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Votre avis sur Stalingrad ?
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Glaçant, ce tableau de la réalité terrible de l'interminable bataille de Stalingrad se distingue par son intelligence qui pallie le manque de moyens ainsi que l'abrupte entrée dans l'action, ne permettant guère d'abord l'empathie. Bien que la question du nazisme soit peu abordée, l'intrigue évite tout manichéisme dans une introspection militaire louable, où les hauts dignitaires allemands, coupables de cruauté ou de malhonnêteté intellectuelle, trouvent sur leur route des soldats qui refusent d'être déshumanisés ainsi que des russes dignes, courageux, tenaces. Offrant des fulgurances narratives extrêmement révélatrices avec les séquences des tanks, de l'aéroport ou des mises à mort (par le peloton d'exécution, le désespoir ou l'abandon), la réalisation ambitionne d'équilibrer temps d'action militaire et moments du quotidien fraternel ou désabusé, soutenue par un impeccable casting (quoi que la caractérisation individuelle des personnages ne soit pas l'essentiel). Aveu de déroute tant guerrière qu'idéologique, ce réquisitoire contre ces guerres aveugles s'incarne symboliquement dans l'impossible trêve. Douloureusement amer.
Film âpre, dur, prenant et assez loin des effets hollywoodiens. Une critique sans pitié de cette bataille où seule la mort est sortie victorieuse.
Très bon film de guerre Allemand qui traite de Stalingrad. La Plupart ont en tête le Stalingrad de Jean Jacques Annaud qui est très bon. Mais celui ci coté allemand est très réaliste et poignant. On dépeint les deux camps avec humanité et on a pitié de ces soldats allemands tout autant que les soldats russes. Reconstitution parfaite pour cette bataille sanglante
Les amateurs de grandes productions à la mode hollywoodienne, avec héros à belle gueule et charges épiques contre les lignes ennemies sur fond de manichéisme, risquent fort d'être déçus par ce film.
Le manque évident de moyens et un doublage cheap sont vite oubliés devant la densité émotionnelle de ce film.
Plus que l'histoire d'une des batailles les plus meurtrières de l'histoire humaine; c'est l'histoire de gars ordinaires jetés dans la cuvette d'une guerre entre deux idéologies mortifères.
Nazis convaincus; anti bolchevik, patriotes ou tout simplement obligés de faire cette guerre; pour tous c'est la découverte du front de l'Est et du mythe des sous-hommes slaves qu'ils découvrent prêts à mourir pour leur terre.
C'est la prise de conscience que la guerre peut être perdue et de ce qu'elle a fait de chacun d'entre eux.
C'est la dénonciation du cynisme du commandement planqué à l'arrière du front tandis que les trouffions crèvent de faim, de froid, de pouillerie.
Ce Stalingrad n'est pas un film de guerre mais une histoire d'hommes en forme de dénonciation de toutes les guerres.
Fort, intense; émouvant et révoltant.
Le manque évident de moyens et un doublage cheap sont vite oubliés devant la densité émotionnelle de ce film.
Plus que l'histoire d'une des batailles les plus meurtrières de l'histoire humaine; c'est l'histoire de gars ordinaires jetés dans la cuvette d'une guerre entre deux idéologies mortifères.
Nazis convaincus; anti bolchevik, patriotes ou tout simplement obligés de faire cette guerre; pour tous c'est la découverte du front de l'Est et du mythe des sous-hommes slaves qu'ils découvrent prêts à mourir pour leur terre.
C'est la prise de conscience que la guerre peut être perdue et de ce qu'elle a fait de chacun d'entre eux.
C'est la dénonciation du cynisme du commandement planqué à l'arrière du front tandis que les trouffions crèvent de faim, de froid, de pouillerie.
Ce Stalingrad n'est pas un film de guerre mais une histoire d'hommes en forme de dénonciation de toutes les guerres.
Fort, intense; émouvant et révoltant.
La bataille de Stalingrad, vue du côté allemand. Un film très proche du contexte historique, sans fioritures, sans sentiments ni parti pris, contrairement au "Stalingrad" de Jean-Jacques Annaud qui m'a fortement déçu (seul le lieu de l'intrigue donne son titre au film). Dommage qu'il n'ai pas bénéficié d'un budget plus conséquent...
