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Marie B.
1 critique
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5,0
Publiée le 2 octobre 2024
Un hommage à l’association Nez pour rire ! Une véritable enquête sur un travail pas comme les autres en milieu hospitalier. Les acteurs formidables tant Alose Sauvage que le petit garçon malade ou la responsable des clowns. Bravo Reda Kateb !
Film émouvant, important autant que ces clowns qui soulagent les enfants, les parents et accompagnent le personnel médical. Des acteurs justes. A voir absolument ! Bravo Reda, le 1er est très réussi tu peux continuer à nous régaler comme ça autant que tes prestations d'acteur.
Quand le rire devient un remède plus puissant que les médicaments... Une jeune acrobate de cirque tout juste blessée à la jambe va tenter l'aventure humaine de l'association "Nez pour rire". Dans cette immersion émouvante, des clowns professionnels transforment les couloirs d'un hôpital (zone pédiatrique) en scènes de théâtre improvisées, déployant tout leur art pour offrir des moments de bonheur à des enfants en grande souffrance. La caméra de Reda Kateb, bien que parfois hésitante pour son premier film, capture l'intensité de ces instants avec une authenticité touchante. Chaque geste, chaque sourire devient un acte de résilience, où la poésie se mêle à la douleur. Certaines scènes poignantes m'ont véritablement remué ! Un drame bourré d'humanité et de tendresse, malgré un ensemble parfois maladroit. Site CINEMADOURG.free.fr
Le film met en lumière l’humanité et la résistance émotionnelle nécessaire pour travailler avec des patients atteints de cancer, en insistant sur l'importance du bien-être dans le processus de guérison. Les clowns hospitaliers, actifs au sein des institutions médicales, jouent un rôle crucial en redonnant aux enfants et adolescents le droit de dire non. Ces jeunes patients, souvent privés de choix dans leur parcours de soins, peuvent décider de refuser ou, au contraire, de demander la présence des clowns. D’après la Fédération Française des Clowns Hospitaliers (FFACH), il n’y a que 150 à 160 clowns professionnels qui interviennent chaque année, un chiffre modeste compte tenu de l’impact de leur travail.
Dans le film, on suit une acrobate contrainte de mettre en pause sa carrière. Elle s’initie alors à l’art du clown hospitalier, et réalise que ce personnage joyeux ne peut pas se permettre de faillir. Elle doit maîtriser ses propres peurs pour ne pas dévier de sa mission d’apporter un peu de joie au quotidien sombre des patients. À travers ce parcours de découverte, elle apprend autant sur elle-même que sur les autres, ouvrant une porte vers l’empathie et la guérison personnelle.
Le film de Reda Kateb, ancré dans son expérience et son intérêt pour le milieu médical, rappelle la série « Tout va bien » diffusée sur Disney+, où un clown intervenait également, mais sans le même niveau de collaboration avec l'équipe soignante. Ici, les clowns sont de véritables partenaires des soignants, à l’image du rôle fondamental des parents dans l'accompagnement des enfants malades. Ce projet marque les débuts de Kateb en tant que réalisateur, apportant une sensibilité authentique et réaliste à un sujet profondément touchant, et suscitant des émotions empreintes de joie, de tendresse et d’empathie.
vu en avp au fif85 2024. une belle intention energique, joyeuse et humaine, qui emballe par moments, mais le scénario est malheureusement un peu trop programmatique et prévisible pour apprecier pleinement
Fils d'une infirmière et d'un acteur de théâtre, Reda Kateb n'était cependant pas forcément prédestiné à réaliser son premier long-métrage autour de l'action de l'association Le rire médecin, rebaptisé Nez pour rire, dans son film. Non, c'est plutôt le sujet qui est venu naturellement à lui et qu'il a souhaité concrétiser sous forme de fiction plutôt que dans un documentaire, auquel il ressemble malgré tout, parfois. Une immersion de 6 mois dans ce monde bien particulier de clowns confrontés à des enfants malades a permis à Reda Kateb de s'imprégner d'un univers où les soignants constituent la troisième part. Sur un fil ne verse jamais dans le pathos, c'est sa plus grande qualité, mais le film reste un peu trop dans les clous dans le registre des bons sentiments et l'on sait pertinemment que ceux-ci sont rarement payants au cinéma. Ce que font ces hommes et ces femmes au nez rouge est admirable mais de cela, qui aurait pu en douter ? A partir de là, rien ne peut véritablement surprendre dans un récit qui manque un peu d'ambition dans sa mise en scène. Le spectateur, averti du sujet, sera raisonnablement ému mais pas vraiment étonné par un traitement qui, sans être totalement lisse, manque tout de même un peu d'aspérités.
Un premier long-métrage sincère et touchant signé par l'acteur Reda Kateb, et mettant en lumière ces artistes engagés au nez rouge, et leurs rapports avec ces jeunes patients injustement touchés par la maladie.
