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    Souvenirs goutte à goutte
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    3,9
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    55 critiques spectateurs

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    Bryan V.
    Bryan V.

    70 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mars 2019
    🔴➖Avis bref :

    Un film avec des valeurs traditionnelles et de la référence culturelle qui retrace la vie de notre personnage principal Taeko Okajima. Histoire qui nous partage entre un présent (Son voyage pour la campagne et la campagne) et passé (flash-backs sur son passé « enfance »), le genre de récit qui aurait pu rendre notre personnage très attachant. Malheureusement cela reste le genre d’histoire qui me gonfle rapidement celui-ci n’est pas épargné. De plus, ce métrage paraît plutôt intimiste et personnel. Une sorte de biographie (biopic), j’irai jusqu’à dire qu’il fait même très film d’auteur. Deux heures qui paraissent être interminable avec ses nombreuses questions et aléa sur la vie.
    Enfin bref, Je comprend peut-être mieux cette distribution un peu écartée.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    Takahata faut une incursion dans la psychanalyse. Comment l’enfant qu’elle était à façonné l’adulte qu’elle est aujourd’hui.
    Estime de soi, camaraderie, amours enfantines. Regard tendre et nostalgique sur le passé et regrets. On en a tous dans notre vie.
    Rajoutons aussi une très belle description de la campagne et de la douceur de vivre.
    L’histoire est belle. J’ai été un peu surpris des visages assez moches en général mais j’ai beaucoup aimé la fin dans le train avec tous les enfants qui viennent lui faire changer d’avis.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    En règle générale, je ne suis pas sensible aux films de Isao Takahata, et souvent je me demande pourquoi ce réalisateur choisit l’animation pour raconter ses histoires, car s’il utilisait de véritables acteurs cela reviendrait au même. Excepté « Le Tombeau des Lucioles, bien sûr, qui est clairement un chef-d’œuvre incontestable. « Souvenirs goutte à goutte », m’a laissé presque indifférent, malgré la qualité de son animation, et la beauté de ses décors. L’histoire traine, on se demande où le film veut en venir. Le sujet est ennuyeux. Le rythme long. La seule intrigue digne d'intérêt se résout durant le générique... étrange! Un film décevant, mais d’une grande beauté. Je vous laisse faire votre propre avis.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2017
    La première fois que j'ai vu ce film, ça n'a pas manqué : le ton nostalgique, le rythme lent, le manque d'une certaine poésie audacieuse ou de la touche épique miyazakienne, tout cela m'avait déçu. Tout comme pour « Le Château ambulant », maintenant que j'ai donné une seconde chance à ce long métrage sans en attendre la lune, mon avis diffère, et en bien ! Takahata réussit à dépeindre plus que deux époques (les années 1960 et 1980), il évoque avec brio deux âges de la vie d'une jeune femme : l'éveil de l'adolescence et le passage à proprement parler à la vie adulte (fin des études et début du travail). « Souvenirs goutte à goutte » nous conte les vacances d'une tokyoïte de 27 ans, Taeko, qui en prenant le chemin de la campagne, se remémore bien des souvenirs de son enfance, quand elle avait une dizaine d'années. Les séquences alternent donc entre 1966 et 1982, celles de 1966 étant dessinées à l'aquarelle dans de jolies couleurs, tandis que 1982 est représentée dans les tonalités habituelles et sous le trait caractéristique du Studio Ghibli. Ce qui est intéressant, c'est le côté presque documentaire de l'exercice, car les souvenirs de Taeko rappellent bien des souvenirs qui nous appartiennent : la lutte (à l'usure !) pour obtenir telle ou telle chose de son père ou de sa mère, les cours qu'on juge trop difficiles, l'amour envers son ou sa camarade, les relations familiales avec les frères et sœurs, et bien sûr les parents,... De même pour la jeune femme de 27 ans, quand on approche cette âge, on vit le même genre de problématiques : la question de l'attrait pour un travail pas toujours très intéressant, la question du mariage, le choix de la vie à la ville ou à la campagne,... Takahata réussit subtilement à aborder bien des thèmes qui nous touchent, et ce sans que l'on se rende compte de l' « artificialité » du dessin (toujours plus que relative chez Ghibli) : en bref, on se croirait devant un film « live » tant c'est bien amené, et plus encore, devant un film d'Ozu, tant ce long métrage respire la lenteur, la nostalgie et le soin apporté aux sentiments les plus fins, sans parler de la qualité toujours aussi prodigieuse de la l'animation. « Souvenirs goutte à goutte » est donc un film hautement recommandable, mais clairement à destination des adultes, sous peine d'endormir les enfants !
    Benjamin A
    Benjamin A