Ce Stalingrad est sans doute le film le plus crédible sur cette bataille. Vu du côté allemand il donne un aperçu à hauteur des hommes de cette armée au bout de l expansion à l est, usée et sacrifiée. Une version plus crédible que celle de JJ Annaud. Le jeu des acteurs, scénario, ainsi que les moyens suffisants pour cette réalisation rendent réaliste et immersif cette vision de la défaite de l armée nazie en URSS.
Séant, je vous dis bonjour.
Nous faisons face à un film remarquable.
Le film prend place dans un contexte souvent représenté, à savoir la seconde guerre mondiale, plus particulièrement l'opération Barbarossa : l'entreprise militaire la plus ambitieuse et la plus spectaculaire du XXe siècle, et même encore de nos jours. Ainsi, comment ce film se démarque-t-il de la masse ?
D'abord et surtout, le point de vue est original et honorable, puisque nous sommes placés du coté des Allemands. À l'image des autres films de guerre, le coté dérisoire du conflit est mis en valeur. Là où l'originalité réside, c'est dans son coté foncièrement humain (à l'image de nombreux films de guerre). Or, l'ennemi (de manière générale, l'Allemand), est ici éclairé de la même manière que tous les autres camps de la guerre, renforçant son coté humain., où tous sont confrontés à la même horreur, occultant ainsi la politique. À l'image des soldats soviétiques jetés aux bras de Thanatos par le communisme stalinien, les soldats de la Wehrmacht ne sont que de la chair à canon; au service d'une idéologie nazie totalitaire.
Le film décrit ici la débâcle allemande face à la contre-attaque soviétique, permise par un hiver rude et à l'encerclement de la 5ème armée, dont les ordres furent de briser le siège de la ville. Le film n'a pas honte de montrer la situation désespérée des soldats allemands, voués à une mort certaine (par un internement en goulag en tant que prisonniers de guerre, ou simplement par balle).
Ce film, de prime abord presque nihiliste de par le destin inéluctable des soldats allemands se veut pourtant très humain; et rend hommage à ces soldats confrontés à un destin funeste, en mettant en lumière l'humanité de ces derniers en terrain ennemi et en montrant qu'ils ne sont pas de simples fanatiques. Ils sont présentés comme des humains, foncièrement bons, sans jamais faire preuve de barbarie insensée, malgré un contexte de guerre totale.
Concernant les décors, ils sont magnifiquement réalisés, la bande-son se veut discrète mais parfaitement adaptée. L'atmosphère générale est violente, viscérale, réaliste : c'est un film à hauteur d'homme qui rend hommage à ces millions de victimes, quel que soit leur camp.
Concluant séant, nous avons ici un film magnifiquement réalisé, juste, réaliste. Ce film réussi à la perfection à se positionner comme anti-guerre, mais pas anti-humain, ce qui est tout à fait respectable et difficilement atteignable. À mettre aux cotés de Il faut sauver le soldat Ryan, ce film apportant un point de vue complet de la Seconde Guerre Mondiale, sans stéréotypes, ni prise de position, lui donnant, encore une fois, un coté humain remarquable.
Nous faisons face à un film remarquable.
Le film prend place dans un contexte souvent représenté, à savoir la seconde guerre mondiale, plus particulièrement l'opération Barbarossa : l'entreprise militaire la plus ambitieuse et la plus spectaculaire du XXe siècle, et même encore de nos jours. Ainsi, comment ce film se démarque-t-il de la masse ?
D'abord et surtout, le point de vue est original et honorable, puisque nous sommes placés du coté des Allemands. À l'image des autres films de guerre, le coté dérisoire du conflit est mis en valeur. Là où l'originalité réside, c'est dans son coté foncièrement humain (à l'image de nombreux films de guerre). Or, l'ennemi (de manière générale, l'Allemand), est ici éclairé de la même manière que tous les autres camps de la guerre, renforçant son coté humain., où tous sont confrontés à la même horreur, occultant ainsi la politique. À l'image des soldats soviétiques jetés aux bras de Thanatos par le communisme stalinien, les soldats de la Wehrmacht ne sont que de la chair à canon; au service d'une idéologie nazie totalitaire.
Le film décrit ici la débâcle allemande face à la contre-attaque soviétique, permise par un hiver rude et à l'encerclement de la 5ème armée, dont les ordres furent de briser le siège de la ville. Le film n'a pas honte de montrer la situation désespérée des soldats allemands, voués à une mort certaine (par un internement en goulag en tant que prisonniers de guerre, ou simplement par balle).