Alternant fantaisie et gravité, le film est constamment sur une sorte de fil, à l'image de ses personnages, et arrive plutôt bien à éviter le piège facile du pathos basique et primaire, surtout au vu du sujet qu'il traite.
Entouré par un casting qui dégage une belle énergie et met du cœur à l'ouvrage (dont la talentueuse Aloïse Sauvage, déjà vu dans «120 battements par minute» et «Hors Normes»), Kateb nous plonge dans ce quotidien imprévisible et dur, à l'intérieur duquel ces clowns vont infuser du décalage et de la poésie, pour tenter de soutenir, à leur manière et à leur niveau, ces enfants qui ont des rêves et des envies. Parce que le rire est parfois la seule forme d'évasion qui leur reste.
Un sujet qui, personnellement, m'a parlé et touché, malgré un récit qui aurait pu être resserré un peu, en particulier dans son dernier tiers, trop programmatique.
Bref, un premier film imparfait, mais avec du cœur et des sourires.
Enfin un bon film ! Simple, sans chichi mais extrêmement subtil l'air de rien, qui met très bien en valeur le travail du clown et la difficulté qu'il y a à être un bon clown. Tous les personnages sont bien dessinés sans tomber dans les caricatures habituelles qui concernent les clowns, on voit vraiment le travail, on admire aussi le travail des soignants dans les services de pédiatrie avancée (au sens de maladie à un stade avancé), le tout sans pathos, je pensais au départ que ce serait très documentaire mais l'histoire est touchante. Seul bémol, la musique est parfois lourdingue.
Franche réussite que ce 1er film en tant que réalisateur de Reda Kateb qui fait passer le spectateur par diverses émotions ! Le film interroge aussi sur la place de l'Art dans l'appréhension de la douleur aussi bien physique que psychologique ! Aloïse Sauvage , qui possède une formation circassienne , est parfaite dans son rôle !
A la suite d’une chute, Jo (Aloïse Sauvage), acrobate de métier, se retrouve à l’arrêt. Volontaire, voulant continuer à gagner sa vie malgré une jambe immobilisée, et grâce à Gilles (Philippe Rebbot) ami-collègue, elle intègre l’association « Nez pour rire », association de clowns pour enfants malades et hospitalisés. Le film suit donc son parcours, de l’observation jusqu’à la pratique, et éclaire bien sur la difficulté d’exercer ce métier dans un cadre ou règnent souffrance, désespoir, solitude des malades et quelquefois découragement des soignants. Du coup, les clowns font du bien à tout le monde ainsi qu’à eux-mêmes (les scènes ou leur chahut déborde). Reda Kateb mélange acteurs professionnels et non-professionnels ( épatant Jean-Philippe Buzaud, vrai clown d’hôpital), et trouve la bonne distance pour éviter le pathos (tout comme clowns, soignants doivent la trouver par rapport aux enfants). Le film n’est néanmoins pas complètement maitrisé dans son déroulement, mais il a le mérite de s’attaquer à un sujet casse gueule, et nous permet, nous qui nous plaignons souvent, de ne pas oublier que d’être un enfant gravement malade est une des grandes injustices de la vie.
Plein de bonnes ondes se dégagent de ce long-métrage, l'humour est réussi et sur un sujet aussi grave c'est fort, non globalement il n'y a pas de fausses notes surtout avec de tels acteurs.
Cette première réalisation en long métrage de Reda KATEB est une belle réussite. Il a choisi d’entrer dans l’univers des clowns d’hopital qu’il traite avec beaucoup de sérieux et d’émotion. Outre l’aspect bien documenté de son film, le casting des personnages est parfaitement adapté et efficace. L’écriture du scénario est bien équilibrée . Pour cela, le réalisateur également co scénariste, s’est inspiré du recueil “Le journal du Docteur Girafe” de Caroline SIDMONDS.
Bernard CORIC
Film visionné au Studio Show au Grand REX le 04/07/2024
Un film PROFONDÉMENT HUMAIN, qui touche en plein cœur... Sincérité, vérité résonnent encore... À voir ! Vu sur une magnifique et magique avant-première au Grand Palace des Sables d'Olonne !
COUP DE COEUR. Vu en avant avant première à Montreuil et en avant-première au Grand Rex, ce film vous touchera en plein cœur, tant il est humain et tant il fait du bien. Notons la première performance de Reda Kateb en tant que réalisateur, c’est un pari réussi autant sur le scénario que sur les images. La sensibilité et le respect qui se dégagent de chaque mot et chaque regard sont d’une qualité très rare. Quel plaisir de voir Aloïse Sauvage dans ce rôle qui lui va parfaitement bien. Elle parvient à nous cueillir par la corde sensible. Ici c’est la simplicité qui paie le plus. Pour finir, ce film est volontairement joyeux et optimiste. Zouzou, Poireau et Roger Chips nous emmène avec eux et nous montre qu’il y a toujours du positif au delà du négatif. Foncez le voir