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    En cas de Malheur
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    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2011
    Claude Autant-Lara signe ici un film assez fort et parlant sur l'hypocrisie d'une certaine bourgeoisie, que Gabin, au sommet de sa forme, reflète avec un certain cynisme. Mais en lui-même, "En cas de malheur" possède une véritable intensité mélodramatique, et qui atteint son maximum lors d'un final à la fois émouvant et cruel. Il faut dire que la très bonne interprétation de la sulfureuse Brigitte Bardot y est pour beaucoup! Derrière une très belle mise en scène, à la fois soignée et moderne, la dénonciation de la vacuité humaine que propose ce film est loin d'être innocente, quand bien même elle n'a certainement pas le même impact aujourd'hui qu'à sa sortie.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Tiré d'un roman de Georges Simenon, ce film assez moderne de Claude Autant-Lara vaut d'abord et surtout pour la rencontre de deux monstres du cinéma : Jean Gabin et Brigitte Bardot, dans des rôles d'amants improbables. L'intrigue, un peu faible, a tendance a tourner en rond.
    Plume231
    Plume231

    3 873 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2009
    Un classique du cinéma français très bien servi par une réalisation soignée de Claude Autant-Lara qui n'avait pas hésiter encore une fois à choquer la France de l'époque avec un sujet subversif. Brigitte Bardot est magnifique et Jean Gabin est impérial, tous les deux jouent certainement un de leurs plus grands rôles, et les seconds rôles, en particulier Edwige Feuillère, Madeleine Barbulee et Nicole Berger, sont excellents. Aujourd'hui même si le film n'est plus aussi choquant que l'année de sa sortie, il reste tout même un très beau film qui a admirablement bien vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 février 2013
    A première vue le duo Bardot/Gabin peut ne pas sembler très crédible ! On imagine mal Gabin, jouant souvent aux hommes de valeurs, tromper sa femme pour Bardot, pauvre tapineuse...
    Pourtant on s'y laisse prendre ! Le jeu des acteurs est excellent (je me rappelle très bien du regard d'un Gabin furieux face à un autre amant de BB, ses yeux en sortaient presque, ou encore d'une BB totalement dans le cirage après s'être droguée). Néanmoins l'intrigue reste trop simpliste: l'acquittement de BB est obtenu en 2 temps 3 mouvements, le reste du film porte sur la décadence de Gabin...pas extraordinaire !
    Sympathique à regarder rien que pour ce duo original, et une BB qui confirme ses talents de comédienne.
    mickael l.
    mickael l.

    41 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2022
    Je m'attendais avec impatience de voir le duo Gabin / Bardot. Et quelle déception à l'arrivée. Ce film tombe dans un ennuis total , dommage car deux stars pareil pouvaient nous mettre au summum du cinéma de l'époque.
    Une simple histoire d'amour qui traîne dans la longueur ..... . Chacun ses goût.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2015
    Claude Autant-Lara a toujours été controversé, tant l'homme que le réalisateur. Ce film ne ferait certainement plus les 3 millions d'entrées en salles en 2015 car il misait essentiellement sur la curiosité de la rencontre Gabin- Bardot, cette dernière auréolée de la seule gloire d'avoir été la première à s'exhiber sans vergogne dans le plus simple appareil, et de défier la censure. Ici, le réalisateur, surfant sur le succès de "la traversée de Pariis, ne se sert même pas du côté sulfureux et provocateur de BB ce qui souligne d'autant plus que "le mythe" se révélait être très mauvaise comédienne ! Ce film mortel (deux heures !) est aujourd'hui complètement ringard et totalement dépassé ! On ne peut pas être et avoir été : l'effet de "mode" est actuellement oublié...
    willycopresto
    NeoLain
    NeoLain

