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    Engrenages
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    shuffleup
    shuffleup

    5 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Le thème de l'arnaque est toujours savoureux au cinéma, ici on pénètre le milieu des con men avec une novice fascinée par l'escroquerie, le vol par intelligence et manipulation. Le scénario écrit par Mamet est solide même si on le devine assez facilement, la fin est décevante. Épilogue sympa.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Les films d'escroqueries sont toujours potentiellement intéressants. Or une escroquerie est souvent quelque chose de relativement complexe, c'est là qu'intervient le talent du réalisateur, le savoir-montrer ! Or force est de constater qu'il est parfois peu évident dans ce film de comprendre du premier coup le mécanisme des arnaques. C'est donc une première déception. Le jeu de Lindsay Crouse peut surprendre d'autant qu'elle est coiffée n'importe comment et reste peu expressive, on peut cependant s'habituer à ce jeu. Il y a peu de seconds rôles mais celui de Lilia Skala est particulièrement horripilant. Bref, ça se regarde, mais ça n'a rien d'une pépite même si le petit côté amoral reste réjouissant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 août 2021
    Très bonne série. De bons acteurs, et de bons scénarios. Tout y est ! Les personnages sont attachants et on les suit (même si les séries sont indépendantes) tout au long des saisons. J'ai beaucoup aimé.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mai 2021
    J'avais généralement entendu des remarques positives sur Engrenages de David Mamet. J'ai donc décidé de le regarder avec des attentes relativement élevées. Mais non seulement le film n'a pas répondu à mes attentes mais j'ai fini par le trouver mauvais. Il est clair que Mamet est un dramaturge car les dialogues semblent complètement tirés de ses pièces de théâtre. Les répliques sont si peu réalistes et si peu engageantes que j'ai fini par en rire. L'intrigue est extrêmement faible. La première arnaque peut nous tromper mais tout ce qui suit est prévisible. La force d'un film d'arnaque réside dans sa capacité à laisser le spectateur dans l'expectative puis à le tromper. Non seulement je ne me suis pas fait avoir mais même quelqu'un qui ne fait pas attention sera capable de prédire la grande arnaque qui a lieu à la fin. Venons-en maintenant au jeu des acteurs qui selon moi est le point le plus faible du film. Joe Mantegna est le seul dans tout le film qui soit crédible et dont le charisme fonctionne dans une certaine mesure. Lindsay Crouse dans le rôle de Margaret Ford livre l'une des performances les plus mécaniques et sans vie que j'ai jamais vues. Il n'est pas nécessaire d'aimer ou de détester le protagoniste mais il faut s'attacher à lui. Dire que je ne me suis pas attaché à son personnage serait un énorme euphémisme...
    ApacheBoy LT®
    ApacheBoy LT®

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 septembre 2020
    David Mamet, à qui on doit le brillant scénario du Verdict (de Lumet), ou encore celui des Incorruptibles (De Palma), se lance dans la réalisation avec House of Games... Pour dire franchement, j'ai été déçu là où je ne m'y attendais pas... Souvent les scénaristes qui passent ensuite à la réal ne font qu'illustrer leurs écrits, et il en résulte un film fade... Ici non, la mise en scène (le découpage du moins), n'est pas mauvais, mais les dialogues, les twists artificielles et proches du ridicules, des ficelles de l'intrigue tellement grosse qu'on les voit avant même que Mamet les imagine mdr... Sans parler du casting raté (on ne s'étonne pas que Joe Mantega n'ait fait qu'une petite carrière TV) et des décors aussi fade que le reste... Bref, des fois, vaut mieux rester derrière sa machine à écrire (et surtout écrire pour d'autres qui vont ajouter une plus value à vos écrits !)
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2020
    J'aime les années 80 américaines. Les rues sombres de Seattle avec les fumerolles de ses bouches de métro, les lampes dont les rais de lumière blafarde sont matérialisés par l'épais et constant nuage de fumée de cigarette, et les néons.

    Membre du mouvement qui érige le citoyen émérite en héros (ici, la psychologue plutôt que le sempiternel détective), Engrenages est rapidement ambigu. Le spectateur venait voir le film pour connaître le frisson, or le personnage de Lindsay Crouse ne peut pas nous en donner vu qu'elle aussi le recherche. Auteure d'un best-seller, elle veut savoir ce que c'est que le vrai mal, voire d'avoir mal. Elle en a assez de seulement l'étudier chez les autres et d'écrire dessus sans le connaître.