    708 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2017
    Oh, I believe in yesterday

    Peu après le succès du Tombeau des lucioles, Isao Takahata adapte le manga Omoide poro poro de Hotaru Okamoto, lui permettant d'évoquer la vie par le prisme du souvenir, ainsi que l'opposition entre la vie à la campagne et celle citadine.

    Le futur réalisateur de Pompoko joue ici entre le présent et les souvenirs, axant Souvenirs goutte à goutte sur son protagoniste féminin qui va peu à peu hésiter entre la vie traditionnelle de la campagne et son bureau de Tokyo. C'est là que l'oeuvre est particulièrement intéressante, dans la description et l'évolution de ce personnage, dont on découvre le passé en même temps que le présent, et qui est mise en scène avec justesse, intelligence voire émotion, Takahata sachant prendre son temps pour bien en faire ressortir les intérêts et les dilemmes.

    Le cinéaste japonais joue beaucoup sur l'émotion véhiculé par les souvenirs, il nous emmène régulièrement dans le passé pour mieux nous faire comprendre le présent et l'évolution de sa protagoniste. Cet aspect-là est assez bien maîtrisé, dommage donc que l'oeuvre manque d'émotion, notamment dans sa seconde partie, ainsi que d'une dimension puissante. On se sent parfois étranger au récit et à ce qu'il se passe, l'immersion n'est pas totale malgré des thématiques riches, notamment l'opposition entre différents modes de vies, la vision assez forte du côté traditionnel ou encore des visions différentes de l'amour, du travail et de la vie en général.

    Souvenirs goutte à goutte est aussi intéressant dans sa description de la vie de tous les jours dans le Japon d'alors, que ce soit enfant ou adulte. Tout cela est combiné à une qualité graphique et esthétique, surtout qu'Isao Takahata sait à la fois faire simple et mettre en image de nombreuses excellentes idées, que ce soit scénaristiques ou esthétiques. Il joue avec l'animation pour en faire ressortir une ambiance mélancolique sans pour autant idéaliser le passé, s'en servant juste pour mieux comprendre le présent ainsi que les doutes et dilemmes de l'héroïne.

