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landofshit0
274 abonnés
1 745 critiques
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2,0
Publiée le 22 janvier 2013
C'est avec ce film que la carrière de Sam Peckinpah vient se clôturer.Malheureusement c'est un final en forme de fausse note,car Osterman week-end est loin d’être un chef d’œuvre,il ressemble bien plus au film de trop.Le suspense est mal construit est très peu efficace,on retrouve des bribes d'un Sam Peckinpah,qui est bien en dessous de ces meilleures films.
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3,0
Publiée le 26 juillet 2010
Avec "Osterman Week-end" et pour son ultime film, Sam Peckinpah, qui mourra un peu plus d'un an après sa finition, se lance avec brio dans l'exercice du film d'espionnage! Oeuvre où le spectateur et les protagonistes se perdent, une oeuvre sur la manipulation, une oeuvre avant-gardiste sur l'Amèrique! Dans une ambiance paranoïaque, les acteurs sont remarquables, de Rutger Hauer à John Hurt en passant par Dennis Hopper et Meg Foster, actrice aux yeux cèrulèen impressionnant! Ce n'est pas le meilleur film de Pechinpah mais les scènes d'action sont excellentes où le cinèaste de "La horde sauvage" pose un regard dèsabusè sur l'inhumanitè du monde contemporain entre ècran et manipulation! Efficace...
C'est très triste de voir la carrière du grand Sam se conclure sur ce thriller totalement invraisemblable spoiler: (le moment où le personnage de John Hurt se fait passer pour un présentateur météo est un grand moment de comédie involontaire !!!) , confus, avec une absence de crédibilité psychologique affligeante spoiler: (par exemple la mère et le fils victimes d'une tentative de kidnapping qui aurait été suivi par leurs assassinats qui reviennent chez eux comme s'ils venaient juste de passer un week-end chez mémé !!!) , avec une réalisation plus proche de celle d'un mauvais film érotique américain des années 80 qui passe à 3 heures du matin sur une chaîne de la TNT que de celle du type qui a donné des bijoux comme "La Horde sauvage" ou encore "Guet-apens". Circonstance aggravante, on a même l'impression qu'il s'auto-parodie en mettant de ses fameux ralentis là où ils n'ont aucune raison d'être. Et la présence de stars aussi charismatiques que John Hurt, Rutger Hauer, Dennis Hopper et Burt Lancaster ne fait que rendre les choses plus pénibles. "Osterman week-end" ou le triste et déplorable adieu d'un grand....
On se retrouve vite dans un film d'espionnage qui suit le cahier des charges de son époque, sur fond de Guerre Froide donc forcément et surtout sur fond de paranoïa et de taupes. Le soucis et l'enquête mise en place semble au départ logique ou séduisante, aussi bien par la réunion du début que par les actions-réactions des amis avec un climax pesant comme il se doit. Mais trop vite se dévoile un des personnages, pour un twist navrant qui détruit en 2 secondes tout le pan espionnage pour une simple vengeance de série B. Le montage est catastrophique, avec des ellipses et/ou coupes mal venues, l'évolution de l'intrigue est aussi parasitée par des séquences ridicules ou décalées comme la séquence météo improbable ou la mini arbalète de compétition qui sont plus dignes d'une comédie parodique que d'un thriller d'espionnage. La tension monte d'un cran mais il est alors trop tard, le twist nous a déjà tuer le film. On ne peut que penser à Sam Peckinpah qui n'a pas eu les coudées franches... Site : Selenie.fr
Doublement affligeant. D'abord, parce que le film est d'une médiocrité à tous points de vue. Un scénario tiré par les cheveux, du début à la fin. Des répliques peu travaillées, qui, non seulement, n'éclairent pas l'intrigue, voire même parfois, l'obscurcissent. A tel point que le doublage français relève plus de l'interprétation que de la traduction. Des scènes d'action, dans l'ensemble pitoyables. Quand aux acteurs, mis à par John Hurt, ils et elles ne rivalisent pas d'inspiration. Le film est aussi affligeant compte tenu de la grande notoriété de son réalisateur. Les récompenses et nomination, notamment au festival de Cognac, sont de toute évidence attribuées à Sam Peckinpah, pour l'ensemble de sa carrière, non pas au réalisateur de ce navet.
