Votre avis sur Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan ?
4,0
Publiée le 20 mars 2025
Les années 60 sont joliment reconstituées mais en mode image d'épinal, presque trop idyllique ou trop propre mais ça passe car on est bel et bien dans une fable moderne où il faut éviter de dramatiser pour montrer justement la beauté de la vie et l'optimisme qui correspond à la combativité d'une mère têtue comme une mule. Mais on s'interroge sur plusieurs points, on réagit sur des événements qui laissent perplexes... SPOILERS visitez site pour en savoir plus !... Plusieurs points qui ne sont pas des détails et où on se dit qu'effectivement la "saletés" (excellente Jeanne Balibar) fait bien de mettre un peu de pression pour que la mère réagisse. Plusieurs points qui se transforment au fil des ans pour "pourrir" la vie de son fils devenu adulte à tel point qu'on se dit que peu d'adultes acquiesceraient une invasion maternelle aussi pesante. Néanmoins ça passe une fois encore, grâce à une Leïla Bekhti épatante, comme investit d'une mission, elle est touchante, drôle, combative, une force morale inouïe, digne et si aimante, elle est malgré tout une mère icônique à défaut d'être celle qu'on rêverait. Le film est une comédie filiale merveilleusement écrite et jouée et reste un hommage vibrant aux mamans. A voir et à conseiller.
Site : Selenie.fr
2,0
Publiée le 21 mars 2025
En 1963, Esther Perez (Leïla Bekhti) met au monde son sixième enfant. Il est affligé d’un pied bot et condamné par les docteurs à être handicapé et lourdement appareillé. Mais sa mère s’y refuse, contre toute raison, et attend un miracle.

"Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan" est l’adaptation de l’autobiographie éponyme de l’avocat Roland Perez. Il y raconte, à la première personne, son enfance dans un HLM du 13e arrondissement parisien, son handicap, sa scolarité dans un cours de théâtre puis sa brillante carrière au barreau. Il y raconte surtout en filigrane l’amour démesuré de sa mère.

Leïla Bekhti se glisse avec gourmandise dans ce personnage de mamma juive séfarade immigrée du Maroc, plus vraie que nature. Comme la mère de Romain Gary elle prophétise à son fils bien-aimé un avenir prestigieux. Elle réussit à être profondément attendrissante dans l’amour qu’elle porte à son enfant, capable de déplacer des montagnes, et horripilante dans ses excès caricaturaux. Le maquillage qui la vieillit outrancièrement dans la seconde partie du film est bien lourd à porter ; mais Leïla Bekhti est une si bonne actrice qu’elle le supporte sans se ridiculiser.

Le scénario du film boîte, comme son héros. Il est l’adaptation, je l’ai dit, d’une autobiographie. Mais il se focalise, non sans raison, sur le handicap de naissance du jeune Roland et l’entêtement insensé de sa mère à le soigner. Cette histoire-là aurait suffi à nourrir un film. Elle constitue d’ailleurs les deux tiers de Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan. Elle est l’occasion de croquer une famille nombreuse et joyeuse dans le Paris coloré et rock’n roll de la fin des années 60.

Mais le film est lesté d’un troisième tiers qui le déséquilibre. On pourrait penser, à en croire son titre, que ce troisième tiers est consacré à Sylvie Vartan. Ce n’est qu’en partie vrai. Certes, on y voit la chanteuse, aujourd’hui âgée de quatre-vingts ans passés, le visage à ce point corrigé par la chirurgie esthétique qu’on le dirait redessiné par une intelligence artificielle. Mais on y voit surtout Roland Perez adulte, interprété par Jonathan Cohen, se marier, fonder une famille, et tenter de se sevrer de la relation vampirique qui l’unit à sa mère. Cette partie-là du film n’est pas inintéressante… mais c’est un autre film qui dévoie le premier.