    Isao Takahata propose avec Souvenirs goutte à goutte une oeuvre particulièrement intéressante et mélancolique, et si l'on peut regretter un certain manque d'émotion, elle n'en reste pas moins captivante par bien des aspects.
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    311 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2016
    Souvenirs Goutte à Goutte, de son titre original "Omoide poro poro", sortie en 1991 est le deuxième film d'Isao Takahata. N'ayant pas encore (mais ça ne serait tardé) découvert son "chef d'oeuvre" comme le clament à l'unisson presse et spectateurs, il s'agit pour moi d'une entrée en matière dans la filmographie de cet autre génie de la Japanimation, cofondateur du Studio de Totoro and co aux côté du grand magicien Miyazaki. En ce début des années 90, il y a 25 ans, Takahata nous propose une jolie petite balade à la campagne à travers l'histoire de Teako Okajima, jeune Japonaise de 27 ans. Passionnée par la nature et animée par de vieux souvenirs, Taeko décide de prendre des vacances loin de la ville, dans les paisibles prairies rurales. Cependant, au cours de son voyage, Taeko se retrouve submergée par l'émotion de nombreux souvenirs de son enfance remontant soudainement à la surface; elle doit alors faire face à son propre passé et affronter ses tourments. Voilà pour le pitch global. Qu'est ce que j'en ai pensé ? Eh bien je sais pas trop...des hauts et des bas dans ce film d'animation. Entrons dans le vif du sujet, le studio Ghibli qui m'avait habitué a de très belles surprises m'a pour une fois déçu. Pas une très grande déception mais une déception quand même. Mon avis vaut ce qu'il vaut et mes arguments ne sont pas à prendre au pied de la lettre mais à titre purement personnel, je n'ai pas réussi à rentrer totalement dans le film; Bien sur, Omoide poro poro possède un charme évident mais disons que la sauce n'a pas pris, je n'ai pas ressenti cet éclat, ce petit quelque chose qu'on retrouvait dans "Si tu tends l'oreille ou encore "la colline aux coquelicots". Pourtant l'histoire m'attirait beaucoup au début; ce petit résumé simple mais efficace laissant entendre une quête personnelle, une recherche de soi dans le carde paisible du Japon rural^^, j'aurais vraiment voulu l'aimer ton film Takahata mais il y a des choses qui m'ont gênées.
    Point par point, déjà, Omoide poro poro possède une histoire simple mais qui arrive à se révéler efficace, le réalisateur prend bien le temps de développer son héroïne en lui donnant une profondeur psychologique, rien à dire sur ce point là. Contrairement à la plupart des Miyazaki, ici point de fantastique, tout est réaliste, on retrouve un côté tranche de vie mêlé à du drame; à mes yeux le film n'a même pas le caractère d'un film d'animation pour enfant, c'est plus pour les grands cette fois.
    Là ou ça gêne c'est que le film est long ! très long par moments, le rythme n'est pas trépidant, bien sûr le but est d'abord dans le contemplatif des beaux paysages de la campagne, de ses champs,de ses ruisseaux....ect mais j'ai trouvé que malgré un récit bien rempli en terme d'élément et ce jonglage entre passé/présent, de nombreux passages sont littéralement "creux", sans surprises et tendent à fatiguer le spectateur plus qu'autre chose, on a plus grand chose à se mettre sous la dent visuellement.
    Outre ça, je n'ai pas adhéré au dessin vraiment trop vieillot à mes yeux, je veux pas être trop méchant car le film a quand même 25 ans mais comparé au Château dans le ciel qui est sorti 2 ans plus tôt, ces graphismes font assez brouillon, un dessin style vieux animés des années 70-80. Malheureusement pour moi qui suis un enfant de la fin des années 1990, ça ne joue pas en ma faveur.
    Le personnage de Taeko, comme je l'ai déjà évoqué plus haut est bien développée, on la découvre petit à petit au fur et à mesure du film à travers des brides de son enfance (qui nous rappelleront sans doute la nôtre), de petits événements comme spoiler: la première fois qu'elle a goûté à l'ananas, son premier amour à l'école, ses difficultés en maths (je la comprend la pauvre^^), son envie de faire du théâtre, la gifle qu'elle s'est prise par son père ect... .
    On se retrouve alors avec "2" Taeko, la petite fille de 10 ans à l'école primaire et de l'autre côté la Taeko adulte de 27 ans célibataire.S'il n'y a pas de fantastique inséré au récit, on sent quand même ce lien qui unit les 2. C'est comme si on assistait à une sorte de conflit intérieur, et de cette façon, le personnage de Taeko cherche à faire la paix avec elle même, c'est ça le but sous entendu de ce voyage. A travers elle, Takahata traite de pas mal de chose intéressante en véhiculant un bon nombre de critique comme le sexisme avec spoiler: les garçons de l'école primaire dans le près "âge bête" et qui se moquent des règles des filles.
    Ou encore l'autorité paternel dans la famille avec spoiler: le fait que le père de Taeko lui interdisent de faire du théâtre, dominant complètement cette famille majoritairement féminine
    .
    L'autre point qui nous marque c'est la mise en avant élogieuse par le réalisateur de la campagne et du travail à l'ancienne avec l'agriculture, en utilisant les personnages de Taeko et Toshio, Takahata en fait en quelque sorte ses portes parole pour défendre cette cause qui lui est sans doute chère.
