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Charlotte28
127 abonnés
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3,5
Publiée le 5 juillet 2023
Egrénant au fil de son périple des souvenirs de jeunesse pour questionner ses aspirations et son moi profond, l'héroïne tisse le portrait tant de son enfance que d'un contexte socio-culturel en pleine évolution. Ajoutant à ce récit initiatique un aspect réflexif à travers le parcours de son cousin et les changements au sein de la cellule familiale, l'intrigue nous porte avec tendresse en ces voyages (métaphoriques). Montrant le poids de la culture japonaise ainsi que le fantasme citadin pour la campagne dans une didactique traditionaliste, le film oppose fantasme et lucidité à travers des jeux de miroir. Une ode à la simplicité à travers la compréhension, l'acceptation des choses passées.
Ce film, réalisé par Isao Takahata et sorti en 1991 fait partie des Ghibli qui ne propose pas de fantastique mais une histoire plus "classique" et ce sont malheureusement, de manière générale, les films du studio les moins inspirés ! Nous suivons ici l'histoire de Taeko qui se rend à la campagne tout en se remémorant son enfance dans les années 60. Si le film est, au départ, assez sympa, il en devient assez vite lassant. Et je dirai que c'est le principal problème d'un peu tous les Ghibli plus "classiques" ; c'est-à-dire que nous avons un postulat de départ assez intéressant puis le film s'égare dans des scènes un peu longues et que très peu passionnantes. Cependant, le film aborde des sujets intéressants, comme le Japon des années 60, son mode de vie, les premières règles des écolières et comment elles y étaient préparées etc. Malheureusement, plus on avance dans le film et plus les flashbacks se font de moins en moins intéressants, ne dépeignant plus qu'une petite fille de plus en plus capricieuse, tout en étant brimée par sa famille malgré tout aimante. Et ce n'est pas la trame Taeko adulte qui sauve le film puisque tout y est très classique, même si nous pouvons malgré tout noter de très belles scènes (tout en ayant également de très longues scènes de dialogues, notamment en voiture). L'animation des personnages est quant à elle particulière, notamment lorsque les personnages sourient (et en particulier le personnage principal qui prend alors vingt ans dans la tronche) mais la mise en scène se rattrape fort heureusement de par ses décors et paysages. S'ils sont relativement minimalistes dans les flashbacks (les dessins s'estompant légèrement, à la manière de souvenirs), ils sont grandioses (et je pèse mes mots !) dans le présent de Taeko, le réalisateur installant une ambiance très chaude et estivale à l'ensemble. "Souvenirs goutte à goutte" n'est donc pas mauvais mais fait néanmoins partie des plus oubliables dans la filmographie du studio.
Ce nouveau film de Isao Takahata sorti après son magnifique "Tombeau des Lucioles" et une nouvelle pétite des studios Ghibli, un petit chef d'oeuvre trop mésestimé des spectateurs qui le réduisent trop souvent à une oeuvre mineure et avec peu de rebondissement. Ce n'est pas "Princesse Mononké", ni "Le Voyage de Chihiro" ou "Le Chateau dans le ciel" de Miyazaki. C'est un film à l'approche plus réaliste, plus comtemplatif qui aborde les thématiques de l'enfance, de la vie urbaine et paysanne, de la différence avec une justesse de ton et des personnages attachants. À redécouvrir.
Très beau film, agréable à regarder et très belles musiques. Tranches de vie sympa. Belle symbiose entre le présent et le passé. Parfois un peu dur, peut-être un peu typique des années 90 au Japon.
