Comme pour "Le grand pardon", cette suite s'ouvre sur une fête familiale. Cette longue séquence situe les personnages dix ans plus tard. Après quelques années de prison, le retour du patriarche parmi les siens, lesquels installés en Floride ont prospéré grâce à divers trafics, dont celui de la drogue, rappelle ce qu'est le clan Bettoun. Le film d'Alexandre Arcady développe une intrigue qui voudrait s'approcher des thrillers modernes américains. Elle n'est le plus souvent que trop visiblement artificielle, voire parfois grotesque. Rarement les personnages semblent crédibles. L'authenticité originelle se dilue dans un scénario simpliste, des dialogues maladroits et une profusion de moyens tape-à-l'oeil. L'esprit premier de la saga familiale fait place à des scènes de violence de faible intérêt. La médiocrité du personnage de Roger Hanin, un temps dépassé par ces nouveaux business avant de retrouver au fil des évènements sa position dominante et incontournable, souligne le caractère superficiel du film.
Une suite qui vaut largement l'original. Je suis très étonné de la faible cotation de ce film. Moi je l'aime beaucoup. Le scénario est solide et le casting impeccable. Roger Hanin est magistral en parrain et Richard Berry parfait en fils qui veut prouver à son père qu'il est à la hauteur. On notera aussi la prestation exceptionnelle de Christopher Walken qui incarne un redoutable trafiquant de drogue. Le décor change dans cette suite qui se déroule cette fois à Miami. Un vrai bon film de genre très bien mis en scène par Alexandre Arcady.
Une suite sans doute un peu trop longue notamment les flashs backs qui ne sont pas nécessaires et traînent en longueur ralentissent l histoire. A part ça on sait ce qu on regarde et dans la continuité Alexandre Arcady réalise ici une suite qui tient la route. Comme dans le premier les clins d œil au cinéma qu il aime sont multiples et même peuvent nous amuser.Il fait le prendre je pense comme un hommage aussi . Le plaisir en tous cas est là.
Après quelques films au succès souvent mitigés le réalisateur Alexandre Arcady décide d'offrir une suite à sa fresque mafieuse "Le Grand Pardon" (1982). Au casting on retrouve les acteurs des rôles principaux mais on notera surtout et logiquement les acteurs américains avec Jennifer Beals révélée par le culte "Flashdance" (1983) et surtout le "méchant" incarné par un certain Christopher Walken. Arcady est toujours inspiré par la saga du "Parrain" mais aussi par du pompage de "Scarface" (1983). Dès les premières minutes on sent que le film va être long avec un monologue en voix Off très et trop explicatif. Un dyptique mauvais, sans panache ni audace, mal dirigé de surcroît malgré de bons acteurs. A oublier, mieux, à éviter ! Site : Selenie
Cette étrange suite parait bien souvent ridicule, notamment la fin : le duel fratricide sur la plage ou la fusillade dans la demeure du trafiquant de drogue Christopher Walken. L'idée de changer pour la Floride n'est pourtant en soi pas mauvaise, mais au final plus rien ne nous rattache au premier volet, en tout cas pas l'ambiance juive, ni même le titre Le grand pardon. On a juste Hanin, Darmon et Berry, dans un scénario abracabrantesque… car enfin si Darmon avait besoin de se venger, pourquoi attendre 10 ans ? De toute façon même sans être une suite, ce film aurait été mauvais. Mal tourné, mal joué, mal ficelé, et ambiance improbable, peu crédible… on n'y croit pas un instant. Roger Hanin en personnage secondaire a du peiner, autant que Christopher Walken, puisqu'ils avaient gagné leur notoriété dans du bon cinéma. Mais le grand pardon 2 est un échec cuisant, et seule la curiosité a du remplir les salles.
Si le premier avait un certain charme, celui-ci confine au grotesque. Richard Berry régresse en qualité très nettement, et Christopher Walken ne sauve pas un film particulièrement raté.
Ca commence de la manière la plus étrange. Il y a un long monologue en guise de préambule qui est censé rappeler la dernière scène du premier opus dans une version hors champ.
Je dis "rappeler" parce qu'en réalité, il ne s'agit pas de la bande son du premier film, mais d'une nouvelle prise rejouée avec un nouveau texte.
En gros : spoiler: Raymond Beittoun explique à Pascal que les juifs pardonnent à ceux qui leurs ont fait du mal le jour du Grand Pardon, tous les juifs, sauf un. Et il l'assassine.
Dans la nouvelle version, même texte, moins bien joué, mais avec le mot "juif" remplac épar un "on" impersonnel et plus diplomatique (je suppose).
Ca pouvait pas plus mal commencer. C'est même embarrassant de bêtise.
10 ans après le premier opus, nous retrouvons la famille Bettoun, qui s'est installée à Miami, et commence à fricoter avec de dangereux trafiquants. Alexandre Arcady continue de "s'inspirer" des "Godfather" de Coppola, en reprenant ici plusieurs éléments du deuxième volet spoiler: (l'établissement de la famille dans une nouvelle contrée, le puissant partenaire vénéneux, la trahison de l'un des leurs, le procès...) , tout en repompant quelques bricoles de "Scarface". Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la comparaison ne plaide pas en la faveur d'Arcady. Même si le cadre de la Floride apporte un peu d'exotisme, la mise en scène est toujours anodine, s'il on excepte quelques (rares) tueries violentes. Quant au scénario, il tient plus du téléfilm que de la grande saga criminelle, avec notamment le retour maladroit du personnage de Gérard Darmon. Toutefois, côté interprétation, l'ensemble est supérieur au premier opus. En 10 ans, plusieurs acteurs ont mûri et sont plus convaincants. Roger Hanin est par ailleurs plus à l'aise en truand plein d'humilité après un passage en prison, qu'en ersatz de Vito Corleone du premier film. Et enfin, on notera la présence de Christopher Walken en grand méchant, pas assez présent à l'écran mais très efficace.
Dix ans après sa variation judéo-franchouillarde du Parrain, Alexandre Arcady élabore une suite qui, sur la forme, s’éloigne un peu de son modèle (même si la fête de la Bar-Mitsva en guise de scène d’ouverture est une redite assumée du chef d’œuvre de Coppola). Se voulant original, le réalisateur a trouvé bon de déplacer son action aux Etats-Unis (à Miami, pour être précis, sous l’influence de Scarface cette fois, à n’en point douté). La famille Bettoun, dont le patriarche vient de sortir de prison, essaie donc de s’imposer à Miami, face à un caïd local incarné par Christopher Walken. Sur le papier, cette suite avait tout pour réjouir les amateurs du premier film, mais les décisions d’avoir tiré un trait sur la plupart de ses personnages et d’avoir bâti un scénario tellement moins étouffé lui font perdre tout son potentiel. Ajoutez à cela une photographie bâclée et une bande originale peu enthousiasmante, et ce dépaysement mafieux devient purement et simplement une faute de gout. Le plus grotesque vient sans conteste du retour du personnage de Gérard Darmon qui, en réapparaissant avec l’unique volonté de se venger, apparait comme un méchant de pacotille digne d’un piètre feuilleton. Hormis son mémorable face-à-face mémorable entre Roger Hanin et Christopher Walken, Le Grand pardon 2 est définitivement un projet qu’Arcady aurait pu nous épargner.
Un sous sous sous........................sous parrain réalisé et joué par des incompétents, notamment les nullissimes Roger Hanin et Richard Berry. Avoir pour rire ou pleurer. Une bouse monumentale. Comment Christopher Walken a-t-il été persuadé d'intégré un projet aussi minable.