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this is my movies
719 abonnés
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4,0
Publiée le 28 août 2015
Un petit western type série B confectionné avec des moyens dérisoires mais assuré avec efficacité par un spécialiste du genre qui a casté quelques vraies gueules dans les rôles secondaires. R. Scott varie ici de ses habituelles composition de type solitaire qui cherche à se venger et le film est même parfois assez léger, avec un zeste d'humour pas désagréable mais aussi quelques punchlines assez savoureuses. Du travail d'artisan assez solide, très divertissant, qui brosse le portrait de quelques âmes corrompues, proposant une intrigue pleine de rebondissements et qui remplit parfaitement son office jusqu'au final. B. Boetticher est un cinéaste méconnu de nos jours mais son oeuvre mérite largement le détour. D'autres critiques sur
J'ai beau adorer Boetticher,je n'ai pas marché à fond dans ce western dont le scénario est exactement construit comme une comédie de boulevard. On ne sait jamais s'il faut avoir peur ou sourire...C'est limite une parodie, ce qui convient très mal aux vrais amateurs des westerns purs et durs. Reste, bien sur, la mise en scène belle et maitrisée comme d'habitude et tous les personnages secondaires biens présents en permanence à l'écran même si certains ont des comportements caricaturaux.Des décors de salon mis en valeur et des extérieurs nocturnes superbes.Les femmes sont absentes et c'est bien dommage de ne pas en profiter.Souvenez-vous de quelle façon il filmait Maureen O'sullivan dans "l'homme de l'arizona". Enfin, Randolph Scott n'est pas au mieux, il se fait voler la vedette par Craig Stevens qui pourtant n'intervient quasiment jamais et se voit offrir un cheval alors qu'il en possède un dont il se sert pour ses tournages, c’est dire si Boetticher à pris son film au sérieux.
14 081 abonnés
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3,5
Publiée le 12 décembre 2012
Quand l'ancien mercenaire Buchanan fait halte dans une petite ville frontalière aux mains d'une terrible famille, cela va tout changer et brutalement on va y voir une intervention qui va contribuer à une espèce de dèsordre complet! Ce western classique de 1958 est rèalisè avec un vrai sens de l'efficacitè et une bonne dose d'ironie! Surtout quand le metteur en scène se nomme Budd Boetticher et que l'acteur principal n'est autre que l'inègalable Randolph Scott. L'histoire est particulièrement sobre ou Boetticher affine de plus en plus le personnage de Scott. A noter qu'il n'y a pas de rôle fèminin dans le film (hormis quelques rôles de comparses), ce qui est plutôt rare, et que "Buchanan Rides Alone" succède au trop mèconnu "Decision at Sundown" mais surtout qu'il prècède au superbe "Ride Lonesome", le chef d'oeuvre du tandem Boetticher-Scott...
« L’aventurier du Texas » est le quatrième des westerns que Bud Boetticher tourna avec Randolph Scott. L’intrigue est certes des plus convenues faisant du solide Randoph Scott un étranger sur la route du Texas, pénétrant pour une halte, dans la petite ville d’Agry, comme le nom de famille des trois frères qui tiennent les affaires locales. L’attitude indépendante et un peu bravache du cow-boy solitaire va quelque peu bouleverser l’ordre établi, le fils du juge Simon Agry ( Tol Avery) trouvant la mort au saloon local en présence de l’étranger. S’ensuit un enchevêtrement de situations un peu foutraques mais qui permet à Bud Boetticher de procéder à une étude de personnages tout à fait intéressante qu’il parsème de situations cocasses notamment une oraison funèbre prononcée par L.Q. Jones encore débutant mais aussi les courses essoufflées d’Amos Agry l’hôtelier anxieux porteur de mauvaises nouvelles interprété par une Peter Whitney inénarrable. L’ensemble se laisse voir avec un réel plaisir malgré on l’a dit une narration un peu relâchée. Randolph Scott qui est sans doute l’acteur hollywoodien de renom ayant le plus gros pourcentage de westerns au sein de sa filmographie est comme toujours parfait parvenant à tirer le meilleur d’un jeu pourtant assez limité qu’il compense par un physique altier tout à fait adapté aux rôles qu’il endosse , sorte de voyageur sans nom avant l’heure à venir du grand Eastwood.
Un western sans indien au cœur d'une ville gangrenée par une famille pas très reluisante. Le héros quelques peu débonnaire s'attache par malchance à l'ennemi !!! L'intrigue est plutôt concise et on se demande encore comment avec tant de tueurs il va réussir à s'en sortir. Pas mal quand même dans les histoires d'argent qui sont au cœur du récit.