    S'ensuit une formidable manipulation des tensions où la gentille psychologue devient peu recommendable et où l'on s'attache aux criminels. Dans cette inversion de notre rapport à la morale, il n'y a pas de bons et de méchants, seulement une recherche du mal dans laquelle les rebondissements seront rois. Voulus plus profonds que jamais, ils apparaissent un peu forcés avec le recul. Heureusement, Mamet tire le meilleur d'un tournage qu'il a voulu intimiste, avec sa femme et un ami au casting plutôt que des grands noms.

    Le film a été produit directement à la télévision et en vidéoclub, étant resté marginal au cinéma. Cette distribution qu'on pourrait croire paresseuse et injuste est en fait exactement le traitement dont House of Games avait besoin, car trop d'attention l'aurait usé. C'est un bon film qui se déguise en plaisir coupable, car il faut se sentir un peu coupable de le voir afin de se mettre dans la peau du personnage - rappelez-vous, c'est quand elle trouvera le frisson pour elle qu'on y aura droit pour nous.

    Un pistolet, un jeton de poker, des pages de note, un couteau : une myriade d'objets contiennent un pouvoir immense et le scénario leur voue presque un culte. En-dehors de ça, la profondeur n'est certes pas au rendez-vous malgré les tentatives d'en faire preuve, cependant elle n'a jamais été l'objectif. Il faut éviter de le voir pour son aspect « cercles vicieux » et « descente aux enfers d'une brave Américaine », car si c'était voulu, on passe de toute manière trop vite dessus pour que ça fonctionne. Or, ce que le film précipite, c'est ce qui l'aiguise et lui permet de traverser presque pernicieusement les couches de la bienséance.

    Pour finir, Mamet n'a jamais visé le seul frisson. Sous ses airs de ne pas y toucher et d'effleurer à peine le monde de l'arnaque (qui passe, chez lui, plus pour un tour de magie que pour un crime ou même le “confidence game” intriqué qu'il nous promet, finalement), House of Games a quelque chose de démoniaque en lui. Les méchants ne gagnent pas à la fin : c'est le mal qui gagne. J'aime les années 80 américaines.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Manset
    Manset

    6 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2020
    Avec Engrenages David Mamet démarre sa carrière de cinéaste sur les chapeaux de roue. Ses début prometteurs ne se confirmeront pas pour la suite faisant de lui au final un cinéaste médiocre dont chaque opus suivant frolera la catastrophe.

    Avec Engrenages jeu du chat et la souris entre un arnaqueur sympa et une psy coincée est l occasion pour le cinéaste de se faire l observateur du dérèglement des êtres.

    Ici nul coup de poing ni de revolverisation fébrile chers aux thrillers américains, mais tout simplement l élaboration rigoureuse d une escroquerie machiavélique dont la psy sera la victime consentante de l arnaqueur de charme.

    Mamet interpose en filigrane l étude quasiment clinique des êtres. Le docteur Ford est l image de la frustration ; travaillant trop, ayant une vie affective totalement nulle, l existence ne lui procure aucune joie. Elle est la victime idéale du piège tendu par l escroc, lequel exerce par sa morale hédoniste une fascination ambiguë chez cette femme à la vie étriquée. Le docteur Ford trouve dans cet univers interlope sa raison de vivre.

    Cet encanaillement dont les prédispositions trouvent leurs racines dans une vie trop morne est pour Mamet l occasion de tracer l itinéraire d une névrose et d expliciter rationnellement l ambiguïté du rapport sado masochiste entre l arnaqueur et sa victime.

    Marionnette téléguidée par le manipulateur, cette femme aux deux visages ; 1) la psy coincée ; 2)
    la femme qui rêve de s encanailler, cassera les fils en abattant l arnaqueur lors d une scène dont l amoralisme bon teint transparaît dans toute sa fulgurance.

    La mort de l arnaqueur signifie le suicide intérieur de la psy coincée et laisse place enfin à la femme frivole. La suppression physique de l autre préfigure la délivrance. Avec cette mort la psy absorbe la morale hédoniste de l arnaqueur. C est la victoire des Forces du Mal.
    "J ai tout de suite senti que vous étiez mauvaise" avouera l escroc pour justifier son manque de remords (il lui a fait croire qu il l aimait) après l arnaque.

    Contrairement à bien d autres films où le meurtrier entre en névrose dès l instant où il commet un meurtre, chez Mamet le meurtre est revêtu d un aura resplendissant, il annonce pour le criminel l aube d une autre vie.