    4 934 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Gabin et bardot tous deux formidables. Un avocat tombe amoureux d'une jeune jolie blonde et naïve. Il va l'entretenir mais pourra t-il conserver l'amour de la jeune femme. Un amour non-unique. Hormis s'il vous arrive un malheur, ne rater pas ce long-métrage.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2024
    En 1958, Jean Gabin est revenu au sommet du cinéma français grâce à « Touchez-pas au grisbi » de Jacques Becker qui quatre ans plus tôt lui avait permis d’enfin imposer sa nouvelle image en rupture avec celle du héros romantique et tragique du Front Populaire. Depuis lors, il n’a pas chômé, comptant pas de moins de 17 films à son actif en seulement quatre années. Il retrouve donc Claude Autant-Lara avec lequel il a travaillé deux ans plus tôt sur « La traversée de Paris », chef d’œuvre encore aujourd’hui unanimement salué, adapté d’une nouvelle de Marcel Aymé. Le film très haut en couleur s’articule autour du tandem improbable formé par Gabin et Bourvil qui doivent convoyer à travers la capitale occupée par les Allemands, quatre valises remplies de jambons.
    Changement radical de registre cette-fois-ci avec l’adaptation par Aurenche et Bost d’ « En cas de malheur », un roman de Georges Simenon. De manière sans doute un peu académique et manichéenne sont introduits les éléments d’une intrigue reprenant le thème classique du quatuor amoureux spoiler: menant au drame avec au centre Jean Gabin en avocat renommé dont le couple qu’il forme avec Edwige Feuillère s’est gentiment assoupi dans le confort matériel et les mondanités, remèdes illusoires aux escapades sentimentales à répétition du ténor du barreau. L’arrivée dans son cabinet d’une jeune prostituée (Brigitte Bardot), au charme tout à la fois ravageur et innocent, à la suite d’une tentative de cambriolage avortée s’étant soldée par un coup porté sur la tête de la propriétaire d’une bijouterie, va ébranler fortement l’assurance débonnaire d’un maître Gobillot sur le point de ranger sa libido.

    À partir de ce canevas initial, le scénario savamment concocté suit l’évolution de la psychologie de l’avocat vieillissant parallèlement à celle du jeune amant (Franco Interlenghi) tourmenté d’Yvette Maudet (Brigitte Bardot) qui épouseront les ondulations de l’humeur d’une jeune femme très sûre de son charme mais aussi trop peu consciente des effets dévastateurs d’une liberté brandie en étendard pouvant être confondue avec de l’indifférence voire du mépris. Brigitte Bardot à propos de laquelle Gabin était sceptique quant à sa capacité à lui donner la réplique est parfaite, montrant face à la légende du cinéma français qu’elle peut exprimer toute la complexité de son personnage, sorte de miroir à double face du rapport ambigu des hommes à la sexualité féminine. On saluera aussi la performance d’une Edwige Feuillère dans la fleur de l’âge qui comprenant tout avant son mari qu’elle connaît trop bien, doit se résoudre au rôle de bonne camarade, dévolu à l’époque aux femmes ayant passé la quarantaine. Quant à Jean Gabin paraissant parfois emprunté face à une partenaire déroutante, il est comme toujours parfait, dosant à merveille assurance du grand notable, culpabilité face à ce qu’il fait endurer à une femme encore aimante et quête désespérée d’une jeunesse envolée.
    Constat abouti sur la place de la femme dans la société de l’époque et réflexion sur l’inexorabilité du temps qui passe, « En cas de malheur » démontre encore une fois qu’Autant-Lara ne méritait certainement pas les gémonies auxquelles l’ont voué les Jeunes Turcs des Cahiers du Cinéma qui après avoir ruiné sa carrière ont contribué à en faire l’homme aigri qu’il deviendra à la fin de sa vie.
    dougray
    dougray

