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    La Nurse
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 189 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Quand il arrive sur le projet de « La nurse » en 1990, William Friedkin n’est plus depuis un moment l’enfant gâté d’Hollywood. Entre 1971 et 1973, il avait révolutionné le film policier en lui impulsant une tonalité documentaire inconnue jusque-là avec « French Connection » qui en sus de récolter cinq Oscars avait rapporté plus de trente fois la mise à partir d’un budget très modeste. Il avait enchaîné deux ans plus tard en adaptant « L’Exorciste », le best-seller de William Peter Blatty. Terrifiant d’abord l’Amérique puis le reste du monde occidental, le film est très vite devenu culte, récoltant lui aussi plus de trente fois son budget. Plus rien ne peut alors lui être refusé et Friedkin ne se prive pas pour user de sa notoriété. Il se lance dans un remake au tournage épique du « Salaire de la Peur » d'Henri-Georges Clouzot situé en pleine jungle qui n’aura pas le succès attendu même si le film rentre dans ses frais. Le doute s’installe et les films suivants qui ne sont pas, loin de là, des catastrophes financières vont faire rentrer William Friedkin dans le rang. « Le sang du châtiment » film incompris réalisé en 1987 est le premier réel échec commercial de Friedkin. Quand son ami le producteur Joe Wizan lui demande de prendre la suite sur un projet qu’il devait monter avec le jeune prodige Sam Raimi tout auréolé du récent succès de « Evil Dead 2 » après que celui-ci a préféré se reporter sur la réalisation de « Darkman », William Friedkin se dit peut-être qu’il est temps pour lui de satisfaire l’attente des producteurs et du public en se replongeant dans le film d’horreur dont il est devenu l’un des maîtres en un seul film. Le scénario est largement retouché, Friedkin ne maniant pas l’humour comme le jeune potache qu’était encore Sam Raimi à l’époque. Toutefois l’univers fantastique et forestier qui avait été choisi en référence aux deux « Evil Dead » est conservé par Friedkin. Stephen Wolk retravaillant le scénario à la suite du départ de Raimi est tiraillé entre les exigences du réalisateur et celles de Universal qui souhaite un pur film d’horreur afin de pouvoir axer le lancement sur la réputation encore bien vivace de "L''exorciste". Entre temps, Friedkin qui voit la nurse comme une hamadryade (nymphe des bois identifiée à un arbre qu’elle habite) entame son casting auditionnant tout d’abord Uma Thurman avant que Jenny Seagrove, jeune actrice anglaise ne s’impose. Stephen Wolf à bout de nerfs quitte le projet, laissant Friedkin terminer le scénario alors que le tournage a déjà commencé. Cette incertitude scénaristique trop longue nuira forcément à la cohérence de l’intrigue même si Friedkin assisté à la photographie par John A. Alonzo (« Chinatown », « Scarface ») parvient tout de même à distiller une atmosphère trouble bénéficiant de la prestation étonnante de Jenny Seagrove qui n’a pas son pareil pour rassurer tout autant qu’elle peut inquiéter. Deux ans plus tard sur le même thème « La main sur le berceau » de Curtis Hanson moins ambitieux et dénudé de sa composante fantastique saura conquérir le public. « La nurse » a bien entendu subi le feu d'une critique américaine qui n’a jamais vraiment apprécié William Friedkin auquel était reproché son intransigeance teintée d’une bonne dose d’arrogance. Un William Friedkin qui n’a retrouvé une forme de crédibilité que seize ans plus tard alors que vieillissant il réalisait avec « Bug » et « Killer Joe » deux films fauchés mais hautement subversifs. Désormais disparu le temps de la réhabilitation totale et entière est sans doute venu pour William Friedkin. Il en est toujours ainsi pour les indomptables. Erich von Stroheim, Josef Von Sternberg et Sam Peckinpah sont là pour en témoigner.
    Serpiko77
    Serpiko77

