Encensés à sa sortie, la film a pris depuis un sacré coup de vieux. La faute à des images stylisées et à une interprétation somme toute très moyenne...
Engrenages est loin d’être l’un des meilleurs film policier de l’histoire du cinéma. Derrière la caméra on retrouve David Mamet qui fait un effort du côté de la mise en scène. A l’affiche du film on retrouve des acteurs comme Lindsay Crouse, Joe Mantegna ou encore Lilia Skala… Un scénario qui manque un peu d’audace mais une intrigue qui fonctionne bien. C’est un film divertissant, 12 / 20.
Ce film ne m'a pas franchement emballer. Dés le début, on se doute quelle va se faire avoir à la fin, donc pas beaucoup de suspens. Genant pour un film de ce genre... Tout cela se laisse quand meme regarder avec un certain interet, notamment grace aux acteurs, de bonne facture.
J'ai trouvé ce film très bien ficelé, même avec quelques incohérences (la nuit à l'hôtel, l'héroïne toujours là au bon moment...) Il faut tout de même de l'imagination. C'est l'époque qui voulait ça.
Une psychanalyste célèbre se fourvoie dans une maison de jeu pour aider un client. Intéressée par les arnaques qui s’y déroulent, elle se lie à la petite bande qui la fréquente, pour le pire et le meilleur. Premier film de Mamet, déjà consacré à la manipulation. Si la mise en scène reste classique et le récit linéaire, la description des personnages et des entourloupes qu’ils manigancent est savoureuse. Au-delà un humour noir distillé par petites touches omniprésentes, le film traite des pulsions cachées, et de la tentation de chacun d’y succomber. S’y ajoute un sens du suspens et une rigueur dans le développement qui font suivre l’action de bout en bout avec franc intérêt. Ce film amoral n’est certes pas un chef-d’œuvre, mais un petit bijou bien ciselé qui fait plaisir à regarder, dont certaines scènes restent gravées dans la mémoire, et servi par d’excellents comédiens. Un début prometteur pour Mamet, réalisateur mais aussi scénariste de talent.
Film pour le moins discret de la fin des années 80, Engrenages nous entraîne à la suite d'une psychologue dans un drôle de monde – stop, ne spoilons pas. Le scénario est très efficace, sans aucun temps mort et on y accroche tout de suite. Il est heureux qu'il ne sombre pas dans le n'importe quoi, le danger guettait avec ce genre d'histoire. On regrette un peu (au début surtout) le niveau de l'actrice principale qui ne semble se mettre dans le bain qu'au bout de 20 minutes (la mère de Vin Diesel peut-être …). Le reste du cast est très bon, bien que tout aussi inconnu. La mise en scène est classique de la période et rappelle les films qui ont fait notre jeunesse. Un film parfait pour se détendre.
Au delà d'un excellent script, Mamet parvient à élever des personnages dans des spheres qui dépassent le caractere anecdotique des situations. Le tour de force étant de rendre crédibles de bonnes vieilles ficelles, par une mise en ambiance impeccable.
Une plongée dans l'homme, aspiré vers sa propre frontière, thème "Mamettien" par excellence (voir EDMOND de Stuart Gordon ecrit par Mamet! )
Si son "Homicide" tourné quelques années plus tard m'avait quelque peu déçu, il faut reconnaitre la belle réussite que constitue ces "Engrenages." En effet, on est très rapidement sensible sensible qu'a pu instaurer Mamet dans son oeuvre, tant celle-ci reste d'une réelle beauté formelle et arrive à nous intriguer sur ses personnages. Car c'est aussi un film sur la fascination que nous offre le réalisateur, toujours rendu crédible par des comédiens très inspirés (remarquable Lidsay Crouse) et un scénario et des dialogues bien écrits. Au final, un film qui ne plaira sans doute pas à tous tant il offre un regard noir de l'âme humaine, mais qui n'en demeure pas moins une belle réussite.
magnifiquement realisé et doté d'une ambiance theatrale et un script en beton comme toujours chez david mamet , le film est selon moi trop previsible . Il y a de nombreuses bonnes idées mais c'est un peu comme si on devianit tout avant que cela se produise .C'est peut etre du au afit que de nombreux films ont pilliés cette oeuvre et que certaines scenes nous paraisse convenu. Une bonne lecon de cinema tout de meme
Dramaturge et scénariste de talent, David Mamet passe pour la première fois devant la camera avec "Engrenages" un solide film noir où Mamet explore des thèmes qui deviendront assez récurrent chez lui comme la manipulation, les faux-semblants, où la perte de repère. C'est sobre, élégant et particulièrement bien écrits ce qui est un peu la marque du bonhomme sans oublier une interprétation de qualité avec sa garde rapprochée dont son ex-femme Lindsey Crouse, ce gros bourru de Ricky Jay, Williams H. Macy et son acteur fétiche l'excellent et trop sous-estimé Joe Mantegna. Bref, un très bon petit film à découvrir.
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3,5
Publiée le 7 septembre 2010
"Engrenages" révéle un réalisateur David Mamet, qui a derrière lui une solide expèrience de dramaturge et de scènariste! Son premier film repose sur un scènario à la structure complexe, ou l'on bascule dans une spirale infernale! La mise en scène, habile et déroutante, entraîne tous les personnages dans un vertigineux enchaînement d'événements! il faut tout de même prèciser que les comédiens de ce thriller palpitant font partie du club Mamet! Lindsay Crouse, qui tient le rôle principal, est la femme du réalisateur et Joe Mantegna, son acteur fétiche au théâtre depuis plus de dix ans! "Engrenages" est une machination si bien huilèe qu'on la reverrait bien pour en dèmonter le mècanisme...
Ce film va devenir culte au vu des notes que nous lui donnons. Il le mérite. Etrange car les acteurs ne sont pas des stars. Ils n'éclaboussent pas le film de leur charisme, d'ailleurs. Le scénario est, à l'évidence, d'une grande intelligence. Oeuvre d'un orfèvre en la matière. Chaque seconde est significative. L'arnaque des arnaques, c'est toujours un ressort dramatique qui fonctionne bien mais ce qui fait sortir ce film des histoires habituelles bien ficelées, c'est l'évolution du personnage principal. Oui elle est fascinée au départ puis elle comprendra qu'elle devra pousser le bouchon très loin pour ne pas être toujours de dindon ce la farce. C'est finalement une réflexion sur le bien et le mal. Elle se croyait du côté du bien pour toujours. Hé bien non, elle se découvre une fieffée salope. La scène où elle vole le briquet de sa voisine signe sa conversion. Elle prouve que qui vole un boeuf vole un oeuf. Elle sera maintenant toujours du côté des délinquants.