Ce film, de prime abord presque nihiliste de par le destin inéluctable des soldats allemands se veut pourtant très humain; et rend hommage à ces soldats confrontés à un destin funeste, en mettant en lumière l'humanité de ces derniers en terrain ennemi et en montrant qu'ils ne sont pas de simples fanatiques. Ils sont présentés comme des humains, foncièrement bons, sans jamais faire preuve de barbarie insensée, malgré un contexte de guerre totale.
Concernant les décors, ils sont magnifiquement réalisés, la bande-son se veut discrète mais parfaitement adaptée. L'atmosphère générale est violente, viscérale, réaliste : c'est un film à hauteur d'homme qui rend hommage à ces millions de victimes, quel que soit leur camp.
Concluant séant, nous avons ici un film magnifiquement réalisé, juste, réaliste. Ce film réussi à la perfection à se positionner comme anti-guerre, mais pas anti-humain, ce qui est tout à fait respectable et difficilement atteignable. À mettre aux cotés de Il faut sauver le soldat Ryan, ce film apportant un point de vue complet de la Seconde Guerre Mondiale, sans stéréotypes, ni prise de position, lui donnant, encore une fois, un coté humain remarquable.
Stalingrad vu des Allemands. Très juste je trouve, loin du grandiose, plus terre à terre. Il vaut réellement le détour. Le traitement n'est pas bêtement héroïque, franchement à voir.
L'évocation de la bataille de Stalingrad, vécue par un petit groupe de soldats allemands. Certains combats sont réalistes, la souffrance par la faim, le froid bien ressentie mais "Stalingrad" est un peu plombé par un mauvais jeu d'acteur (ou alors une mauvaise VF), par un manque évident de moyens qui pénalise la mise en scène et par la difficulté à différencier les acteurs dont les caractères sont trop peu développés (et donc à s'identifier). Un film de guerre moyen donc, qui a le mérite de montrer le front du côté des "méchants", même si les protagonistes sont justes des êtres humains, sans qu'il ne soit fait mention outre mesure au conflit idéologique opposant la Wehrmacht à l'armée rouge.
ce film, bien que l'idée soit plutôt bonne, je le trouve assez mauvais, cet avis viens surtout du fais qu'il y a plusieurs erreurs historiques. Mais aussi des "mensonges" sur l'affiche car en effet on nous promettait entre autre une véritable artillerie de guerre, hors a part 3 canon de 8,8 cm dont un détruit je n'en rien vu ou alors
spoiler:
le combat entre le bataillon disciplinaire allemand et la division de T34 85 soviétiques
pour rappel le film se passe en 1942 et le model 85 est entré en service en 1944
pour rappel le film se passe en 1942 et le model 85 est entré en service en 1944
Caine78
Toujours intéressant de se renseigner sur des événements historiques majeurs : gardant un souvenir assez lointain du film de Jean-Jacques Annaud, découvrir cette version datant des années 90 me paraissait être une bonne idée. Principal intérêt : celle-ci nous est (logiquement) raconté du point de vue allemand, permettant une certaine neutralité de ton et pas mal d'objectivité sur les événements, Joseph Vilsmaier ne cherchant jamais à « embellir » ces derniers ou à réduire les souffrances des uns et des autres. Malheureusement, et c'est toujours un peu problématique pour un tel sujet : le manque de moyens se fait parfois ressentir. Rien de ridicule, mais des batailles manquant clairement d'ampleur, d'autant que le réalisateur semble parfois vraiment manquer de métier niveau technique, donnant un aspect assez bancal, peu maîtrisé lors de certaines scènes, à l'exception de
spoiler:
l'attaque des tanks,
pour le coup bien foutue. Mais de façon générale, cela manque de chair, d'intensité, ne serait-ce qu'à cause de détails touts bêtes : chaque personnage portant exactement le même uniforme et n'ayant pas de particularité physique, je n'ai vraiment su en distinguer qu'un ou deux quant à leur grade ou leur rôle dans l'histoire. Il y a du coup un manque d'implication, d'identification pesant sur notre intérêt, malgré une immersion relativement réussie quant au véritable carnage qu'a pu être ce siège et ce qu'ont pu traverser ceux qui l'ont vécu, dont l'immense majorité (d'allemands) ne reviendra jamais. Heureusement, plus le récit touche à sa fin, plus Vilsmaier parvient à saisir le désespoir, voire la folie guettant chacun de ses protagonistes. Pas de grands discours, pas de message d'espoir : juste une impasse, où la possibilité de spoiler: survivre semble proche alors qu'elle est pourtant terriblement lointaine
, à l'image du très beau plan final, sans oublier une bande-originale inégale mais se bonifiant sur la durée, notamment dans ses dernières minutes. Bref, si quelques motifs de satisfaction sont réels, on peut regretter que ce projet n'ait pas été mené avec les moyens qu'il méritait. Au moins en suis-je sorti un peu plus cultivé que 105 minutes plus tôt.
