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    Dissidente
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    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2024
    un film choc, sur le sort des travailleurs émigrés au Québec...Je n'ai pu m'empêcher de pleurer.....C'est une exploitation sans nom...Le film est courageux, la traductrice est très humaine et les travailleurs expriment parfaitement un univers où le seul maitre mot est l'argent....En plus le boulot est difficile comme pas d'autres...La scène de l'endoscopie, est terrible voire insupportable pour le spectateur, j'ai eu le droit a une endoscopie ? dans ma jeunesse sans anesthésie, je ne le souhaite à personne, bref j'en ai encore des frissons, le voir sur grand écran avec une personne qui vomit son sang m'a été très pénible. c'est le seul moment difficile du film mais quand même.....Pour le reste le film est réalisé avec émotion, et traduit un univers impitoyable où l'homme exploite l'homme, ici le guatémaltèque.....Si vous n'êtes pas trop émotif, je conseille, on ne peut rester indifférent à ce monde si inégal et cruel, à une certaine soif de justice en Amérique.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2024
    "Dissidente" raconte le combat d'une traductrice pour des travailleurs guatémaltèques exploités par l’entreprise qui l’emploie. Ces travailleurs étrangers sont soumis à des conditions déplorables, et Ariane se positionne comme lanceuse d'alerte pour dénoncer ces injustices. Mis en scène de manière brute, quasi-documentaire, le film doit son empathie à la performance d'Ariane Castellanos. Cette œuvre ouvre les yeux sur les dérives inhumaines de nos sociétés capitalistes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2024
    Pour sauver de la faillite son entreprise agricole, Stéphane (Marc-André Grondin) a recours à des travailleurs guatémaltèques saisonniers. Il embauche parallèlement une traductrice, Ariane (Ariane Castellanos), qui leur traduira les consignes de la direction. La jeune femme, lourdement endettée par une relation toxique, découvre bien vite les conditions inhumaines imposées aux travailleurs immigrés, cantonnés aux tâches les plus rudes, soumis à des horaires extravagants, sans possibilité de se défendre, otages du bon vouloir d’un patron qui peut les renvoyer sans sommation et refuser de leur signer l’attestation sans laquelle ils ne pourront retrouver un emploi l’année suivante.

    Son sujet, son titre, son affiche… on pouvait légitimement redouter de ce film son manichéisme prévisible, opposant la courageuse traductrice qui, n’écoutant que son bon cœur, saurait prendre la défense de ces malheureux travailleurs immigrés, à un patron brutal et cupide. Or "Dissidente" réussit à éviter ce piège. C’est, à rebours du simplisme dans lequel il aurait pu verser, un film d’une grande subtilité.

    Ses personnages ne sont pas taillés d’un bloc. Ariane, par exemple, n’est pas aussi parfaite qu’elle en a l’air. Elle ne fut pas seulement la victime des malversations dans lesquelles son ancien partenaire a versé, mais aussi sa complice tacite. Elle a un besoin vital de son emploi de traductrice et doit, pour le conserver, accepter quelques compromissions. Stéphane, lui non plus, n’est pas foncièrement mauvais. Sous la pression de ses actionnaires, il doit par tous les moyens équilibrer les comptes de son entreprise, sauf à la mettre en faillite et à en licencier tout le personnel qui compte sur lui. Il n’est pas jusqu’aux employés guatémaltèques qui n’aient leur part d’ombre, laissant prospérer parmi eux des pratiques mafieuses presqu’aussi pernicieuses que celles que leur impose leur employeur canadien.

    L’intrigue réserve son lot de rebondissements. Elle suit notamment l’histoire de Manuel, un employé guatémaltèque au visage angélique qu’on a remarqué dès la première scène, pleurant silencieusement dans le bus qui l’amène à l’usine. Une scoliose l’empêche de travailler. Grâce à Ariane, il obtient un arrêt maladie. Mais Stéphane, qui a absolument besoin de bras, l’oblige à rembaucher au péril de sa vie.

    "Dissidente" est filmé en longs plans-séquences, la caméra collée aux acteurs, constamment en mouvement. Cette mise en scène immersive renforce la tension et nous tient en haleine tout le film durant. C’est la forme cinématographique la mieux adaptée pour décrire la violence sociale qui s’exerce sur ces travailleurs et les dilemmes dans lesquels l’héroïne se débat.
    Ufuk K
    Ufuk K