Western de série B qui aida sûrement à la décadence du genre ! Quelques bagarres qui paraissent désormais grotesques, quelques belles chevauchées… et c’est tout ! Un scénario infantile et l’inoxydable Randolph Scott, aussi expressif qu’un radar fixe !
Ce n’est pas le film du duo Scott-Boetticher le plus apprécié, et pourtant j’ai une affection particulière pour ce western qui se démarque de leurs autres productions. Randolph Scott n’est, pour une fois, pas animé par la vengeance et n’a rien de l’homme brisé ou tourmenté qu’il interprète souvent. C’est un homme plutôt jovial et tranquille qui agit par humanité et qui se retrouve mêlé à une affaire mettant aux prises les trois frères d’une ville, dont le puissant sénateur et le shérif. Contrairement aux autres westerns du duo, le ton n’est pas sombre et amer. Le tout est plutôt placé sous le signe de l’ironie et on comprend très vite que « notre héros », en dépit de la situation délicate dans laquelle il se trouve, se sortira de ce mauvais pas. La réussite du film tient à son scénario parfaitement ficelé qui permet de brosser une belle galerie de portraits. Outre notre aventurier et les trois frères, d’autres personnages ne manquent pas de sel. Et, pour ne rien gâcher, ils sont tous parfaitement interprétés. Mais ce western n’est pas que psychologique, il sait aussi être rocambolesque avec quelques scènes d’action, certes peu nombreuses, mais très efficaces. Avec son ton désinvolte, ses situations parfois absurdes, ses répliques piquantes et la bêtise de certains des protagonistes (les trois frères, chacun à leur façon), on imagine parfaitement que ce film a pu influencer le cinéma ironique et cruel de Sergio Leone (même si Clint était plus conscient de monter les camps les uns contre les autres que Randy visiblement plus naïf dans une entreprise qu’il ne semble pas totalement maîtriser) mais aussi celui des frères Coen (la cupidité des frères finissant par les rendre improductifs). Tout ceci n’est pas certes aussi approfondi mais une telle matière apparaît ici. Le résultat est une réelle réussite. L’ensemble est à la fois léger, cruel et rudement plus intelligent qu’il ne feint de l’être. Comme souvent avec Boetticher, on est dans une fausse série B. Certes, le budget n’est pas conséquent mais tout est parfaitement optimisé pour se révéler le plus efficace possible. Un moment vraiment de détente très sympathique et malin.
Le cinéaste Budd Boetticher tournait rapidement ses films (en moyenne deux ou trois par an) avec plus ou moins de réussites, ici, c'est du bon !! Le réalisateur refait équipe une nouvelle fois avec son acteur et producteur associé Randolph Scott, connu pour son inexpressivité mais que j'ai trouvé bon ici. Il interprète un cowboy de passage dans un village qui arrive dans un patelin ou il va aider un jeune Mexicain et se verra accuser pour son soutien prisonnier jugé par pendaison mais il y aura des chantages notamment pour les 2000 Dollars du héros et des bonnes et mauvaises surprises avec des hommes de loi pas clairs. "L'aventurier du Texas" possède une bonne intrigue qui nous captive, une mise en scène correcte avec une belle lumière, et de très bons acteurs secondaires qui entourent Randolph Scott (mention pour le gros qui joue le simplet qui m'a fait rire). Un Western pas mal qui se suit.
Voilà un petit western dont l'histoire est assez sympathique, en fait le scénario est assez plaisant, tant par ses rebondissements que par la cupidité de tous les personnages qui gravitent autour de la ville frontière. Un Randolph Scott plaisant aussi à voir, même si en trainant sa longue carcasse, on a l'impression de maladresse, il aurait besoin d'épaisseur pour interpréter son personnage, on en attend plus de la part d'un homme qui a vécu tant de chose, que l'on présente comme un tueur, il manque bien souvent d'y passer, et c'est par miracle qu'il se retrouve sain et sauf, et il a toujours ce petit sourire, comme si il trainait sa joie de vivre comme son ombre. Un film qui vaut par ce qu'il est, un petit western distrayant, qui aurait eu besoin d'un peu plus de noirceur pour rendre le propos encore plus intéressant.