pour le coup bien foutue. Mais de façon générale, cela manque de chair, d'intensité, ne serait-ce qu'à cause de détails touts bêtes : chaque personnage portant exactement le même uniforme et n'ayant pas de particularité physique, je n'ai vraiment su en distinguer qu'un ou deux quant à leur grade ou leur rôle dans l'histoire. Il y a du coup un manque d'implication, d'identification pesant sur notre intérêt, malgré une immersion relativement réussie quant au véritable carnage qu'a pu être ce siège et ce qu'ont pu traverser ceux qui l'ont vécu, dont l'immense majorité (d'allemands) ne reviendra jamais. Heureusement, plus le récit touche à sa fin, plus Vilsmaier parvient à saisir le désespoir, voire la folie guettant chacun de ses protagonistes. Pas de grands discours, pas de message d'espoir : juste une impasse, où la possibilité de spoiler: survivre semble proche alors qu'elle est pourtant terriblement lointaine
, à l'image du très beau plan final, sans oublier une bande-originale inégale mais se bonifiant sur la durée, notamment dans ses dernières minutes. Bref, si quelques motifs de satisfaction sont réels, on peut regretter que ce projet n'ait pas été mené avec les moyens qu'il méritait. Au moins en suis-je sorti un peu plus cultivé que 105 minutes plus tôt.
Un des films de guerre les plus réalistes, sans propagande aucune.
Les acteurs sont d'une humanité stupéfiante, entre héroïsme, peur, lâcheté, courage ...
Les décors, les uniformes, les sons, tout est d'une précision extrême jusque dans les plus infimes détails.
A voir absolument si l'on aime ce genre de film.
Les acteurs sont d'une humanité stupéfiante, entre héroïsme, peur, lâcheté, courage ...
Les décors, les uniformes, les sons, tout est d'une précision extrême jusque dans les plus infimes détails.
A voir absolument si l'on aime ce genre de film.
Même si j'ai une petite préférence pour le film de Jean Jacques Annaud, j'avoue que ce Stalingrad est un film de guerre remarquable, très prenant et impeccablement mis en scène, ne sombrant jamais dans le manichéisme et évitant le piège de devenir un banal récapitulatif des étapes de la bataille. Le film s'attarde avec réalisme sur les soldats allemands, leur parcours, leurs conditions de vie et leur survie à travers cet affrontement historique. Seul défaut : le film connait une baisse de rythme dans sa seconde partie.
Remarquable film de guerre, moins structuré mais bien plus authentique que le “Stalingrad� de J.-J. Annaud. Mais y a-t-il beaucoup de structure dans la guerre ? Surtout celle-là ! Certains épisodes – les égouts de Stalingrad ou la bataille chars contre infanterie – sont des morceaux d’anthologie. Plus fort que Spielberg, c’est vous dire ! L’idée d’avoir situé l’histoire au niveau de soldats standards qui ne comprennent rien à cette horreur donne un caractère hautement humain et réaliste mais cela est parfois gâché par certains traits caricaturaux : la capitaine sadique et ressemblant à Himmler, le lieutenant suicidaire et bienveillant. Mais revoir ce film – je l’avais vu à sa sortie – 75 ans jour pour jour après cette titanesque bataille donne une réalité et une émotion incontestables.
Même si depuis la version de JJ Annaud le surpasse, nous assistons ici à l'enfer allemand de Stalingrad à travers un petit groupe de soldats qui va connaître le front russe et son environnement. Le froid, le manque de nourriture et d'équipement, l'incompréhension de la hiérarchie et bien d'autres choses. Suffisamment bien interprété, le film dénonce quelques abus et gestes inhumains propres à la guerre. L'exécution de prisonniers ennemis et alliés et une scène de cache de nourriture assez aberrante. Au final, le réalisateur nous offre un aperçu de l'état d'esprit des soldats déserteurs et une bonne mise en scène de l'absurdité de la guerre quand l'hiver se charge déjà de prendre un grand nombre de vies.
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