    522 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2024
    "Dissidente" assez bien noté par la critique est un drame social canadien prenant. En effet le réalisateur Pier-Philippe Chevigny livre aux spectateurs une histoire bouleversante, révoltante et émouvante sur les conditions de travail d'ouvriers guatémaltèques dans une usine de transformation alimentaire, le réalisateur dénonce de plein fouet la violence sociale que subissent les travailleurs étrangers au Québec avec une actrice principale (Ariane Castellanos) très juste dans son rôle.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2024
    C’est en 2011, avec le court métrage" Carré de sable", que Pier-Philippe Chevigny a débuté dans le cinéma. Après une petite dizaine de court-métrages, c’est en pleine pandémie de Covid que ce canadien du Québec aujourd’hui âgé de 35 ans a commencé la réalisation de "Richelieu". Ce titre originel du film parle de façon très claire au public québécois, Richelieu étant une vaste région agricole du Canada dédiée à la l’industrie de transformation alimentaire. Par contre, le public français se serait montré très perplexe si le titre originel avait été conservé, d’où le choix de "Dissidente", qui définit parfaitement ce que va devenir Ariane, le personnage principal, au sein de l’usine qui l’emploie. Avec ce premier long métrage, un film politique et social remarquable, le canadien Pier-Philippe Chevigny vient prendre sa place auprès des plus grands réalisateurs du genre, qu’ils s’appellent Ken Loach, Stéphane Brizé ou les frères Dardenne. Quant à Ariane Castellanos, l’interprète de la « dissidente » du titre, elle apporte au film une vérité et une sincérité qui bouleversent le spectateur. Pour l’un comme pour l’autre, on suivra avec beaucoup d’attention la suite de leurs carrières ! Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-dissidente/
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2024
    Un drame social efficace et touchant. Le réalisateur opte pour un récit sincère mais n'oublie pas de faire du cinéma, entre démarche d'auteur et plans de thriller. Une bonne surprise.
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    34 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2024
    Les critiques m’avaient laissé entendre que ce film était très moyen, je n’ai pas trouvé que c’était le cas. On est tenu en haleine de bout en bout, une bonne partie des facilités liées à ce genre de sujet ont été évitées. Un film très intéressant au final, même s’il ne s’agit pas de grand cinéma.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2024
    Ariana est traductrice dans une usine qui emploie des jeunes hommes étrangers et les mets dans des situations de plus en plus dangereuses, pour être toujours plus rentable... Un film d'autant plus glaçant qu'il ne se base que sur des témoignages recueillis par le réalisateur Pier-Philippe Chevigny, dénonçant cette pratique totalement légale au Canada d'importer des travailleurs de pays pauvres, et de les exploiter le temps d'une saison, sans assurance ni syndicat. De l'esclavage moderne, autrement dit. On est souvent gênés (et c'est ce que le film veut vous faire ressentir) face à l'abus constant des ordres donnés, toujours tournés vers plus de productivité au détriment de la santé des ouvriers, jusqu'au drame... On a arrêté de respirer dans le climax du film, capté caméra à l'épaule (pour plus de vraisemblance), enchaînant les vomis sanglants pour être sûr de nous faire très mal, sans même exagérer (vous voyez l'infirmier dans cette scène ? C'est un vrai infirmier, qui a raconté cette expérience qui lui est réellement arrivée... On s'éponge le front). On n'arrive même pas à détester complètement le chef d'équipe qui fait prendre des risques inconsidérés à ses employés, assistant à la scène où il se fait menacer par le big boss (la maltraitance coule le long de cette hiérarchie, il est un pion du système, comme un autre), on est même très dérangé (encore) de n'avoir pas de figure à haïr, un méchant très très méchant (à l'américaine), ici tout le monde est un citron qu'on presse contre sa volonté, jusqu'à ce qu'il ne reste pas une goutte. Le caractère cyclique, inéluctable, de ce système d'esclavagisme (ces travailleurs se taisent, et reviennent bosser l'année d'après, car ils n'ont rien de mieux dans leur pays... Soupir) est bien rendu dans la dernière scène qui fait directement écho à la première ( spoiler: le bus avec l'employé qui pleure, de tristesse au début, et de joie à la fin, de ce court répit qu'il aura jusqu'à la prochaine saison...
    ). Pier-Philippe Chevigny est excellent pour créer du malaise, de la tension, de la colère, de l'envie de révolutionner tout un monde, de plaindre des esclaves modernes qui finissent par tousser leurs poumons sur un brancard, sans que cela ne soit illégal. Une claque dans la tronche.
    Corinne76100
    Corinne76100

    49 abonnés 308 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2024
    Film choc, on est embarqué dans l'histoire dès les premières scènes. L'actrice principale est lumineuse dans ce film très dur psychologiquement.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2024
    Un film social excellent.

    Le Québec comme les Etats Unis fait appel a la main d'œuvre latino américaine. Mais, comme la frontière mexicaine est loin celle-ci est "légalement" organisée. Légalité qui n'empêche en rien l'exploitation. Dans ce contexte Ariane une québécoise totalement bilingue est embauchée dans une usine pour assurer la fonction d'interprète devenant de facto témoin de l'exploitation de cette main d'œuvre bon marché.

