Osons un gros mot, enfin disons un terme tellement utilisé qu'il en a perdu de substance : La vallée des fous est une histoire de "résilience". Compétiteur virtuel du Vendée Globe (auquel une belle publicité est d'ailleurs offerte), le héros du film de Xavier Beauvois a tout du perdant, pas même magnifique, dans son entourage et sur le plan professionnel. Le pari qu'il s'est lancé, avec l'océan dans le jardin (métaphore) est tellement égocentrique et un brin pathétique, non ? On avait un peu peur de quelque chose d'attendu et peut-être même de lisse mais c'est mal connaître le réalisateur qui aime parfois flirter avec l'inattendu, en ne brossant pas systématiquement le public dans le sens du poil. Alors oui, La vallée des fous offre plutôt de beaux et forts sentiments et la famille y est magnifiée mais il y a quelques hautes vagues dans le parcours de ce marin encalminé. Et puis, il faut faire confiance au tempérament de Jean-Paul Rouve, que l'on soupçonne d'avoir parfois improvisé, ce qui est plutôt un bien pour le film, dont les autres personnages sont un peu plus classique, mais même dans ce registre-là, c'est bien évidemment un plaisir que de voir Pierre Richard, toujours bon pied, bon œil..
Difficile de rester insensible à ce film, surtout si vous êtes marin breton…...Un homme fait le Vendée Globe sur son bateau virtuel…..En fait c’est une quête, il est alcoolique, et c’est toute sa famille qui va traverser les « 40 èmes rugissants » au sens métaphorique..Jean Paul Rouve est magistral ohé ohé capitaine abandonné, et le film est à la fois un rêve et une catharsis, les liens familiaux sont l’essentiel dans la vie, c’est une peu la morale de ce film dont la fin est véritablement poignante…..Formellement ordinaire, c’est un film que je conseille volontiers, que vous soyez marin ou non… Au fond tout voyage est beau….
Criblé de dettes, alcoolique, Jean Paul décide du jour au lendemain de participer et de remporter le Vendée Globe, mais pas en mer, sur son ordinateur, sur l'application Virtual Regatta. Son père et sa fille sont stupéfaits, son fils quant à lui est fâché depuis longtemps. Il s'installe alors dans son bateau situé dans le jardin de son restaurant, et se prépare pour un huis-clos avec lui-même de plusieurs mois... Quel coup de coeur ! Jean-Paul Rouve est poignant dans le costume de ce marin contrarié et de ce père maladroit mais aimant, Pierre Richard est également délicieusement touchant dans le rôle de ce doyen de famille. Cette "Vallée des fous" est une véritable aventure humaine dans laquelle un homme va se retrouver seul face à ses démons. Que ça fait du bien un peu de folie positive dans ce monde de fous ! Un très très bon moment cinéma gorgé d'émotions ! Site CINEMADOURG.free.fr
"La Vallée des fous" est un film qui sans être raté a du mal à trouver sa place entre film grand public consensuel et oeuvre plus indépendante et introspective ce qui donne un long métrage où s'alterne scènes convenues et moments plus "noirs" sans qu'on sache vraiment quelle direction le réalisateur souhaite donner à son oeuvre. Il n'en reste pas moins un film agréable à voir même si les 2 heures ne sont pas entièrement justifiées au regard du registre.
Un excellent drame, la prestation de Jean-Paul Rouve est époustouflante, elle est graduelle, on voit vraiment passer toutes les étapes de son cheminement intérieur et l'émotion monte cran par cran... "Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout." Ce film à tous les ingrédients pour arriver à bon port et on lui souhaite ! Vu en AVP au Grand Palace des Sables d'Olonne avec l'équipe du film, impressionnant !
Vu en avant première. Un film entre" terre et mer" Un bon moment avec de superbes acteurs et un hommage aux navigateurs solitaires et aussi à la cuisine ,un film iodé . Jean Paul Rouve Pierre Richard et les autres très biens dans leurs rôles.
Vu en avant première, La vallée des fous est un film surprenant, on passe du rire au larme. L'émotion s'infiltre facilement dans un contexte qui est atypique. On ne s'y attends pas. C'est marrant de voir que certains skippeurs jouent leur propre rôle dans le film.
Xavier Beauvois fait là encore preuve de son talent de raconteur d'histoires originales pour narrer un émouvant périple immobile , un voyage intérieur du personnage interprété par Jean-Paul Rouve , très investi dans son rôle , dans La Vallée des fous !
Enfin un bon film ! Jean-Paul Rouve compose un personnage avec un talent qui fait se demander pourquoi il s'abîme dans les Tuche, sans doute que ça rapporte davantage, bref. Les personnages sont tous très attachants, ça donne envie de faire le Vendée Globe virtuel, d'acheter un bateau, de reprendre un resto, et de faire un don aux associations des alcooliques anonymes... Je craignais que l'histoire soit mièvre, mais c'est tellement juste au niveau du jeu d'acteur que ça passe. Pierre Richard est très bien, les autres aussi. Bref, allez y !
Dans La Vallée des fous, Xavier Beauvois signe une œuvre d’une justesse rare, empreinte d’humanité et de résilience. Porté par des interprétations magistrales, le film nous entraîne dans un voyage intérieur et collectif, où l’émotion et le rire se mêlent avec finesse. Jean-Paul Rouve livre une prestation exceptionnelle dans le rôle d’un marin brisé, luttant contre ses démons personnels. Son jeu, à la fois intense et pudique, nous plonge dans la douleur et l’espoir d’un homme cherchant à redresser sa vie. Pierre Richard, dans un rôle inattendu de père aimant mais dépassé, éblouit par sa sincérité et son étonnante profondeur. Et que dire de Madeleine Beauvois, dont la retenue et la sincérité irradient l’écran ? La fille du réalisateur impose une présence naturelle et touchante, marquant les esprits par sa justesse et sa luminosité.... Le film excelle également dans les détails, des petites touches d’humour savoureuses — comme l’apparition de sponsors locaux — aux scènes cocasses, notamment le rôle décalé de Xavier Beauvois lui-même, en chef de cuisine flegmatique. Ces moments offrent un contrepoint léger aux thèmes plus sombres du film, et renforcent sa profondeur. La Vallée des fous est une œuvre où la simplicité apparente masque une richesse émotionnelle et narrative. Xavier Beauvois y conjugue le drame et la comédie avec une élégance rare, faisant de ce film une véritable pépite du cinéma contemporain.
Vu en avant-première, "La vallée des fous" est un film sympathique sur une idée originale. spoiler: Le réalisateur s'est inspiré de la scène où Yves Montand fait son delerium tremens dans le cercle rouge, du regretté Jean-Pierre Melville.
Je pense que ce trop long métrage passera rapidement à la télévision. La première partie du film est beaucoup trop lente, limite soporifique. Mais la deuxième partie est bien plus rythmée et amusante. La prestation de l'ensemble des comédiens est bonne. spoiler: L'addiction à l'alcool et son sevrage sont parfaitement joués par Jean-Paul Rouve.
C'est filmé sur Concarneau,Trégunc, Fouesnant et Forêt-Fouesnant. Une heure trente aurait largement suffi à la place des deux heures.