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3,0
Publiée le 16 août 2024
C'est laborieux, on peut saluer l'effort pour un film français, une certaine atmosphère est mise en place, mais l'enquête policière est poussive. Les enquêteurs restent très caricaturaux dans leurs approche, quelques invraisenblances, et une résolution avec dénouement vraiment tiré par les cheveux. De plus le jeux d'acteurs laissent vraiment à désirer par instant. Une sorte de Rivière pourpres bien moins maîtrisé, et surtout pas dans la lignée d'un Seven où du Silence des agneaux, comme certains magazines spécialisés on pu le vendre.
Un thriller horrifique qui n’a rien de déshonorant mais hélas tenu pas des personnages caricaturaux et des dialogues sans portés et une narration peu convaincante. Le tout se regarde sans déplaisir et avec attention.
Dans une petite commune des Vosges, une commandante est chargée d’enquêter sur un double meurtre d’une rare brutalité. Sur place, elle croise la route d’un capitaine de gendarmerie qui fait face à une série de disparitions d’enfants. Ces deux affaires, bien que différentes, ne vont pas tarder à révéler de lourds secrets…
Ne boudons pas notre plaisir, c’est suffisamment rare de nos jours d’avoir droit à un film de genre français, même si celui-ci est loin d’être parfait. Le tandem Julien Maury & Alexandre Bustillo est de retour, après le (très) mauvais The Deep House (2021), ce qui était loin d’être rassurant.
Cette fois-ci, ils quittent les abysses pour les montagnes vosgiennes et nous entraînent dans une chasse à l’homme pour mettre la main sur un mystérieux kidnappeur d’enfants (et accessoirement, un meurtrier). Adapté du roman éponyme d'Alexis Laipsker et fortement inspiré par (notamment) Les Rivières pourpres (2000) de Mathieu Kassovitz, le duo s’éloigne du matériaux d’origine pour nous concocter un thriller surnaturel spoiler: (ou pas, pour cela, il faudra attendre le dénouement final) , le tout, sur fond de folklore local.
Le Mangeur d'âmes (2024) ne parvient pas à convaincre sur toute la durée, mais on pourra néanmoins saluer le choix du cadre (la froideur des Vosges et l’utilisation de cet ancien sanatorium désaffecté, bien connu du milieu de l’UrbEx, appelé “La Clinique du Diable”). Côté distribution, la direction artistique semble avoir été en option, tant le jeu de Virginie Ledoyen donne des sueurs froides et l’interprétation de Paul Hamy frise le ridicule. Finalement, c’est la douche froide, le film peine à convaincre sur toute la ligne, sans réelle prise de risque ou ne serait-ce qu’une once d’originalité.
Très bon polar noir avec une ambiance rurale pesante et très bien filmée. Les acteurs défendent haut la main ce scénario original et finalement rare dans le paysage cinématographique français. On retrouve avec plaisir Virginie Ledoyen dans un rôle à contre emploi. Je suis allé voir ce film par le plus pur des hasards et j'en suis très heureux !
Grisant ! « Le Mangeur d’âmes » est l’adaptation du roman du même nom, et fut présenté lors du dernier Festival international du film fantastique de Gérardmer. Il s’agit donc d’un thriller français qui a une dose de fantastique et d’épouvante. Vu lors d'une avant-première avec Julien Maury, je trouve en effet que certaines scènes sont assez gores et il y a un véritable suspens digne d’un polar plutôt efficace.
J’ai bien aimé. Je n’ai pas forcément une envie particulière de le revoir, mais j’ai passé un bon moment devant ce film. C’est typiquement le genre de cinéma français qui change et fait plaisir. J’ai également été attiré pour voir cette œuvre en salles parce que le tournage s’est intégralement déroulé dans les Vosges. Il est facile de reconnaître la nature avec ses forêts et paysages montagneux. Le film a d’ailleurs été tourné en grande partie en extérieurs. Le duo de réalisateurs, habitués du genre épouvante-horreur, signe ici leur septième long métrage et c’est leur deuxième adaptation. C’est cette ambiance générale, pesante, un minimum angoissante, ponctuée par un rythme qui ponte en puissance et des rebondissements qui fonctionnent, que j’ai trouvé assez captivante au final et qui m’a permis de ne pas décrocher pendant les quasi 2 heures. Aussi, on peut compter sur certaines scènes qui vont nous rester en mémoire. De plus, le duo d’acteurs principaux fait le taf et on peut croire en l’équipe qu’ils forment.