4,0
Publiée le 19 mars 2025
Bon j’avoue que la bande annonce occulte la vraie profondeur du film...C’est en quelque sorte une leçon de vie basé sur une histoire vraie…..Pour résumer c’est une heureuse surprise, que vous aimiez ou pas Sylvie Vartan..Le film aborde différents thèmes, Le handicap, la possessivité de la maman, la famille, le judaïsme, le deuil, le vedettariat ( Sylvie Vartan) ….J’avoue qu’il y a de vrais moments d’émotion ( cachez vos larmes) et que le film est magistralement interprété par Leila Bekhti ( Bravo les maquillages) et Jonathan Coen..Même l’enfant ? Sylvie Vartan n’est pas là que pour chanter, elle a un rôle crucial dans l’histoire et ses apparitions vers la fin du film sont passionnantes…..Bon, je me répète, c’est une agréable surprise, à voir sans hésiter…..du cinéma qui nous apprend quelque chose....
3,5
Publiée le 21 mars 2025
En 1963, quand une maman promet à son petit dernier atteint d'une malformation au pied qu’il ira un jour à l'école sans appareillage, cela offre un sacré combat familial, dopé à l’instinct, aux prières et à Sylvie Vartan en boucle dans le transistor !
Cette adaptation du roman éponyme de Roland Perez (2021) possède beaucoup d’attraits, à commencer par son humour tendre et son énergie rétro.
Leïla Bekhti est remarquable, quel que soit son âge dans le film : elle insuffle à Esther Perez une foi inébranlable et un franc-parler qui décoiffe.
L’amour maternel peut soulever des montagnes, et comme le dit le proverbe juif : "Dieu ne pouvait pas être partout, alors il a créé les mères" !
Cette comédie dramatique, en forme de biopic de l'auteur de cette histoire vraie, dégage quelque chose de solaire, d'émouvant et de sincère à la fois, et tant pis si j'ai été un peu déçu que certains passages de la vie de ce jeune homme n'aient pas été plus approfondis.
Lumineux et assez touchant !
Site CINEMADOURG.free.fr
3,0
Publiée le 24 mars 2025
Voilà un long métrage spoiler: (signé, à la réalisation, du Canadien Ken Scott – voir notamment, en 2011, son « Starbuck ») qui aurait pu s'intituler « Le Film de ma mère », tant l'hommage de Roland Perez, avocat et animateur radio-télé de son état, fait penser, dans sa démarche (d'abord un livre autobiographique dudit, d'ailleurs) au bouleversant « tombeau » (au sens littéraire du terme, mutatis mutandis) d'Albert Cohen (« Le Livre de ma mère » - 1954)... « Esther » est bien plus[spoiler] que la figure archétypale de la mère juive, c'est une mère d'exception, qui porte au plus haut cet amour sublime qu'est l'amour maternel (mais souvent sur la ligne de crête de l'amour possessif, cependant)... « Dieu ne pouvait être partout, alors il a créé la mère » - belle et convaincante « Défense et Illustration », donc ici, de ce proverbe juif !
Sans signature dramaturgique particulière, « Ma Mère... » est cependant de bonne facture, et les 102 minutes passent vite, spoiler: entre récit d'apprentissage et nostalgie des « sixties » (& co), via la « vartanmania » ambiante (aux vertus étonnantes !)