    Plusieurs axes de lecture. Documentaire sur la réalité de ce trafic légal. Le positionnement d'Ariane qui part sa connaissance de l'espagnol est a la fois proche des travailleurs mais employée de l'usine. L'éveil d'une conscience sociale. Le rapport de force économique entre les pays du nord et ceux du sud.

    Un très beau et bon film, filmé sans fioriture qui fait que l'on s'immerge dedans avec le charme de la langue québecoise qui me semble
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2024
    Au Québec, Ariane est embauchée dans une entreprise exploitant (et le mot est faible) de la main d’œuvre guatémaltèque. Comme traductrice, elle se retrouve très vite entre le marteau et l’enclume. Devant le traitement illégal et parfois inhumain de ces salariés saisonniers étrangers, elle ne va pas pouvoir se contenter de jouer uniquement le rôle d’interprète. Elle va devoir se positionner et prendre leur défense. Pour son premier film, Pier-Philippe de Chevigny va mous emporter dans cette tension psychologique dont est victime la jeune femme et dans un plaidoyer contre l’exploitation humaine de certains jusque dans nos « gentilles » démocraties. Son film est percutant et montre bien la violence sociale subit par cette population dans un mode bien documenté, voire quasi documentaire sans jamais être manichéen. Et c’est bien là le problème majeur du film, il est bien souvent trop didactique, tout est attendu et les dialogues bien trop explicites. On est bien entendu outré par le sort de ces travailleurs mais on n’est jamais emporté ; seule la scène finale reliant la traductrice à ses origines fait naitre de réelles émotions humaines. On retrouve des thématiques traitées par Loach ou Brizé, la force narrative en moins.
    Un film utile de bon élève….
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2024
    Si le premier long-métrage de Pier-Philippe Chevigny a changé de titre en traversant l'Atlantique, de Richelieu, au Québec à Dissidente , en France, il n'en a pas perdu pour autant sa puissance de feu pour démonter les mécanismes d'un capitalisme qui bafoue au final toute dignité humaine. Un patron français met ici la pression sur le responsable d'une usine québecoise qui n'a d'autre réponse que celle d'exploiter des ouvriers guatémaltèques, dans des conditions de travail exécrables, pour des salaires de misère. L'intelligence du récit de Dissidente vient du choix de son personnage principal, une jeune femme, elle-même aux abois financièrement, traductrice en espagnol et donc chargée de transmettre les instructions d'une directeur d'usine sans scrupules. Un véritable dilemme pour cette héroïne qui n'a pas nécessairement l'âme d'une lanceuse d'alerte mais qui ne peut rester insensible à l'injustice et au statut d'esclaves modernes et invisibles des travailleurs d'Amérique centrale. Ariane Castellanos est pour beaucoup dans la force de frappe de Dissidente, avec son interprétation viscérale qui rappelle celle des meilleures actrices des films de Ken Loach ou des frères Dardenne. Avec en contrepoint la prestation remarquable d'un acteur québécois plus familier, Marc-André Grondin, parfait en salaud de patron.
    Joce2012
    Joce2012

    208 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2024
    Film canadien dont le parlé est rigolo à entendre, très bien fait, comment peut on traiter avec si peu d'humanité des gens pour le profit, scénario et interprétations superbes, on est dedans du début à la fin....
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2024
    Comment une Québécoise voit une partie de ses origines guatémaltèques remonter à la surface quand elle est témoin du harcèlement dont sont victimes des travailleurs latinos dans une usine de sa ville natale. Par petites touches, le cinéaste instille une réelle humanité dans les rapports de ces ouvriers sans droits avec celle qui tente de les aider face à un patron inflexible, lui-même sous le feu des critiques du propriétaire de l'entreprise.
    Avec un aspect documentaire assumé, "Dissidente" est un récit passionnant, où chaque personnage parvient à exister avec grand naturel. Dans le rôle principal, Ariane Castellanos est sensas.
    khesanh76
    khesanh76

    16 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2024
    Ce film est extrêmement violent - psychologiquement - parlant. En effet il oppose Ariane - Ariane Castellanos au responsable de l'usine de traitement de maïs Stéphane ( Marc André Grondin).
    Lui , avec la pression de rentabilité des actionnaires français,( J'ai ma tête sur le billot) elle - comme traductrice - pour demander le minimum vital des droits des ouvriers guatemaltèques...
    La tension monte au fur et à mesure tout au long du film, avec des atteintes aux droits des travailleurs ( zut, voilà que je parle comme Arlette Laguiller) qui se multiplient.
    Au passage on apprend comment fonctionne la société Canadienne avec notamment les frais hospitaliers...
    Détail rigolo : le film est sous titré, pour comprendre les dialogues espagnols, mais aussi québecois. Zont une drôle façon de parler les autres là !
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