Cependant, on peut souligner que le film, globalement, manque de budget. Il n’y a pas vraiment de plan incroyable, il y a très peu de personnage. La mise en scène essaye tout de même des propositions et reste généreuse dans les scènes « d’action ». Les décors varient aussi. Dans les points négatifs, j’ajoute que certains faits restent pas mal prévisibles.
Bref, voyez « Le Mangeur d’âmes » comme un polar accrocheur, dont l’histoire se passe en campagne, et qui a son lot de séquences assez agressives et un peu de surnaturel. Il ne faut pas s’attendre à un film purement d’horreur. Je le recommande. Il paraît que l’adaptation est fidèle, avec seulement quelques changements liés à des personnages, mais où la trame d’écriture reste très similaire. Peut-être que le film donnera l’envie à certains de lire le livre ou des romans du même genre.
5 pour encourager ce genre de thriller en France trop rare et celui-ci est particuliairement bien foutu malgré quelques manques d'envolées artistiques visuellement. L'ambiance et le suspens est très satisfaisant et nous tiennent en haleine jusqu'au bout. Même si on est loin d'une histoire réaliste, les scènes gores et les rares cascasdes sont elle trés bien réalisées et percutantes.Etonnant aussi de rétrouver certains acteurs dans des rôles inabituelles.Bref je ne suis pas dessus de mon visionnage et est passé une bonne soirée.
Les réalisateurs Julien Maury et Alexandre Bustillo décident de s'attaquer au polar. Ils maîtrisent l'ambiance sombre et ça se remarque. On est plongé dans un village isolé des Vosges secoué entre disparitions et meurtres terribles. Le folklore local vient jouer son rôle pour donner un certain caractère à ce thriller. L'enquête est prenante jusqu'à la fin avec des révélations fortes. Le jeu de Virginie Ledoyen et Paul Hamy sonne faux, mais ça donne un petit côté kitch.
Ce n’est pas parce que le genre thriller français est rare qu’il faille être élogieux ou indulgent. C’est un film noir, d’un sujet vu et revu et cette capacité à étaler le calvaire d’enfants. Les scènes gores sont malsaines. On a donc un bon gros navet qui se complait dans un climat malsain. A eviter
Tout n’est pas totalement maîtrisé ni même très réaliste dans ce polar français. La justesse de la distribution n’est pas toujours au rendez vous. En revanche on ne peut nier une générosité dans le glauque (jusque dans le final bien dérangeant) voir même dans un gore assez étonnant dans une production francaise de ce type.
Un bon thriller noir sans prétention qui ne laisse pas indifférent (sujet et scènes violentes). Atmosphère vosgienne parfaite comme décor. Le duo Virginie Ledoyen (que l'on retrouve ici avec grand plaisir) et Paul Hamy (qui ne tourne pas assez car franchement il a un truc) fonctionne bien. Rajoutez des salles de ciné car j'ai des amis qui veulent le voir dans leurs villes !
Malgré quelques scènes gores ( qui m'inquietaient au prime abord ) le scénario et l'interprétation sont excellents . Ce thriller tient en haleine et ne déçoit pas.
Honnête thriller, de meme pour le casting, la réalisation et la narration relèvent néanmoins beaucoup plus du téléfilm mais bon … ça reste distrayant si on en attend juste cela. Pas inoubliable pour autant
Les étoiles récompensent l'histoire et ses multiples rebondissements et un twist final inattendu. Mais la faiblesse du jeu des 3 acteurs est patente : LEDOYEN est un Commandant tellement lisse, HAMY fait joujou avec les pistolets et le pire BONNAIRE spoiler: qui surjoue le sardonique ! L'image est celle d'un téléfilm gore par séquences, et tous les seconds rôles sont inintéressants. Sympa le "tango de Marilou" chanté par Tino Rossi, comme choix de chanson malsaine (digne d'un vrai film d'épouvante). Sentiment très contrasté!