. Grâce, surtout, à l'aisance d' "Esther", alias Leïla Bekhti (très beau travail de maquillage, au passage – la fin du film mettant en scène l'actrice principale dans ses vieux jours) et de Jonathan Cohen, « Roland », adulte.[/spoiler]
2,0
Publiée le 9 mars 2025
Adaptation du roman autobiographique de même titre, Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan procède par énumération de petites vignettes loufoques cristallisant l’amour vampirique d’une mère à l’égard de son fils, spoiler: que la difformité physique assimile d’emblée à une épreuve divine exigeant le don de soi et la combativité
. La première partie, correspondant à l’enfance et à l’adolescence de Roland, insupporte au plus haut point, la faute à la répétition d’une même formule narrative proche du sommaire : jamais les situations de la vie quotidienne ne se posent, jamais une émotion véritable ne naît, tout s’enchaîne vite et mal, rythmé par des chansons qui en gonflent artificiellement le dynamisme et les enjeux. L’interprétation outrancière de Leïla Bekhti crispe un spectateur qui ne sait déjà pas où s’installer, égaré devant un flux d’images et de sons qui ne lui réservent aucune place ; la vieillesse du personnage atténue ces fulgurances ridicules, seconde partie d’un récit qui trouve alors une profondeur et une poésie certaines, quoique faciles et stéréotypées. Nous sommes loin, très loin des audaces torturées d’un Xavier Dolan, de l’éloge nostalgique des romans et adaptations de Pagnol, ou d’une réflexion originale sur la possessivité d’une mère représentée, entre autres, par Eva Ionesco dans My Little Princess (2011). Voilà un long métrage qui manque terriblement de personnalité, et que la présence de Sylvie Vartan ne saurait suffire à singulariser.
Vu en avant-première au cinéma Turenne de Sedan.
4,0
Publiée le 24 mars 2025
Cette histoire de famille qui relate d’un amour surpuissant et parfois toxique d’une mère pour son fils m’a beaucoup touché. La première partie est très dynamique et touchante, menée par une Leïla Bekhti incroyable qui campe sans doute son meilleur rôle. On sent que ça lui sort des tripes et que ce rôle de mère était fait pour elle. Le reste du casting est superbe et forme un cocon drôle et familier.
La suite, plus dramatique car adoptant un point de vue d’adulte, sonne différemment et place le deuil au cœur du récit, et ce, dans tous les sens du terme. Difficile de ne pas penser à notre propre relation à la mère tant ces émotions et sentiments sont universels. 
Bon, après, le deep fake de Sylvie Vartan est d’une atrocité sans nom qui gâche la qualité globale du film. C’est d’ailleurs très étonnant que ça soit validé… Y’avait sérieusement pas une actrice qui ressemblait à la chanteuse plus jeune qui aurait pu faire le taff ? Surtout pour dire deux phrases quoi…
4,5
Publiée le 21 mars 2025
Une belle histoire familiale, de parcours de vie. Superbement interprétée. Pas seulement les rôles principaux. Les seconds rôles apportent aussi du relief. Avec un réalisateur et scénariste de renom. Tout ce qu’il faut pour que ça prenne bien, que ça secoue et que ça émeuve le spectateur. Il s’agit de l’adaptation du récit autobiographique de l’avocat (de deux récits en fait chez le même éditeur – 2021 et 2023 -) homme de radio et de télévision, Roland Perez. Au générique de fin, applaudissements nourris des spectateurs. Le bouche à oreille va maintenant fonctionner (le film avait déjà été diffusé auparavant en exclusivité sur une plateforme). Les spectateurs qui ne se déplaceront pas maintenant iront lorsque les nominations et distinctions tomberont. Car c’est couru d’avance et ce sera heureux qu’il en soit ainsi.
3,5
Publiée le 23 mars 2025
Adaptation assez réussi du livre et de l'histoire vraie de ce monsieur. La reconstitution des années 60 est très bien faite , les acteurs bien , des moments d’émotion. Un joli film.
3,5
Publiée le 24 mars 2025
Adapté du roman éponyme de Roland Perez, ce film est un condensé d'amour et d'humour chez une mère de famille nombreuse qui va voir son petit dernier naître avec un pied-bot. Leïla Bekthi joue à merveille "la mère juive" qui veut le bonheur pour son fils quitte à s'immiscer dans sa vie de manière intrusive. Il y a parfois un côté un peu superficiel avec un trop plein de bonnes intentions mais cela reste un bon divertissement familial. Jonathan Cohen est d'une rare sobriété et laisse toute la lumière à cette mère possessive mais aimante au point de nous émouvoir. Et en plus, il y a Sylvie Vartan...