Souvenirs Goutte À Goutte, derrière ce titre intrigant se cache un bon film d'animation réalisé par Isao Takahata pour le compte du studio Ghibli. L'histoire nous fait suivre une femme habitant Tokyo, qui va se rendre en séjour à la campagne, ce qui va lui remémorer des souvenirs et la questionner sur sa vie actuelle et ses envies futurs. Ce scénario permet d'aborder beaucoup de thèmes variés et matures pendant toute sa durée d'environ deux heures, à travers ces bribes nostalgiques personnelles parfois un peu excluantes car son passé évoque également des références qu'on ignore. Mais c'est avec plaisir qu'on revit avec Taeko son destin, entre moments en classe avec ses camarades et des instants familiaux plus intimes. Les échanges qu'elle entretien avec les membres qui l'entourent sont d'une belle authenticité et renforcés par une narration délicate. Le ton est très juste et les mots bien choisis ce qui crée de l'émotion. Esthétiquement, l’œuvre bénéficie d'un dessin assez classique et déçoit un peu sur sa forme qui ne dégage aucun cachet. L'apparence des individus est peu mémorable, même celle de la protagoniste principale et les couleurs sont assez ternes. Heureusement la b.o. qui accompagne ces images arrive à leur donner un certain charme grâce à ses notes mélancoliques en parfaite adéquation avec le sujet. La fin pour sa part est convenable et vient mettre un terme à ce récit emprunt de mélancolie, faisant de Souvenirs Goutte À Goutte un long-métrage méritant d'être découvert.
SOUVENIRS GOUTTE A GOUTTE (1991): Taeko, une jeune citadine habitant la ville de Tokyo, passera ses vacances à la campagne. De simples mots, de simples situations lui feront rappeler son enfance. Pas facile pour elle d'avoir été cette fillette de 10 ans, la petite dernière d'une famille de 6 personnes. Une petite fille qui apprendra à découvrir ce monde qui l'entoure, mais avant tout, à se découvrir. Une histoire joyeuse, pleine d'humanité, pleine de vie. Un film d'animation qui commencera par une jolie mélodie de piano, puis, goutte à goutte, le charme grandira pour ce personnage partagé entre l'enfance et l'adulte. Goutte à goutte, Taeko prendra conscience des instants présents. Goutte à goutte, ses souvenirs la mèneront à une fin inattendue, à une fin rayonnante d'émotion (pour moi, un mélange fait de tristesse et de joie se fera ressentir). Le réalisateur Isao Takahata après le bouleversant " Le Tombeau des Lucioles", réussira encore à nous émouvoir. Un scénario amusant mené par une jolie mise en scène. L'animation: un ensemble d'agréables figurines dessinées simplement, des décors peints comme de splendides tableaux, deux personnalités attachantes, l'agréable Taeko 26 ans et l'émouvante petite Taeko. Ici, les expressions corporelles accompagnées de petits gestes deviendront un vrai régal à regarder. Pour mieux discerner le présent du passé, la très bonne idée de ce long-métrage sera d'apporter d'importants contrastes de couleurs à la vie adulte en comparaison aux souvenirs d'enfance magnifiés par des tonalités légères, une méthode intelligente afin de ne pas oublier que le passé pourra aussi s'effacer avec le temps qui passe. Voici donc de savoureux moments nostalgiques mêlés à de l'humour fin dans une campagne tranquille et reposante. Certes "Souvenirs Goutte à Goutte" aura des aspects enfantins, mais par ce final, sollicitera notre mémoire à rembobiner le film afin de nous faire comprendre cette histoire différemment , et peut-être aura le pouvoir d'agir sur notre conscience. Il nous aura laissé deux pépites de l'animation "Le Tombeau de Lucioles" et "Souvenirs Goutte à Goutte", mais quels chefs-d'oeuvre, mes respects Monsieur Takahata (disparu en 2018). Ce film intelligent, boudé par la France, sera un énorme succès au Japon, et finira sur la première marche du box-office en 1991. Un Ghibli bien maitrisé, Sublime
Un long métrage de 1991 avec la délicatesse toute japonaise de l'importance de l'enfance et de sentiments intimistes. Un film champêtre un peu longuet qui se laisse découvrir dans ses subtilités et son bon esprit.
Une jeune femme célibataire retourne dans le village de campagne de ses vacances d'enfance. L'occasion de se remémorer les souvenirs de son enfance. Le film traite des questions de la féminité au Japon, de ce que c'est que grandir comme une fille puis une femme, et aborde sans tabou tout un tas d'aspects comme notamment les règles au début du film. Malheureusement, ce film n'a pas su m'accrocher, j'ai trouvé que l'ensemble était trop décousu (les "souvenirs" épars et assez déconnectés les uns des autres, et la trame principale dans le présent peu intéressante...). Cela n'est de plus pas le plus beau des films Ghibli, malgré des recherches d'effets sympathiques (aquarelle pour les souvenirs du passé...).