    Les paysages de la campagne sont très beaux, les champs, les prairies, les rizières qui s'étendent à perte de vue, un décor proche du pictural et dont l'ambiance de vacance nous parvient avec grande facilité.
    Ne cherchez pas le film en vf car il n'en a tout simplement pas.
    Pour conclure, force est de constater que Omoide poro poro possède bien un charme à lui, cependant ce charme ne marchera pas forcément avec tous les cinéphiles, mais l'ensemble des critiques véhiculées sont bien argumentées et même si on a pas adoré, on finit par avoir envie de partir à la campagne. 13/20
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 035 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Omoide Poroporo, souvenirs goutte à goutte : Une nouvelle perle des studios Ghibli. Vraiment, chacun de leur œuvre ont une aura, une vraie âme qui rend les dessins animé vivants et uniques. Et puis, ce film a un thème qui peut parler a tout le monde, un thème très nostalgique qui est l’enfance, et l’adulte qui ce souvient de sa jeunesse, qui est perdu dans l’avenir alors il repense a son passé… Puis pour la petite histoire, c’est une japonaise qui retourne dans sa campagne natale tout en repensant au passé, chaque nouvelle action a un eco dans son passé, et c’est montré sous forme de flash back, et c’est une narration qui est pas évidente a manière, car ça peut être confus et on peut s’y perdre, mais la, c’est maitrisé, c’est fluide, chaque scène dur bien longtemps pour que on suive, que ce soit dans la passé ou présent et c’est dans mieux. De plus, l’histoire a une palette de situation cocasse ou amusant ainsi que nostalgique, et d’autre assez surprenante car il y a une grosse partie du film qui vont parler des débuts des règles des petites filles, surprenant pour un dessin animé mais c’est montré avec humour et pudeur, c’est ça qui fait le charme des films japonais. Et puis, les personnages sont attachants et sympas a suivent. Bon, le récit du film est assez lent mais ce n’est jamais chiant. Et bien sur, que dire de l’animation, c’est du Ghibli, c’est dessiné avec créativité, avec subtilité, et il y a pas mal d’expression de visage vraiment amusante, c’est bien dessiné et pensé. Pour finir, pareil pour les musiques, c’est jolie a l’écoute mais il y a aussi une vraie ambiance sonore, très bien travaillé, on entend chaque mouvements. Donc voila, un petit bijou charmant qui transpire la nostalgie.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2015
    Une petite merveille issue du Soleil levant, plus prècisèment des Studios Ghibli! Inspirè de rècits autobiographiques, ce film d'animation admirable d'ampleur et de virtuositè mèrite l'attention pour le simple fait que c'est le metteur en scène de l'inoubliable "Tombeau des lucioles", Isao Takahata, qui en signe la rèalisation! Pour devenir papillon, une chenille devient chrysalide! Pour la jeune Taeko, elle n'avait aucune envie de devenir chrysalide! Si Taeko adulte se rappelle si bien l'annèe 1966, c'est peut-être que le temps est revenu de devenir chrysalide ? Elle se sentait tellement diffèrente de l'èpoque où elle avait commencè à travailler! Au travail, comme pour le temps libre, les filles avaient plus d'entrain que les garçons! Elles pensaient prendre leur envol...mais, avec le recul, les filles battaient peut-être seulement des ailes de toutes leurs forces! La Taeko de 10 ans conseille de faire le point et de tenter à prendre un envol à la Taeko de 27 ans. "Souvenirs goutte à goutte" pour un spectateur qui n'en perd pas une miette! Un sujet simple en apparence mais fort, et ce d'autant plus que l'histoire de Taeko est particulièrement belle et èmouvante! Une oeuvre qui compile de merveilleuses scènes de la vie! Un regard, un sourire parfois suffit pour relater des moments rares : Un ananas que l'on mange pour la première fois en famille en devient un joli moment de cinèma! Ainsi commença la seconde expèrience de la campagne pour Taeko adulte et de nouvelles plages de confidences indèlèbiles pou le spectateur qui n'en demandait pas tant! On se demande comment ces fleurs jaunes donnent une teinte rouge si èclatante ? Une triste lègende nous apprend qu'autrefois, on n'avait pas de gants en caoutchouc! Les filles, cueillant à mains nues, se piquaient au sang sur les èpines! Ce sang versè aurait donnè un pourpre encore plus profond! Magnifiques souvenirs...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Seul est unique film du studio ghibli que je n'ai pas apprécier , je crois que c'est le personnage adulte qui m'a tapé sur les nerfs et le film contient quelques longueurs qui ne sont pas négligeable. Rien à avoir avec le magnifique tombeau des lucioles.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    183 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2015
    Sans etre le meilleur ghibli le film se veut touchant par la simplicité de son histoire, la profondeur de ses personnages. Il y a quelques bonnes idées. Les images sont toujours aussi belles avec une assez bonne bande son. N'aurait peut etre pas convaincu au cinéma vu qu'il aurait été comparé aux autres Ghibli, mais reste tout à faire regardable ... mais surtout pour les grands
    Ghibliste
    Ghibliste