4,5
Publiée le 11 mars 2025
un film que j'ai vu en avant première et qui réussit à faire rire, émouvoir et se remémorer ses souvenirs de jeunesse. Leila Bekhti est impeccable dans le rôle de la mère - à tous les âges - et Jonathan Cohen très crédibles dans la peau de cet avocat à qui sa mère à donné sa vie - au sens propre et au sens figuré - et qui a du mal à couper le cordon.
3,5
Publiée le 19 octobre 2024
Ce film basé sur le livre et l’histoire vraie de Roland PEREZ est très émouvant. Le réalisateur canadien a très bien su traduire à l’écran cette belle histoire familiale avec la mère juive d’origine marocaine qui se passe dans les années 60 à nos jours. Le destin hors norme de cette mère qui se dévoue corps et âme pour son fils afin qu’il devienne normal et réussisse dans sa vie future est admirable même si elle en fait parfois un peu trop. L’aide indirecte mais précieuse de Sylvie VARTAN est aussi habilement restituée dans ce beau film plein d’émotion, d’optimisme et d’humour. Bref, un bon film à découvrir en famille.

Bernard CORIC

(Film visionné à la Convention GAUMONT à Bordeaux le 17/10/2024)
5,0
Publiée le 21 mars 2025
Encore ébranlé, et émerveillé par l'adaptation du roman autobiographique de Roland Perez, par le canadien Ken Scott. Cette réalisation qui brosse le portrait de ce garçon depuis sa naissance dans les années "60" avec toutes les reconstitutions de décors intérieurs et extérieurs, à nos jours. Littéralement subjugué par le personnage de sa maman, magistralement interprétée par Leila Bekthi, une mère juive, généreuse, un petit peu envahissante, entièrement dévouée à sa famille et particulièrement au jeune Roland d' abord interprété par Gabriel Hyvernaud, puis Naïm Naji, puis Noé Schecroun, et enfin Jonathan Cohen. Cette maman promet plusieurs fois à son fils un avenir "fabuleux", une épouse "fabuleuse", et elle réussit à concrétiser ses prédictions avec une tendresse, une certaine ligne de conduite "non négociable", un amour indescriptible et débordant. L Bekhti mérite sans aucun doute une récompense à venir ! Apparition sympathique de Sylvie Vartan jouant son propre rôle, en toute humilité, et presque sans chansons... Ce film nous fait traverser des années, pas toujours faciles, mais avec le plus grand bonheur, une émotion poignante, notamment sur la dernière partie. La musique accompagne judicieusement les grands moments de la vie de Roland, avec une photographie superbe et fidèle. Ce film est exceptionnel, une pépite 2025 assurément, à ne pas manquer..... Juste exceptionnel ....!!**
5,0
Publiée le 7 mars 2025
C’est bluffant, admirable, émouvant et tellement drôle. Le réalisateur réussit à déployer à l’écran une flopée d’émotions rares. Leila Bekhti figure incontestablement parmi les meilleures actrices françaises et ici l’émotion qu’elle parvient à retransmettre du début à la fin du film atteint un niveau paroxystique. Leila Bekhti alias Esther emporte donc tous les personnages très attachants de cette histoire par la magie du jeu des regards, des attitudes, des paroles des uns et des autres, des sourires et des larmes. Les échanges de dialogues sont toujours simples mais savoureux. Jonathan Cohen est très bon. Ce film est un bijou.
4,5
Publiée le 24 mars 2025
Une comédie dramatique solaire et sincère sur l'amour maternel et ses excès, sur le pouvoir de la musique et de la foi. Mais surtout sur l'amour maternel, immense, attachant, envahissant, porteur et étouffant.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2025/03/ma-mere-dieu-et-sylvie-vartan-de-ken.html
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