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Utopia_The_Sweet_East
9 critiques
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4,0
Publiée le 22 octobre 2024
Roadmoovie déjanté au cœur d'une Amérique fracturé qui nous emporte dans son délire mélangeant univers psychédélique, conte moderne et violence social. Ce film ne laisse pas indifférent et questionne sur l'Amérique d'aujourd'hui. Il peut nous perdre par moment bien que l'actrice principale est juste et captivante. En somme, un bon moment de cinéma.
Film indépendant américain qui ressemble beaucoup au film de Sean Baker avec un peu moins de maîtrise mais avec de bonnes idées. L héroïne de ce long métrage lilian profite d une sortie de classe pour s enfuir et surtout s s'affranchir, une holden caufield au féminin. Comme le héros de l attrappe coeur, lors de ses pérégrinations elle va rencontrer des hommes er femmes qui vont lui faire découvrir des milieux différents et inquiétants. Un véritable conte moderne, d une certaine violence qui jusqu à la dernière scène m a laissé perplexe
Petit film indépendant américain qui a fait peu de bruit à sa sortie mais dont j’ai quand même entendu parler, j’anime bien cette vive de « Alice aux pays des merveilles » aux Etats-Unis comme j’avais vu dans une critique. La réussite de The Sweet East tient entièrement dans son ambiance hyper réussie et avec des scènes qui nous accrochent à fond, le tout derrière un film pourtant très calme et qui raconte par moment pas grand chose (ce qui explique en partie ma note malgré tout ). Pas un chef d’œuvre mais une œuvre vraiment unique, je recommande.
Étonnant, fou, absurde et pourtant plein de fond. La virée d'une Candide en son pays et ce qu'elle y voit prête à rire, sourire et fait peur! L'Amérique mise à nue par cette Alice contemporaine au pays des merveilles ?
Peut-être assommée par les imbécillités estudiantines, Lillian fugue lors d'un voyage scolaire. Lorsqu'elle ouvre une porte dérobée aux allures de passage secret, on est obligé de penser à Alice s'apprêtant à la découverte d'un pays merveilleux. Sauf que les démbulations en forme de conte initiatique de l'héroine l'amènent à se confronter à toutes sortes de perversions et turpitudes de l'Amérique contemporaine: jeunesse désocialisée, suprémacisme, terrorisme, etc, etc... Le film de Sean Price Williams navigue entre deux tons: on ne sait pas toujours s'il faut s'amuser ou s'affliger de ce qu'il montre. Une chose est certaine, son état des lieux du pays, tel que le découvre Lillian, n'est pas avenant. Dans un esprit satirique parfois déroutant et imagé, un peu complexe, le cinéaste construit sa démonstration au moyen de séquences que j'ai trouvées trop étirées, occasionnant des longueurs; d'autant plus que les seconds rôles ne sont pas très intéressants, et pas drôles en dépit que le film soit présenté comme une quasi comédie. Il va de soi que regard porté sur les Etats-Unis peut s'appliquer à l'Occident en généraL. Ce qui est sûr, c'est que la comédienne Talia Ryder, dans le rôle de la jeune Lillian, promise à des lendemains sombres suivant le constat de l'auteur, est talentueuse et diablement séduisante.
Directeur de la photographie reconnu dans le cinéma indépendant américain, Sean Price Williams réalise ici son premier long-métrage. On y suit les aventures d’une jeune fugueuse, Lillian – lumineuse Talia Ryder – qui va vivre un voyage fantasmagorique dans l’Amérique contemporaine des dingues et des paumés en tous genres. Elle y croisera successivement des punks antifascistes, un suprématiste blanc, des cinéastes noirs intellos jusqu’à la caricature, un camp d’entraînement islamiste, et un prêtre loquace. À la fois très drôle, souvent osé dans son propos et quelque peu terrifiant dans sa description d’un pays où vivent en parallèle des communautés qui ne se côtoient jamais. Une très belle surprise et la confirmation bienvenue que le cinéma indépendant américain a encore de belles choses à nous offrir.
Lillian est une jeune lycéenne en fugue. Elle va découvrir le monde de rencontre en rencontre et vivre d’incroyable aventures. C’est rocambolesque parfois, mais la réalisation est magnifique.
