre drame (étude de moeurs) et mélo. Une grande bouffée de nostalgie (la scène débute lors de la 1e visite d'Etat à la France de la jeune Elizabeth II, c'est-à-dire sous Coty, quand la France était encore la France), un beau N & B, et une mise en scène classique - reposante.
Ce film fut exceptionnel pour la génération des plus de 40 ans en 1958, la première scène entre Gabin et Bardot ne quitta pas les conversation durant plusieurs mois. Bien sur, depuis elle fait juste sourire et hausser les épaules, ce qui n'est pas gênant car ce n'est qu'une anecdote, la beauté et la force de ''En cas de malheur'' sont ailleurs. Edwige Feullière est parfaite, Gabin commence à en faire déjà un peu trop mais son ''aura'' demeure intacte. Quant à Brigitte Bardot, que dire? Si ce n'est : regardez et admirez (les changements d’expressions dans les mêmes plan en disent long sur ses qualités de comédienne). Si la méchanceté de Autant Lara et son cynisme ressortent souvent( dixit '' il faut donner aux gens des motifs de se haïr''), sa superbe mise en scène et ses admirables gros plan emportent toutes les réserves, les cinéphiles sont à la fête. Il y a deux degrés dans ce film, les apparences, riches en talents de comédiens et en émotions d'indignations diverses, et la profondeur psychologique due entièrement à Simenon avec quelques phrases inoubliables. En réfléchissant un peu, on s'aperçoit que André Gobillot, Viviane Gobillot et Mazetti sont des personnages de roman. Ils ne sont pas cohérents et quasiment imaginaires; leurs comportements ne collent pas. Ils s'adaptent juste aux besoins du film en étant comme il faut quand c'est nécessaire et pourtant ce sont eux auxquels on croit d'emblée. Yvette par contre, qui parait complètement farfelue est totalement vraie. Ces jeunes femmes existaient dans les années 50/70, d'ailleurs sa façon d'être ne peut que rappeler des souvenirs aux hommes de cette époque. J'aime beaucoup ce film malgré toutes ses imperfections, j'aime le cinéma d'Autant Lara même si j'appréciais beaucoup moins les opinions du cinéaste. Sa filmographie ne disparaitra jamais de notre patrimoine.
Un mélodrame français bien écrit est une chose plutôt rare. Le plus intéressant dans ce long-métrage c'est les personnages, rarement on avait vu un personnage féminin aussi "déluré" et sexuellement libéré. En plus ils sont bien interprétés. Niveau mise en scène assez académique.
En cas de malheur est un excellent film de Claude Autant-Lara. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est excellent, le film est intéressant et les acteurs comme Jean Gabin, Edwige Feuillere ou encore Franco Interlenghi sont très convaincants dans leurs interprétations. En clair c’est un film qui vieillit très bien.
Difficile de mettre moins de 4 étoiles à ce film, ne serait-ce que pour l'audace dont Autant-Lara fit preuve en choisissant de le tourner à la fin des années 50. Le sujet abordé était assez scandaleux (l'adultère, l'amour entre un homme mur et une jeune fille, le libertinage, le parjure, etc...), le personnage interprété par Gabin est complexe, on est loin du patriarche droit et vertueux qu'il interprétait habituellement (avec grand talent), l'acteur prenait un risque en tournant ce film, il s'y avère tout aussi éblouissant qu'à son habitude. Grand numéro également de Bardot, pas vraiment impressionnée face au mythe vivant qu'elle avait face à elle. Un très beau drame, rehaussé par une fin bouleversante.
Le film est assez intéressant malgré ses longueurs: le réalisateur semble naviguer à vue et "étirer" son film compte tenu de la minceur de l' intrigue. B. Bardot en fait trop avec sa voie traînante et son jeu outrancier d' enfant gâtée et irresponsable: elle en devient parfois insupportable. Avec un peu plus de vivacité et moins de minauderies et caprices de la part de B. Bardot , Autan-Lara s' en serait mieux tiré !
En 1958, Jean Gabin est au sommet de son art, Edwige Feuillère est une Star, et Brigitte Bardot se fout à poil partout où elle passe. Ce film n'est pour moi qu'une resucée du " Temps des assassins" adapté à partir d'un roman de Simenon où Gabin, nanti au coeur d'Or craque pour une jolie femme beaucoup plus jeune que lui! Il tournera plus tard un sublime " Tonnerre de Dieu" où il se trouvera dans des circonstances à peu près similaires au côté de la magnifique Michelle Mercier. "En cas de malheur" est un bon film, même si Gabin donne trop l'impression de sous-jouer, il ne semble pas toujours très à l'aise et les répliques cinglantes auxquelles il nous a habitué tout au long de sa carrière sont inexistantes. Il fallait un film Gabin/Bardot, comme Delon/Belmondo...... Brigitte Bardot est insupportable dès qu'elle ouvre la bouche, les comportements nunuches et gnangnans ne cadrent pas avec le personnage austère d'un Gabin qui s'ennuie.....! Edwige Feuillère en femme trompée est absolument splendide.....! A voir.....
Voir à l'affiche un duo Jean Gabin-Brigitte Bardot ferait saliver n'importe quel cinéphile. La classe de l'un associée au charme de l'autre donne effectivement un résultat qui vaut au moins le détour. Mais la linéarité de l'histoire et le petit niveau des dialogues m'ont laissé sur ma faim. Le suspense est bien faible. Le caractère sulfureux du film est un point fort, mais finalement la morale reprend le dessus et c'est bien dommage, il aurait été intéressant d'aller jusqu'au bout.
Du bon cinéma. C'était l'époque ou de jeunes vedettes montantes, telles Jeanne Moreau, Alain Delon, Jean Paul Belmondo., venaient se confronter au patron, Jean Gabin. Ici, c'est la jeune et fraîche Brigitte Bardot qui s'y colle avec brio. Dans ce film de facture classique, bien maîtrisé par Autant-Lara, elle donne toute sa sensualité, face à un Gabin solide à souhait. Un film, noir, plus compliqué qu'il n'y parait. Une femme éprise de deux hommes, un jeune ouvrier apprenti médecin un peu anarchiste, un vieil avocat à la vie bourgeoise. Prise entre deux styles de vie, celle la jeune Yvette Maudet, bascule dans la mort. A noter d'excellentes actrices qui campent de beaux seconds rôles, Edwige Feuillère, parfaite bourgeoise épouse de M°Gobillot, dont Madeleine Barbulée est la secrétaire fidèle.
L'histoire est peu crédible. Gabin s'ennuie. BB en fait des tonnes avec un timbre de voix insupportable ( en fait elle ne joue pas, c'est un secret pour personne ) C'est loin d'être un chef d'œuvre. Seule Edwige Feuillère est royale.
Un immense chef d'oeuvre du grand art du grand Jean Gabin, la rencontre entre Jean Gabin et Brigitte Bardot en 1958, le quinquagénaire et la jeune femme, une belle rencontre, la vieillesse face à la jeunesse. Un beau scénario.
Un très beau film avant tout grâce à son final très touchant . Le couple Gabin Bardot fonctionne très bien bien qu'il soit assez improbable . Bardot belle a mourir, niaise et ravissante, Gabin sérieux, tendu et poignant, un couple qui ne se ressemble pas mais qui marche a merveille . Le soucis de ce film est sa durée, quelques longueurs et une sensation que le récit s'étirait sans raison apparente . Mérite vraiment le coup d'oeil pour les acteurs et la fin .