Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 8 août 2015
Pas mal comme film, mais, datant de 1958, un choc pour le jeu des acteurs et les images dépassées. Qq images sont ringardes... Cela passait bien en 1958, plus en 2015...
4 541 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 7 mai 2021
Je n'attendais pas grand-chose de En cas de malheur mais j'ai été très agréablement surpris. Gabin joue très bien et Bardot parvient à être simplement sexy. Son personnage est intelligent mais n'a pas reçu d'éducation formelle pour la comédie et elle nous montre qu'elle peut brûler l'écran. En commettant un vol à main armée avec un complice puis en essayant de séduire Gabin pour qu'il accepte d'être son avocat elle ne tourne pas un cheveu de sa belle tête blonde. Les deux protagonistes sont entourés de superbes acteurs. Edwige Feuillere après avoir tourné L'Aigle à deux têtes était devenue la grande dame du cinéma français et elle est ici superbe dans le rôle de l'épouse débrouillarde qui est à peu près sûre de pouvoir faire face à la menace que représente Bardot. Franco Interlenghi joue habilement le rôle du jeune amant Mazetti dur, un peu vulgaire qui ne veut pas renoncer à Bardot. Autant que possible Autant-Lara a dû faire une concession à la morale des années 50 en traitant de la sexualité d'Yvette et c'est bien...
Drame de la jalousie. Un avocat renommé risque sa carrière pour une midinette. Photo soignée, montage précis, Gabin dans son rôle, BB aussi, Feuillère impériale, rien de génial mais un incontestable professionnalisme. Longuet.
Super film ! Des "monstres" d'acteurs: Gabin, BB, Edwige Feuillère. Une histoire intéressante, du suspens, une mise en scène bien ficelé. Un film à voir
C'est tiré de Simenon mais on dirait plutôt de l'Alexandre Dumas fils ou du Guy des Cars. Histoire de boudoirs et d'alcôves, d'hôtels de passe et de meublés minables. Je confondais ce "En cas de malheur" d'Autant-Lara en 1958 d'avec "La Vérité" de Clouzot en 1960. Le point commun c'est Bardot dans un rôle similaire de belle fille jeune et écervelée, faisant commerce de son corps, et vivant d'expédients. Gabin m'a fait penser au Curd Jürgens de "Et Dieu créa la femme", concupiscent mais cette fois-ci satisfait. Edwige Feuillère joue la grande bourgeoise apparemment complaisante mais secrètement jalouse. Les étudiants dissipés de Clouzot m'ont plus amusé que les bourgeois libidineux d'Autant-Lara. Pourtant j'aime bien l'Autant-Lara de "la traversée de Paris" ou du "Rouge et le Noir". Un peu de légèreté et d'humour n'auraient pas fait de mal, comme la scène du début montrant la parade des souverains d'Angleterre. Il y a la même chose dans "une Parisienne" de 1957 avec BB mais de Boisrond : plus léger et plus digeste. Des silhouettes amusantes :Julien Bertheau de la Comédie Française en flic, Jean-Pierre Cassel père de Vincent en trompettiste. Ce film malgré tout a marqué les esprits et a beaucoup fait pour alimenter la légende BB.
Super film a voir ou revoir.autant-lara signe un tres beau film et surtout il traite un sujet qui devais être difficile pour l'époque . on et en 1958 et un avocat oubliant sa respectabilité pour une passion avec sa cliente.
Incroyable de voir notre BB nationale prendre si facilement la mesure de J. Gabin, monstre sacré à l'époque. E. Feuillère campe à merveille l'épouse bourgeoise délaissée qui compense maladroitement par des bijoux et vêtements extravagants. Le tout est quand même un peu longuet.