    76 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2015
    "Souvenirs goutte à goutte" est un énième miracle des studios Ghibli, réalisé par l'autre grand maître de l'animation japonaise : Isao Takahata. Une histoire simple, humaine, sensible et intelligente, qui nous fait retomber en enfance aux seules évocations des souvenirs de Taeko, une jeune femme solitaire de 27 ans retournant à la campagne des vacances de sa jeunesse. Et franchement, les scènes magiques sont légion dans ce film d'animation tendre et poétique : spoiler: la découverte de l'ananas, le match de base-ball, le coup de foudre de Taeko et son envolée dans les airs...
    J'en ai des frissons rien qu'à les évoquer. Un autre épisode absolument génial : les divisions de fractions, qui sont un moment passionnant et original. Le dessin, toujours d'une précision millimétrée, et tellement épuré lorsqu'il s'agit d'illustrer les souvenirs de Taeko, m'a émerveillé. J'aurai cependant à reprocher au film certaines longueurs pas vraiment indispensables (l'histoire des règles, par exemple, qui traîne en longueur...). Enfin, malgré sa relative lenteur, il m'apparaît difficile de ne pas ressortir ému de ce film, en particulier au cours du générique final. Touchant et nostalgique.
    Rictus1260
    Rictus1260

    36 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Isao Takahata, l'autre maitre de l'animation qui, avec Hayao Miyazaki nous ont fait vibrer tant de fois avec leurs chefs d'oeuvre qui ornent la palette des films des studios Ghibli, parmi les plus grands films d'animation au monde, signe ici une oeuvre moins connue mais pourtant non moins réussie. Tous ces films des studios Ghibli, qu'ils soient basés sur la vie réelle (comme celui-ci) ou sur les mondes imaginaires, la poésie, les sublimes images et la musique de rêve sont toujours au rendez-vous. Des dialogues savoureux, des personnages au coeur pur, un soupçon de nostalgie, un humour subtil omniprésent, tout cela en même temps. Les célèbres envolées musicales nous rappellent les images, la contemplation des images nous rappelle la musique qui les accompagnait. Un vrai ravissement, un véritable transport émotionnel que chacun de ces films, qu'ils soient bien connus comme le voyage de Chihiro, le tombeau des lucioles ou Princesse Mononoke ou bien peu connus comme ces souvenirs goutte à goutte. Ceux qui sont restés sur Boulettes géantes, Rio2, Tarzan2, Madagascar ou Happy feet et j'en passe, sont bien à plaindre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Le film aurait pu être sublime, s'il n'y avait pas eu cette fin décevante, voire d'un profond mauvais goût. En effet, ce qui est formidable avec Takahata, c'est sa vision très juste, très touchante, de la vérité du monde tel qu'il est ressenti par un enfant. Ici, une petite fille devant se soumettre à la rigueur, la froideur, voire la maltraitance psychologique constante du foyer parental. Son seul souvenir agréable reste celui d'un premier amour, au final si pathétique, puisque jamais réellement vécu.