Un film dont je n'attendais rien, que j'avais mis en fond pour l'ambiance, et au final je me suis retrouvée à abandonner mes activités pour le regarder. Comme son nom l'indique « Souvenirs goutte à goutte » nous baigne entre passé et présent d'une femme moderne de Tokyo qui va aller à la campagne pour ses congés. Durant ce voyage, les souvenirs de son enfance remontent. On prend plaisir à explorer ses sentiments nostalgiques et innocents. Les premiers émois, les tourments, les bêtises, les erreurs, l'apprentissage de la vie... Ces instants futiles aux premiers abords marquent pourtant et façonnent celle qu'elle est devenue. Tous ses moments résonnent au reflet de notre propre existence. Les personnages sont traités avec justesse et réalisme. À de nombreuse reprises, je me suis reconnue dans l'héroïne au milieu de ses pensées, ses doutes et ses regrets. Chaque parole, chaque non-dit nous plonge davantage dans cet étau. Tout est amené avec subtilité et maîtrise. Goutte à goutte. Un bol d'air frais dans un magnifique cadre de campagne. Un film d'animation apaisant à voir au cours d'un calme après-midi libre.
Un film satisfaisant. Mais il est loin d'égaler le chef d'oeuvre du réalisateur. Il y a des moments où il ne se passe pas grand chose et où l'on peut décrocher. Mais l'ensemble du film est bon car l'intrigue est intéressante et l'on peut voir la vie de la campagne japonaise loin de la capitale, en parallèle avec les souvenirs de l'héroïne qui refont surface.
Un film magnifique, à condition de le regarder avec tendresse et patience. Une ode à la vie, au temps, et un incroyable précurseur (1991 !!) à l'écologie avec des propos amenés avec intelligence et délicatesse. On retrouve ainsi une jeune femme de 27 ans qui retourne dans une ferme de son enfance, se remémorant le passé au gré de ses pas. Coexistent ainsi dans l'animation passé et présent, mais également le futur, avec tous ses possibles. Un véritable bijou, une déclaration d'amour à la nature (notamment sa place dans nos sociétés surexcitées) à la Vie et à la sérénité. Je me suis retrouvée à pleurer, sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir comment, comme si le récit m'avait ramenée à l'essentiel, me nettoyant d'un stress qui n'avait pas lieu d'être.
Il s'agissait d'une première avec ce film et autant dire que j'en attendais beaucoup ... Surtout après avoir revu Le Tombeau des Lucioles il y'a 10 jours et de la déferlante d'émotions qui s'en est suivis. Le problème est qu'a l'exception du précédent long métrage cité j'ai un mal fou a apprécier a sa juste valeur le travail du cinéaste. Une nouvelle fois se soucis persistant c'est reproduit ! Souvenirs goutte à goutte comme Mes Voisins les Yamada et Pompoko ( vu il y'a longtemps pour ce dernier ) m'a beaucoup plu de par ses thèmes abordés et son approche narrative scindée être le présent et le passé mais rien n'y fait ... Je peine à suivre son histoire aussi bien mis en scène et compté. Je comprends parfaitement l'éloge qui est fait à un pareil film mais je n'y suis tous simplement pas aussi sensible que je souhaiterai l’être le concernant ... Certaines séquences sont toutefois magnifique à voir et le ressentit très proche d'une vision idéalisé que je partage.
1991. La date de sortie de cet animé qui 30 après est simplement d'actualité. Visionnaire ? On y évoque la figure paternel, la vision d'une société individualiste, le rapport à la nature, l'agriculture, les traditions et les rapports familiaux. Des thèmes abordés avec nostalegie sur fonds de musiques à contre courant, bien choisi, et avec humour, amour et passion.
Très beau film d'animation, très calme et vraiment une bonne morale, je trouve que les dessins sont vraiment bien fait, les décors sont magnifiques. Je le conseil il est bien.
Quel merveilleux film découvert seulement aujourd'hui (merci Netflix). Les décors sont d'une beauté incroyable et l'histoire est d'une poésie et d'une sensibilité merveilleuses, jusqu'à un final digne des plus belles comédies romantiques. Un film qui n'a rien à envier aux plus belles réalisations de Myazaki. Ne le manquez pas !