Ce film m’a rendu perplexe tout du long. Je n’arrive pas à me forger un avis dessus. Tout s’enchaînait sans raison la trame narrative était très spéciale. Beaucoup de scènes étaient dérangeantes voir trash à regarder. C’était surprenant et intéressant comme critique de l’Amérique mais je ne pense pas que ce film soit fait pour moi
En quête de liberté, une lycéenne en voyage scolaire se fait embrigader dans une fête avec des punks. S'en suit alors un road trip sous substances illicites où chaque séquence prend une tournure inattendue. Cette comédie hors catégorie évoque dans un premier temps le conte "Alice au pays des merveilles", néanmoins, ce désordre nonchalant vire rapidement à l'incohérence.
The Sweet East raconte l’émancipation d’une jeu étudiante, Lillian qui va rencontrer différents profils de personnes (ayant des bords extrémistes), la voilà plongée dans le monde réel et ses « travers » . Le film n’est pas vraiment intéressant, le rythme est soporifique, perché et assumé. La bande son est étrange et accompagnée de bruits totalement wtf. Je n’ai pas du tout été touché , trouvant ça incohérent (les rencontres s’enchaînant avec des facilités de scénario..) et ennuyant.
Délirant, un spectateur a dit en sortant que c’était le film le plus cinglé qu’il avait vu depuis longtemps, et je suis d’accord. L’actrice principale est géniale, parfaite, l’histoire incroyablement délirante, il n’y a pas d’autre mot.
« Lillian in wonder US land » aurait pu être un autre titre pour ce petit bijou underground totalement barré.
Si vous aimez les films originaux, les situations loufoques voire carrément grotesques, l’humour décalé (quelques scènes sont tout simplement hilarantes) qui n’a peur de rien, et que vous aimez voir à l’écran des œuvres qui ne respectent aucune bien-pensance ni logique académique, alors n’hésitez pas à foncer voir le premier film de Sean Price Williams.
Lillian est une Alice éveillée affranchie de tout code moral, qui ne rencontre que des extrémistes, très bavards, de tout bords. Elle erre sans autre but apparent que celui de s’éloigner de chez elle, se fiche bien des opinions des uns et des autres, bien consciente qu’elle peut en fait tirer profit des penchants de chaque nouveau protagoniste entêté qu’elle rencontre, pour mener à bien son épopée personnelle.
J’ai lu parfois dans les points négatifs soulignés par certaines critiques, qu’il manquait un point de vue dans « The sweet east ». Je crois au contraire que le point de vue du réalisateur est simple parce qu’il est cynique : ceux qui pensent avoir la pensée la plus éclairée concernant l’état du monde recèlent un potentiel comique quasi infini, et les grands esprits sont finalement peut-être ceux que l’on voit et qu’on entend le moins.
Film indépendant porté par le jeu de l'actrice principale. On y voit une succession de fugue, passant d'un extrême à un autre : d'une extrême gauche Punk activiste et dégueulasse, à une extrême droite cérébrale et armé, en passant par des réalisateurs noirs extravagants et finissant par des terroristes gay. Bon.
Punk ! Les films que l'on peut qualifier de "punk" sont extrêmement rares alors - pour ceux qui aiment le genre et n'ont pas peur de la nouveauté - il faut se précipiter ! Sean Price Williams revisite Alice au pays des merveilles pour filmer les délires de l'Amérique Son Alice se nomme Lillian (la géniale Talia Ryder) qui joue l'ingénue et découvre la folie des hommes en passant d'une rencontre à une autre. C'est un film social et politique montrant les divisions grandissantes de la société américaine. Il n'y a pas de jugement. On se ballade entre trumpistes et wokistes,ben croisant un groupe d'islamistes gay. C'est filmé comme un film amateur. Il y a des mouvements de caméra et des coupes improbables. Mais c'est ce qui donne un aspect psychédélique au film. Psychédélique mais très raisonné. Une belle surprise.
Très original, souvent drôle et souhaite, parfois un peu bordélique, mais souvent créatif, imprévu, avec un sound design qui fait décoller le film. Un film de festivals, certes mais pas seulement.