Soirée diapos
En 1991, Luc Jacquet partait pour sa première mission en Antarctique. Trente ans plus tard, il revient là où tout a commencé pour lui. Selon le dossier de presse, une invitation au voyage au cœur d’une nature sauvage et grandiose qui n’a jamais cessé de fasciner les hommes et d’attirer les plus grands explorateurs. Heureusement cette Marche de l’empereur bis, ne dure que 82 minutes. Plus long, ça friserait l’insupportable. Car franchement quel ennui ! Oui les images sont sublimes, mais ça ne fait pas un film. De plus, même si je sais pertinemment que les manchots sont des sphéniscidés – merci internet -, au plumage noir et blanc et que sur fond blanc de neige et de glace, àa fait toujours du noir et blanc… et que donc, le choix du noir et blanc paraît justifié. Personnellement, je pense que les vols de cormorans dans le ciel gris – mais n’était-il pas bleu ce ciel ? -, là, le NB s’avère un handicap. En plus, et c’est là mon principal reproche, le réalisateur parle volontiers d’immersion poétique. Euh là, c’t affaire ! Plus prétentieux, tu meurs !
Avant d’atteindre le grand désert glacé, on a droit à une longue traversée maritime de la Patagonie avant les retrouvailles avec l’Antarctique. Enfin, le paradis blanc, se dit-on naïvement, avec ses le manchot empereur bien sûr, mais aussi la baleine bleue, le manchot Adélie, le phoque de Weddell, le léopard de mer sans oublier les manchots papous. La silhouette du réalisateur apparaît tout au long du documentaire, - sa voix off et soporifique ne suffisant pas -, permettant de montrer l’immensité de ces paysages polaires où l’on doit se sentir minuscule face à tant de beauté. (Sic) Ultime reproche et pas des moindres, Luc Jacquet aborde à peine le sujet crucial de l’avenir climatique, et de la biodiversité… Non, notre cinéaste a préféré se concentrer sur les textes ésotériques et la musique planante pour nous faire voyager au cœur du 6ème continent. Beau mais chiant !