(...) Si on est fan de Peckinpah, on peut toujours trouver mille raisons de sauver les plus mauvaises séquences du film, comme si ce n'était pas lui qui avait décidé de filmer ces scènes de cette façon mais que les producteurs avaient insister pour avoir un maximum de plans spectaculaires et dans "son" style. Ainsi, les combats sont très mal filmés (comme dans "Tueur d'élite") et bénéficient de ralentis mal foutus mais bien pratique pour le coup, masquant ainsi le manque de grâce dans l'exécution des mouvements de Craig T. Nelson tout comme son manque de vivacité, mais aussi avec des bruitages ridicules censés renforcés l'impact des coups. Les fusillades aussi comptent moult ralentis et d'autres plans spectaculaires émergent de çi, de là comme ce Zippo qui enflamme la piscine. Le symbole de cette dérive, c'est la scène d'action au milieu du film et qui ne servait à rien, de l'aveu même de Peckinpah. A mon sens, elle sert à justifier l'engagement de Tanner dans cette mission, lui qui était réticent au début. Le hic, c'est qu'aucune explication ne sera apportée par la suite et qu'elle ne se justifiera donc pas autrement que par son existence. On aurait pu imaginer une révélation comme par exemple le fait que ce soit Fassett qui ai mis au point une supercherie ou bien que ce soit une idée de Danforth ou je ne sais quoi mais finalement rien de tout ça. Le scénario était de toute façon très brouillon, si bien que Robert Ludlum lui-même proposa de venir y mettre bon ordre, ce qui lui fût refusé. Le résultat est catastrophique, trop bavard par instants, n'expliquant rien à d'autres et complètement incompréhensible au final. (...) On sent bien que ce qui passionnait le grand Sam, c'était cette histoire d'espionnage par écran interposé, ce voyeurisme morbide et la grande manipulation qui va avec. Le film est de ce point de vue visionnaire puisqu'il annonce avec presque 15 ans d'avance la télé-réalité tout en étant le digne héritier des thrillers paranoïaques des 70's comme "Conversation secrète" et autres. La télé a remplacé le son et l'espionnage devient voyeurisme comme cette scène où le héros va regarder ses meilleurs amis dans l'intimité, d'abord pour essayer de percer leurs secrets mais il finira par y prendre goût au point d'assister à leurs ébats (...) La critique complète sur
C'est sur que Peckinpah ne termine pas sa carrière sur son meilleur film mais Osterman week-end est toujours plus réussi que son précédent film (le complétement raté Le Convoi), déjà le scénario basé sur un roman de Robert Ludlum est pas mal du tout, cette dénonciation des médias (que l'on pourrait remplacer par internet de nos jours) et des hauts gradés ou hauts fonctionnaires abusant de leur fonction pour trop dériver est l'un des points du film, l'autre élément de qualité c'est un bon casting. Après Osterman week-end manque sans doute de suspense et de nervosité, de la part de Peckinpah on est droit à s'attendre à un film plus efficace et plus rugueux mais on retrouve par moment avec plaisir son style notamment dans la scène de la course-poursuite en voitures qui prouve qu'il était le roi des ralentis. La dernière demi-heure est plus prenante que le début parfois un peu calme. Donc Osterman week-end n'est pas un grand film cependant ça reste du bon cinéma.
Au crépuscule de sa carrière et de sa vie, Sam Peckinpah livre un dernier film permettant à ce talentueux et sulfureux réalisateur de sortir par la grande porte avant un passage mérité à la postérité. « Osterman weekend » est un thriller politique de bonne facture où l'américain dirige des acteurs qu'il n'avait jusqu'ici jamais sollicité tels que Denis Hopper, Burt Lancaster, John Hurt et surtout Rutger Hauer qui livre une excellente prestation. Si le scénario est parfois un peu gros, il se révèle très captivant et permet à ce contestataire dans l'âme de tancer copieusement les politiciens, la guerre froide et surtout le pouvoir des médias. Utilisant toujours cette violence froide, avec parfois quelques envolées pas vraiment utiles (le coup de l'arc dans la piscine en flammes par exemple), Peckinpah condense une dernière fois son art en proposant une galerie de personnages dualistes évoluant dans un contexte hostile. C'est donc finalement une très bonne surprise d'autant que le film démarre par une scène de cul digne d'un mauvais téléfilm érotique des années 80 ! Malade du cœur et fatigué par les abus en tous genres, Peckinpah décédera l'année suivante (1984) et laissera derrière lui une galerie d'oeuvres marquantes et très personnelles et qui influencera bon nombre de réalisateurs. Il n'aura hélas également pas le temps de faire sa première incursion dans le registre horreur/fantastique, son travail sur un scénario de Stephen King restant au stade du projet. Un très bon réalisateur dans l'ensemble.
Dernier film de Sam Peckinpah Osterman Week End clos un peu de manière décevante sa filmographie. C’est le moins bon de ses films que j’ai vu à ce jour. Son histoire est brumeuse, son suspens ne tient pas,sa mise en scène est brouillonne, pas aidée par un montage qui m’a semblé erratique. Dommage car il bénéficiait pour ce film d’un bon casting.