    237 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Une fois n’est pas coutume, Jean Gabin s’aventure hors de sa zone de confort et nous propose une composition différente du personnage de bourru au grand cœur asexué dont il a fait son fonds de commerce à compter des années 50 (à compter de "Touchez pas au grisbi" en fait). Dans "En cas de malheur", l’acteur drague, enlace, étreint, embrasse à pleine bouche et couche même avec une femme (hors champs tout de même, n’exagérons rien) sans s’en cacher ! Le spectacle est déroutant, surtout lorsqu’on est, comme moi, plus attaché à l’image de pater familias charismatique de Gabin qu’à celle de jeune premier de sa première partie de carrière. Déroutant, donc, mais inintéressant dans la mesure où Gabin semble moins "intouchable" qu’à l’accoutumée, ce qui est plutôt plaisant. Il faut dire qu’il donne la réplique à la somptueuse Brigitte Bardot (starifiée deux ans plus tôt par "Et Dieu créa … la femme"), qui incarne (ô surprise) un fantasme ambulant nunuche à souhait qui va faire tourner la tête de son avocat. On a souvent raillé les talents d’actrice limités de Bardot mais force est de reconnaître que son phrasé faussement candide et son insolente beauté collent parfaitement à ce personnage incendiaire spoiler: (ah ce fameux plan où elle relève sa jupe pour convaincre l’avocat de la défendre)
    , source de toutes les tensions et véritable tornade dans cette société française si corsetée des années 50. C’est d’ailleurs Bardot qui est le véritable moteur du film puisque son personnage donne le pouls de son époque, avec sa liberté (notamment sexuelle) qui choque le bourgeois. Ce n’est pas un hasard si Claude Autant-Lara la filme comme une provocation constante qui trouble l’ordre établi. Le film est, ainsi, un intéressant portrait de son époque, campé par deux des plus grandes stars françaises des années 50. Il peut , également, compter sur des seconds rôles solides, dont l’excellente Edwige Feuillère en épouse trompée mais digne, Franco Interlenghi en détestable amant jaloux ou Madeleine Barbulé en secrétaire inquiète. Il a, pour autant, franchement vieilli, notamment en raison du de son rythme pas toujours effréné. Autant-Lara multiplie, ainsi, les scènes intimes entre Gabin et Bardot au détriment d’un certain nombre d’axes scénaristiques qui aurait pu apporter un peu plus d’efficacité. J’aurai, ainsi, aimé que le film s’intéresse davantage au procès (trop rapidement éclusé) ainsi qu’aux conséquences sur les victimes. A ce titre, "La Vérité" de Henri-Georges Clouzot (avec Brigitte Bardot dans un rôle similaire) est largement supérieure puisqu’il avait su trouver cet équilibre parfait entre état des lieux sociétal et film juridique, le tout magnifié par une mise en scène en flash-backs. La mise en scène d’Autant-Lara manque incontestablement d’audace… ce qui n’a pas aidé le film à résister au temps qui passe. Et, mine de rien, aussi atypique soit-elle, la prestation de Gabin en amoureux contrarié m'a moins emballé que ses compositions habituelles. Peut-être lui manque-t-il également les dialogues de Michel Audiard. Pas indispensable donc mais très regardable...
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2024
    Comme souligné un peu plus bas (et très justement), il n'est pas de scandales à voir dans "En cas de malheur" comme une reprise de "Voici le temps des assassins" (faudra que je le regarde à nouveau d'ailleurs, j'ai la désagréable impression d'être passé à côté de quelque chose) mais, il y a une différence notable entre les deux : la personnalité du réalisateur. Autant-Lara n'était pas du genre (encore moins que Duvivier) à marcher sur les sentiers battus. Et j'aime mieux vous dire que ça ressent fortement. Passons sur cette histoire d'amour entre un avocat quinquagénaire droit dans ses bottes et une jeune fille frivole de 22 ans qui profite de sa jeunesse et de sa beauté. Un passage est si subtilement amené qu'il en a même oublié de faire grincer les dents des vieilles mâchoires conservatrices de l'époque. Un passage qui conduit (même si, naturellement, on ne voit rien de tout ça) au sexe à trois. Nous étions en 1958 ne l'oubliez pas, il fallait vraiment n'avoir cure des convenances pour inclure ça dans un film. Et, pour donner corps à tout ça, nous retrouvons une Edwige Feuillère d'une grande sobriété, une Brigitte Bardot atypique, livrant une prestation qui l'est tout autant et un Jean Gabin tout en charisme, mais avec également beaucoup de pudeur et de fragilité. Quand je pense que les "intellectuels" de la Nouvelle Vague lui reprochaient de jouer toujours le même rôle et de toujours jouer le même film... Depuis, le temps, et c'est heureux, a fait son oeuvre. Tous ces "grands penseurs" ont été oubliés alors que Gabin, c'est à jamais qu'on l'aura de gravé, aussi bien dans la tête que dans le coeur.
    bobmorane63
    bobmorane63