    59 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2023
    C'est une série B, qui a même des airs de téléfilm, mais plutôt efficace. Le film est très court, il recherche l'efficacité avant tout et ne comporte aucun élément superflu. Jenny Seagrove est très convaincante dans son rôle, le reste du casting l'est malheureusement beaucoup moins.
    On est tout de même à des années lumières des meilleurs films de Friedkin, très peu inspiré sur cette œuvre.
    kingbee49
    kingbee49

    38 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2022
    Tout le savoir faire de Friedkin pour ce thriller fantastique aux effets efficaces. Dans les scènes d'intérieurs, la photo tout en clair obscur est très réussie et les acteurs sont corrects. Cependant, il manque un je ne sais quoi de plus incarné ou de plus effrayant pour être totalement convaincant. Et le final flirte avec le grotesque. Mais ça passe.
    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2022
    Jamais vu et même jamais entendu parlé de ce film de William Friedkin. Tout est mauvais, du scénario à la mise en scène, de l’interprétation aux effets spéciaux. A tel point que cela en devient drôle et même fascinant. Friedkin nous a habitué à tellement de choses différentes et délirantes que finalement voilà tout sauf une surprise. En tout cas une curiosité !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2021
    Ce qui intéresse William Friedkin dans The Guardian est moins la mythologie celtique, expédiée vite fait bien fait lors d’une ouverture au kitsch explicite, que l’association permanente de la cellule familiale à la nature sauvage, une nature qui s’invite jusque dans le domicile et qui l’environne de ses forêts touffues. Une idée très simple ouvre le long métrage : lesdits « gardiens » peuvent choisir ou le bien ou le mal, suivant l’idée que tous deux sont enfantés par la nature ; le sacrifice du bébé permet ainsi une régénération de l’arbre ancestral, sorte de mémoire vive de la souffrance existentielle que duplique la nourrice, faite de la même écorce. Nous ne sommes pas loin de ce que proposera Lars von Trier avec Melancholia (2011). En choisissant d’entrée de jeu le postulat du surnaturel, le cinéaste aborde son récit tel un conte initiatique au terme duquel les parents auront surmonté de nombreuses épreuves et enduré la précarité de la vie de leur enfant ; c’est dire que le public visé par le conte change de camp : il s’adresse aux adultes et mobilise ainsi une imagerie volontiers gore empruntant aux réussites du genre – pensons à The Evil Dead (Sam Raimi, 1981) avec sa tronçonneuse – et annonçant un Sleepy Hollow (Tim Burton, 1999), notamment pour l’arbre gothique. La montée en tension du long métrage, formidablement travaillée par Friedkin en dépit de la prévisibilité de l’ensemble, atteint à terme des fulgurances érotiques et esthétiques mémorables, comme la traque de l’architecte par une meute de coyotes ou l’ultime affrontement, tout à la fois purgatoire parental et purgation des passions par le sang. Une réussite magistrale qui articule le fantastique, le thriller et le pulsionnel, à reconsidérer compte tenu de l’appréciation critique médiocre et des propos tenus par le cinéaste lui-même.
    Horrophile75
    Horrophile75

    39 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 août 2020
    En 1973, William Friedkin nous offrait "L'exorciste". Au vue de la qualité de ce dernier, j'en attendais beaucoup de cette "Nurse" ("The guardian" en VO) sorti dix-sept ans plus tard. Avec une histoire recherchée dans sa globalité comme celle-là, Friedkin avait la possibilité de nous offrir un bon divertissement. Sauf que voilà : avec ses très mauvais effets spéciaux, ses acteurs si peu convaincants qu'ils semblent se demander ce qu'il font dans ce film, ses incohérences scénaristiques et ses longueurs, le film se montre très décevant. Au moins rit-on devant les scènes de mort, mais c'est sans doute parce que l'on a ici affaire à la qualité nanar.
    Starwalker
    Starwalker