Malgré des qualités évidentes de BUCHANAN RIDES ALONE (L’aventurier du Texas), l’absence de budget se fait sentir à tous les niveaux : scénario aussi redondant qu’hésitant, casting médiocre, absence totale du moindre personnage féminin si ce n’est l’accorte servante du juge (deux scènes), ainsi par moment le film frôle la parodie. De cette dénonciation du despotisme local issus des dérives du système libertaire américain, reste des scènes en extérieur, les bagarres et gunfights, qui avec la belle pellicule de Lucien Ballard et un Randolph Scott faisant preuve d’humour, sauvent l’ensemble.
Seul contre tous dans une ville hostile dominée par une famille qui détient tous les postes clés... ça pourrait être un western de Clint Eastwood ou de Sergio Leone, mais c'est bien avant l'une des oeuvres majeures de Budd Boetticher, un des maîtres du western classique américain des années 50. En moins d'une heure et quart, Boetticher donne une leçon de réalisation, prouvant qu'il n'est nul besoin de tirer en longueur pour produire un grand film. Une fois encore, à travers un scénario plutôt famélique, le réalisateur parvient à capter l'âme et la profondeur de ses personnages, créant des êtres complexes ne se contentant pas d'être le simple rôle qui leur est dévoué. Le méchant est méchant, mais il n'est pas que ça, tiraillé par d'autres plus puissants que lui, marionnette dans la main de géants, pion du mal dans le grand échiquier humain. Quant au bon, il erre sans cesse à la frontière de deux mondes, hésitant entre l'un et l'autre, se contentant parfois de n'être qu'un simple humain. Tels sont les héros de Boetticher, et ses personnages qui viennent donner leurs lettres de noblesse au grand western. L'Aventurier du Texas, campé par un Randolph Scott toujours aussi déroutant, fait partie de ce lot. Un solide western.
Un western malin avec pas mal de suspense et de rebondissements. Les acteurs sont très bons, notamment Craig Stevens (d'un flegme à toute épreuve), ceux interpretant la famille Agry (des cupides Barry Kelley et Tol Avery en passant par le comique de service Peter Whitney) et bien évidemment Randolph Scott. C'est simple, efficace et divertissant avec une mise en scène de Budd Boetticher de qualité.
Un western de série B peu inspiré, et peu passionnant à l'action chaotique et parfois peu logique (bravo aux héros qui ne savent même passpoiler: ligoter les méchants ). Randolph Scott n'y est pas très bon, A remarquer le rôle amusant de Barry Kelley, à la fois patron de l'hôtel et idiot du village, quant aux femmes elles ont dû raté le bus pour participer au tournage et on les attend encore…
Loin d’être le meilleur Boetticher vu jusqu’à présent : le personnage incarné par R. Scott n’a pas l’aura tragique habituelle, l’intrigue est compliquée avec trop de péripéties. Ça reste tout de même un film agréable, avec presque une dimension humoristique et démystificatrice avant l’heure, pour un western des années 50. On a une ville frontalière du Mexique gérée par la corruption, le racisme à l’égard des mexicains et une « justice » plus qu’expéditive, à moins que ne s’en mêle le rançonnement. On a une brochette de notables totalement pourris, composée d’une fratrie prête à s’entretuer par cupidité. La noirceur des situations se résout souvent par un humour de même couleurs. Plus d’une décennie avant que les italiens n’adoptent ce registre, le ton est pour le moins singulier dans le western, le genre épique américain par excellence.
Quatrième film de la série de westerns issus du duo Boetticher-Scott, celui ci sur un scénario de Charles Lang, " l'aventurier du Texas " ne fait généralement pas partie des opus de la collaboration entre le realisateur et la vedette hollywoodienne, les plus valorisés par la critique.
Si en effet, Boetticher connaîtra une réussite plus éclatante avec " sept hommes à abattre" et " comanche station " notamment, " l'aventurier du Texas" est pourtant tout sauf négligeable.
Certes le scénario est plutôt alambiqué et les trahison à répétition ( parfois contre toute logique) sont sans doute un artifice utilisé de manière ( un peu trop) facile pour donner du piment et faire avancer l'intrigue.
Il n'en reste pas moins que Scott et Craig Stevens ( acteur dont la présence dans le film est absolument remarquable et dont on peut même dire qu'il "crève l'écran ") donnent à l'ensemble un véritable parfum de far west.
Boetticher en profite pour donner, l'air de rien, un petit coup de patte au Texans et à leur nationalisme appuyé.
Les amateurs du cinéma du patrimoine et du western ne le manqueront pas, même si ce n'est pas le fleuron de la série des sept opus de cette collaboration westernienne légendaire.