    186 abonnés 1 960 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2022
    Une splendide adaptation d'un roman de Georges Simenon (c'était à la mode à l'époque) réalisé par Claude Autant-Lara très inspiré !!
    Pour la petite histoire, le film était à l'époque de sa sortie interdit aux moins de 16 ans pour quelques scènes ou Brigitte Bardot remontait sa jupe ou montrant ses fesses, cela fait rire aujourd'hui mais la censure était stricte à la fin des années 50. "En cas de malheur" a aussi un remake de Pierre Jolivet avec Gérard Lanvin et Virginie Ledoyen dont on fait les comparaisons bien sur (je préfère la version d'ici de 1958). Jean Gabin qui joue le role de l'avocat sous le charme de sa cliente, une jeune délinquante prostituée, est parfait mais je craignais pour sa partenaire Brigitte Bardot qui a une réputation des critiques de l'époque la définissant comme une mauvaise actrice et bien là je l'ai trouvé charmante, excellente et l'alchimie de l'histoire d'amour avec Gabin marche bien à l'écran. Bonne mise en scène de Claude Autant-Lara avec un scénario bien écrit qui met l'accent sur l'émotion. Dans les seconds roles, Edwige Feuillère est remarquable dans la peau de l'épouse de Gabin. Une petite larme au générique final. Du bon cinéma Français d'antan.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    Après « La traversée de Paris », Autant-Lare, Jean Aurenche et Pierre Bost adaptent au cinéma un roman de Georges Simenon « En cas de malheur ». Le film qui représente le sommet de la filmographie d’Autant-Lara pour plusieurs raisons. La première est que rarement l’esprit de Simenon fut aussi pleinement retranscrit à l’écran, le cinéaste s’en donnant à cœur joie, n’atténuant à aucun moment la cruauté, ni le côté amoral et scabreux du propos. La deuxième réside dans l’exceptionnelle performance de Brigitte Bardot qu’elle n’égalera que dans « La vérité » que Clouzot réalisera trois ans plus tard. Elle apporte ainsi au film une dimension sensuelle et sexy unique, à mon sens, dans le cinéma français des années cinquante-soixante, grâce à une tension permanente voulue par Autant-Lara. La troisième est sans conteste Jean Gabin, grand admirateur de Simenon pour lequel il interpréta plusieurs « Maigret », dont l’excellent « Maigret tend un piège » l’année suivante (1958). Il est impérial dans le rôle de cet avocat arrivé, devenu célèbre et fortuné, prêt à tout risquer, et donc à tout perdre, pour cette jeune prostituée inconsciente et sans morale, quitte à retourner dans le monde d’en bas comme on dit de nos jours. Et le reste du casting offre un trio féminin épatatant, avec en tête l’épouse (Edwige Feuillère) glacée par les évènements, grande bourgeoise qui ne pense qu’à sauver les apparences, comme la petite bonne qui a toujours travaillé dans ce monde (Nicole Berger) dont elle happe des miettes et la fidèle Bordenave (Madeleine Barbulée), horrifiée mais stoïque devant les faiblesses d’un homme qu’elle admire comme un dieu. Enfin, techniquement, pas une fausse note, entre les remarquables décors de Max Douy, la précision de la photographie de Jacques Natteau et le montage au cordeau de Madeleine Gug (en fait l’équipe habituelle). La censure a coupé les plans des fesses nues de B.B. dans la scène où Yvette « racole » l’avocat dans son bureau ce qui assura la publicité du film. Tant mieux, car c’est un grand moment de cinéma.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2023
    La sortie de cet opus de Claude Autant-Lara connut son parfum de scandale. Brigitte Bardot est encore au début d'une carrière exceptionnelle entourée par un Gabin dont le vieillissement se fait déjà sentir ( 1958).

    On sait que la nouvelle vague française n'aima pas le travail de Autant-Lara, même si ce film est considéré par Truffaut comme son meilleur.

    " En cas de malheur" adaptation d'un roman de Georges Simenon est ( selon moi) un film formidable et particulièrement la première heure vraiment très réussie.

    Histoire d'amour tragique entre un avocat bien installé et une prostituée occasionnelle, sexy, volage, versatile qui lui fait perdre la tête.

    Est elle intéressée ou est elle tout de même amoureuse ? C'est ce que la fin révélera.

    La réalisation est formidable et le casting atteint des sommets dans l'interprétation. On est ici en face d'un titre de premier ordre du cinéma français et du cinéaste attaqué par les jeunes turcs. Éternelle querelle entre les modernes et les anciens.

    Tavernier réhabilitera les scenaristes Aurenche et Bost contre les radicaux de la nouvelle vague et il avait bien raison ( selon moi).
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    34 abonnés 2 334 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2023
    Autant-Lara n'est vraiment pas le cinéaste de la passion et de l'amoralité. Son adaptation du "Diable au corps" 10 ans plur tôt manquait déjà de réalisme et du caractère licencieux contenu dans le roman de Radiguet. Il en est de même pour cette histoire de Simenon dans laquelle un notable en vue s'éprend d'une prostituée.
    Le sujet est pourtant intéressant mais Autant-Lara se contente de restituer la noire atmosphère d'un fait divers alors que l'histoire et les deux personnages principaux portent une véritable dimension sociale et psychologique. Cette lacune - je n'ose pas dire cette auto-censure- , ce demi-ton qui manque de personnalité autant que d'authenticité témoignent de la "qualité française" décriée à l'époque par Truffaut. Il est vrai qu'Autant-Lara n'est pas aidé par Jean Gabin, figé et empêtré dans un rôle dont il est incapable de restituer la passion et le désarroi, l'humanité en somme. Brigitte Bardot est sans aucun doute plus à sa place.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    119 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2016
    Un autre spécimen de Gabin classique où le sens émerge des grands sentiments et traits de caractères - amour, tolérance, candeur. Dans le candide, Brigitte Bardot comme à son habitude va trop loin, mais de sa crédibilité dans un rôle de, euh...femme facile jaillit tout l'intérêt de l'intrigue.
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