    2 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Facture classique pour ce film, bizarrement on dirait qu'il manque des scènes, il y a des raccourcis comme s'il devait tenir en 1h33.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 610 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2020
    La Nurse n’est pas un bon film a dit le réalisateur a propos de son film. Et bien je ne suis pas du même avis pour l'avoir vu plusieurs fois. Voilà le premier film d'horreur de William Friedkin après "L'Exorciste". Un jeune couple avec un nouveau-né découvre que leur nounou est une sorte d'adorateur d'arbres, elle demande périodiquement un bébé à sacrifier pour conserver ses pouvoirs surnaturels. Jenny Seagrove joue un vilain convaincante en tant que Camilla. Elle est douce et attentionnée lorsqu'elle est autour de la famille avant de se révéler être une tueuse froide. Friedkin prend l'horreur au sérieux malgré une certaine bêtise dans le scenario, en créant de nombreux visuels saisissants. Lorsque une voisine Ned suit Camilla dans les bois, il la trouve nue qui se prélasse dans les bras des branches noueuses d'un l'arbre, avec une meute de loups comme protection. C'est le moment déterminant du film. L'une des scènes les plus sanglantes représente l'arbre qui déchire etc. La Nurse est un mélange sanglant de fantaisie et d'horreur. Un film de William Friedkin vaut mieux que la moitié de la plupart des films horreur que je vois aujourd'hui...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 266 abonnés 7 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2020
    De la part de William Friedkin, (Sorcerer - 1977 & Cruising - 1980), nous étions en droit de nous attendre à un film d’épouvante / horreur digne de ce nom.

    La Nurse (1990) promettait le grand retour du cinéaste dans un genre qui lui sied à merveille (L'Exorciste - 1973), à savoir le fantastique, en mettant en scène un récit traitant de surnaturel (entre légendes païennes et druidismes).

    Mais le résultat final s’apparente plus à un téléfilm du dimanche après-midi qu’à l’œuvre d’un grand cinéaste. La mise en scène peu inspirée (en dehors du final, très guignolesque et jouissive il faut bien l’admettre), nous laisse un arrière-goût d’inachevé (le film fait 90min, tout y est expédié à la va-vite).

    Une bien belle déception, venant d’un réalisateur si talentueux.

    http://bit.ly/CinephileNostalGeek
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    Pour moi ce film a été fait sans réelles motivations. Le réalisateur avait pas l'air motivé du tout. L'histoire aurait pu être mieux construite avec par exemple des scènes sur les origines du mal, d'où vient la sorcière et comment elle est devenue comme ça. Je trouve l'histoire bonne mais pas assez travaillée et les effets spéciaux sont pas terrible, il manque aussi de la musique angoissante sur les scènes horrifiques. Heureusement que le film a été recadré, dans la version VHS on voyait dans la scène de l'hopital que le bébé était une poupée en plastique.
    Ghighi19
    Ghighi19

    68 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2019
    Revu en version restaurée ce film mérite encore une une deuxième chance auprès des cinéphiles. Très marqué par l année de sa sortie et totalement cohérent du coup dans ces années 90 ce film un peu new age est plutôt réussi. Bien sûr venant de W.Friedkin on pouvait s attendre à un plus grand soin dans la mise en scène mais il offre son quota d angoisse .
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    397 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2018
    Quand la mise en scène de Friedkin côtoie le déclin post 80s des séries B horrifiques ça donne ce film malade comme un chien qui se débat comme un beau diable entre son imagerie gothique, sa tension quasi permanente et son écriture grotesque. Pur exercice de style.
    pierrre s.
    pierrre s.

    435 abonnés 3 309 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juin 2018
    L'histoire est à la limite de la parodie, la réalisation n'est pas très inspirée et a globalement mal vieillie et les situations manquent de crédibilité. Un film à oublier.
    Georges P.
    Georges P.

    72 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2017
    Évidemment le film a vieilli, mais les effets spéciaux sont bien d'actualité. Le mélange de terreur, de sexe (non dit) et de séduction contribue à cette ambiance hors du commun.
    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Un film d'horreur injustement méconnu avec des séquences angoissantes à souhait (la traque du binoclard) et d'autres assez fabuleuses (la mort des loubards de la forêt). Evidemment c'est de la série B, mais les acteurs s'en tirent correctement. Les facilités de scénarios abondent, mais ça fonctionne plutôt bien. Un petit bémol pour la fin dont la réalisation est parfaite mais les scénaristes auraient pu trouver quelque chose de plus subtil que ce happy end.
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