    Je suis choquée de voir que très peu de personnes parle du rapport qu'entretiennent les parents de Taeko avec elle. Brimée, méprisée dans ses besoins légitimes de petite fille, certains parlent de "nostalgie", "mélancolie" de "souvenirs à l'eau de rose" ou encore la traitent de "petite égoïste". D'autres encore, parlent de la rigueur de l'éducation japonaise, mais si l'auteur a voulu montrer cela à l'école (la scène des délégués, ou les règles des repas), le propos est, il m'a semblé, surtout axé sur la relation, ou plutôt la non-relation que la petite fille a avec ses parents. On voit son amie Rié, dont la mère lui a parlé des règles, se sentir bien mieux qu'elle. Quant au rôle de théâtre, il est pris par une fille de son école, dont les parents ont été apparemment moins sévères.

    Au final, ce qui aurait du être une introspection de Taeko à visée quasi-thérapeutique, et qui lui aurait permis de renaître pour elle-même, finit par une réintégration des schémas traditionnels imposés par ses parents (mariage), avec un homme lui-même embrigadé dans ces mêmes principes (la scène dans laquelle Taeko raconte son souvenir de rôle manqué, Toshio finit par dire "J'admire mon père" et ensembles ils vont chanter au positivisme, "Si ça ne va pas, il y a demain", alors que le flash-back où elle chante elle-même dans la rue cette chanson, fait suite à la réflexion si cruelle de sa mère "Ne dis pas à ton amie..."). Bref, magnifique et décevant, le tombeau des lucioles me paraissait bien plus clair dans son propos, le point de vue étant définitivement celui de dénoncer le comportement inadmissible des adultes vis à vis des enfants pendant la Seconde Guerre.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    88 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2014
    Le pus méconnu des films d’Isao Takahata raconte l’histoire d’une jeune citadine décidant de partir en vacance à la campagne. Au cours de son séjour, elle est assaillie de souvenirs d’enfance qui lui font peu à peu prendre conscience que son mode de vie actuel ne lui convient plus. Bien loin de l’univers fantaisiste habituel du studio Ghibli, Souvenirs Goutte à Goutte est une œuvre réaliste et profondément nostalgique. Nostalgie de l’enfance et des moments magiques qui l’accompagnent, et nostalgie d’une vie rurale traditionnelle qui tend à disparaitre dans le japon industrialisé des années 80. Graphiquement, ce n’est pas le long-métrage le plus marquant du studio et l’intrigue s’étire un peu en longueur mais cela n’empêche aucunement la magie d’opérer car la mélancolie à quelque chose d’universel.
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Après Le Tombeau Des Lucioles, Isao Takahata revient vers un sujet plus léger. Dans ce film, il défend les valeurs traditionnelles de l'environnement rural, comme le travail de la terre et l'importance de la famille. Pour cela, on suit l'histoire de Taeko : celle de son passé de petite fille et celle d'aujourd'hui, où Taeko, employée de bureau à Tokyo, retrouve le lieu de vacances de son enfance dans la campagne de Yamagata. On y trouve principalement trois thèmes récurrents : la famille, l'amour et le travail. Le résultat est un film à la fois plein de sensibilité et substantiel par son message assez engagé. Mélangez la dimension pro-environnementale de Nausicaä, l'humour et la sensibilité de Mon Voisin Totoro et le contexte plus encré dans la réalité de Kiki La Petite Sorcière et vous aurez une idée de ce qui vous attend. À mon sens, Souvenirs Goutte À Goutte est même plus abouti que Le Tombeau Des Lucioles. La seule raison pour laquelle ce film n'est pas plus connu vient probablement du fait qu'il ne soit jamais sorti en version française.
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