Osterman week-end est le dernier film réalisé par Sam Peckinpah, en 1983. Osterman week-end est l'adaptation du roman d'espionnage " The Osterman Weekend" de Robert Ludlum paru la même année. Nous sommes bien loin des grandes heures de Sam Peckinpah. Malgré une bonne distribution ( Rutger Hauer, John Hurt, Dennis Hopper, Chris Sarandon, Meg Foster, Burt Lancaster ) le film manque terriblement de contraste et de rythme. Un scénario abscons, des dialogues creux, peu d'action, un film assez plat dans lequel il est difficile de rentrer et de se projeter. Un film ennuyeux qui nous fait regretter l'époque ou Sam Peckinpah faisait tout péter.
Un casting exceptionnel sous la botte de Peckinpah, j'en salivais d'avance mais j'ai été un peu refroidi avec notamment une intrigue très embrouillée et très mal présentée. Toute la partie précédant le début du week-end n'est pas réussie à mon goût, il y avait moyen de faire plus clair sans bâcler le truc comme c'est le cas ici avec un gars qui accepte de trahir ses amis en l'espace de 2 minutes sans presque sourciller. Le week-end ne ressemble pas à grand chose non plus, les personnages ont vraiment des réactions étranges qui donnent un aspect surréaliste au film. Le suspens et son intensité sont mal maîtrisés, ce qui n'est pas en même temps la marque de fabrique de Peckinpah, plus à l'aise dans l'intensité née d'une violence palpable mais contenue qui explose tout à coup. C'est dans ce registre que le film arrive à finir correctement, mais le naufrage est à moitié évité.
On sent la fatigue : Rutger Hauer est agaçant et peu crédible et ne parlons pas de Meg Foster, une véritable catastrophe. Passons sur l'histoire qui est un véritable embrouillamini, parsemé d'invraisemblancespoiler: s (Hauer qui accepte de trahir ses amis en cinq minutes sur la base de documents vidéos, alors qu'il est un professionnel de la télé !) et où des tas de questions resteront sans réponse. Sam Peckinpah lui qui s'est toute sa vie moqué des codes en vigueur les reprend à son compte dans un grand n'importe quoi, spoiler: on n'est pas dans un James Bond mais on sort vivant d'une piscine en flamme, on n'est pas dans un MacGyver mais on abat un tueur super entraîné avec une arbalète miniature qu'on avait conservé dans la piscine avec sa fléchette !. Certaines séquences sont d'un ridicule achevé spoiler: (John Hurt qui joue au faux présentateur de météo sans que ça n'étonne personne) . Quant à la fin, comme foutoir, ce n'est pas mal. Le message puisqu'il paraît qu'il y en un (dangerosité du pouvoir et des médias) n'a rien d'évident. Ce n'est pas bon mais ça se regarde quand même, sans doute parce que par moment on retrouve le grand Peckinpah et qu'en ces années 1980 on filmait de façon moins constipé qu'aujourd'hui.
Pour son dernier film, Sam Peckinpah s’attaque pour la première fois au thriller paranoïaque, un sous-genre très en vogue quinze ans plus tôt, alors qu’il redonnait un second souffle au western, mais un peu passé de mode au début des années 80, mais il réussit à insuffler à l’approche de l’espionnage une démonstration de l’influence néfaste des médias de masse, et réussit en cela à signer une œuvre parfaitement dans l’air du temps. Avec un casting auréolé, faisant graviter autour de Rutger Hauer, notamment John Hurt et Dennis Hopper, l’intrigue en huis-clos réussit à cristalliser les tensions entre ses quatre vieux amis mais surtout à nous faire assister à un astucieux jeu de manipulation qui, à défaut de maintenir un suspense tendu du début à la fin, permet des retournements de situations surprenants et souvent (surtout dans la dernière partie, au grand dam de ceux qui n’attendaient que ça) accompagnés de scènes d’action dans lesquelles Peckinpah rappelle qu’il n’avait pas son pareil pour filmer la violence humaine.
Dernier long métrage de Sam Peckinpah, "Osterman Week-end" n'est malheureusement pas le chant du cygne attendu. Première et principale faiblesse : l'écriture du scénario. Beaucoup d'invraisemblances dans son déroulé et des comportements peu crédibles de la part des protagonistes. L'intrigue en devient vite confuse et peu passionnante. Quelques scènes en huis-clos relèvent le niveau. Film bâclé malgré une belle affiche.
Fin de parcours en dents de scie pour Peckinpah qui met en scène un thriller paranoïaque et manipulateur sur fond de Guerre Froide, au scénario trop nébuleux et laborieux, en dépit d’un casting pourtant intéressant. 2,25