    Après le meurtre, la psy repart d un pas tranquille avec son argent récupéré. Plus tard elle s offre le plaisir de voler un briquet dans un restaurant, geste qui est la démonstration symbolique de la symbiose Docteur Ford/arnaqueur et l anticipation de sa nouvelle vie. Dès lors il y a annihilation du dérèglement.
    Redzing
    Redzing

    1 118 abonnés 4 470 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Une psychiatre de renom s'aventure dans un tripot pour aider l'un de ses patients. Là, elle va rencontrer l'énigmatique Mike, qui va lui faire découvrir un monde d'arnaques et d'audaces, où il fait de la psychologie à sa façon... "House of Games" est un thriller sympathique et intéressant, et ce malgré une héroïne campée par une Lindsay Crouse un peu froide (Joe Mantegna est plus crédible en combinard professionnel). En effet, la mise en scène tient la route, et le scénario est bien construit. Notamment, si spoiler: le twist du dernier acte est plutôt prévisible, la toute fin est plus surprenante
    . De plus, le film utilise la toile de fond de la psychiatrie pour dépeindre un portrait finalement très sombre de l'âme. Divertissant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    Pour son premier film en tant que réal, le scénariste David Mamet signe un film intéressant placé sous le signe de l’art de la manipulation et de la fascination que celle-ci peut procurer sur les autres. Dommage que le film soit un peu trop prévisible.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Très bon film. Un bon rythme, avec des clés intéressantes qui sont progressivement devoilées. Joe Mantegna joue très bien son rôle, s’inspirant un peu de Cary Grant.
    Il y a aussi William H Macy et J.T. Walsh, deux grands comédiens dans des rôles secondaires mais importants pour un film où tous les détails comptent.
    Un film sur les apparences, sur la confiance et sur le jeu où les acteurs jouent très bien aussi.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    Un thriller psychanalytique, placé sous le signe de la fascination, de l'obsession, du passage à l'acte. Le scénario se développe sous la forme d'un grand jeu de manipulation (des personnages et des spectateurs), qui deviendra la "marque de fabrique" de Mamet dans la suite de sa carrière de cinéaste. On se laisse embarquer avec une certaine curiosité dans cette histoire bien tordue, assez habile, même si elle s'avère assez prévisible dans sa résolution.
    Dix ans plus tard, en 1997, Mamet signera La Prisonnière espagnole, un film encore plus abouti en termes de manipulation et plus surprenant. Probablement sa meilleure réalisation.
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2013
    Scénariste reconnu, David Mamet réalise avec "Engrenages " son premier long métrage dont il a également écrit le scénario. Avec son intrigue bien ficelée, on se laisse facilement prendre au jeu de cette machination. L'interprétation froide de Lindsay Crouse m'a par contre dérangé alors que j'ai été séduit par celle de Joe Mantegna. Un film intéressant.
    AMCHI
    AMCHI

    5 814 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juin 2013
    Si David Mamet est plutôt un bon scénariste il n'en est pas de même pour la mise en scène, Engrenages bénéficie d'une bonne réputation pourtant dès les premières minutes ce thriller est fade, j'ai eu du mal à entrer dedans tellement la réalisation manque de vie de plus le personnage principal est incarnée par une actrice sans aucun charme et n'ayant aucune personnalité, jouant de manière assez monotone (la scène ou le type menace de se flinguer au début du film, elle reste totalement amorphe comme si le gars avait une carotte dans la main). Un bon scénario c'est bien mais il n'est rien si le film ne comporte aucune atmosphère sans parler de l'absence de suspense et de nervosité dans Engrenages.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2013
    Bon film américain sur le thème de l'escroquerie.
    Le point de départ ne laisse pas présager de la qualité de la suite du film. Une femme-médecin psychologue se laisse envoûter par un homme, escroc de son état, et surtout par son charme (elle en tombe amoureuse) et par son intelligence dans l'escroquerie.
    Mais l'homme n'étant vraiment qu'un escroc, elle se fera avoir et elle se vengera.
    Film très bien réalisé, sans trop de recherche stylistique, mais très efficace. Les acteurs sont très bons (Joe Mantegna). C'est un film pas trop américanisé, car il est très intelligemment agencé au niveau du scénario. Belle surprise que ce film qu'on peut placer haut dans le genre film d'escroc. Mais la fin, plutôt violente, laisse planer un doute sur les valeurs morales des protagonistes, et surtout de la femme. Qui est le vrai méchant ?
    Bel accompagnement musical. (générique de fin)
    brianpatrick
    brianpatrick

    84 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2012
    C'est une bonne intrigue, un film dramatique américain, l'engrenage le jeu, se faire plumer ce n'est évidement jamais intéressant.
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