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Ufuk K
525 abonnés
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3,0
Publiée le 7 août 2024
"Almamula" présenté l'an dernier au festival de Berlin est un drame fantastique argentin moyen dans l'ensemble. En effet le réalisateur Juan Sebastián Torales s'est inspiré de sa propre vie pour parler de l'homosexualité dans son pays l'Argentine qui se veut très conservatrice et religieuse, le réalisateur exploite le fantastique pour évoquer la découverte de la sexualité chez un jeune garçon, avec des paysages époustouflant même si j'ai trouvé l'ensemble trop lisse et linéaire pour réellement créer un réel enthousiasme pour cette histoire au final vite oublié à la sortie de la salle.
C'est vrai qu'il y a quelque chose de Weerasethakul, en moins opaque et plus sensuel, dans Almamula, du cinéaste argentin Juan Sebastián Torales. .Avec une maîtrise du son et de l'image impressionnante.pour aboutir à un climat étouffant. Ce long-métrage, apparemment en grande partie autobiographique, n'est pas qu'un film d'apprentissage banal d'un adolescent à l'orientation sexuelle "déviante", aux yeux de la société et de sa famille, mais un récit qui se nourrit des injonctions de la religion catholique et d'un mythe local, le tout sur le territoire miné du péché, bien pratique pour condamner ceux qui sortent des sentiers fléchés. Le film est constitué de ruptures entre réalisme magique et scènes proches du naturalisme. Si le jeune garçon est le personnage central de l'intrigue, le réalisateur prend cependant le temps de dresser le portrait de son environnement : sa sœur, ses parents, un curé, un homme à tout faire, soit autant de caractères qui laissent presque tous transparaître une certaine ambiguïté Le film ne comblera pas ceux qui ont besoin d'explications pour tout mais enchantera un autre public, qui ne craint ni le symbolisme parfois appuyé ni le mystère des âmes confuses traversées par des sentiments à la fois contradictoires et extrêmes.. ,
Sublime plongee sur la si délicate période de l'adolescence pour un jeune découvrant son homosexualité dans une très puritaine Argentine. ambiance et image fantastique
Succession de courtes scènes téléphonées avec clichés et facilités. Sinon exemples de dialogues : " -- Je l'ai vu. -- Qui ? " Ou bien : " -- Ça dépend. -- De quoi ?" Enfin beaucoup d'affèteries faute de contenu, aussi grotesques que l'épaisse mèche de cheveux plaquée sur la moitié du visage du héros. À fuir.
Un film parfois trop subtil, sur les tourments d’un jeune adolescent, en quête à la fois de père, de sexe et de spiritualité, que sa famille, visiblement, ne comprend pas ….attention certaines scènes sont choquantes pour la morale, Et pourtant ce n’est( pas drôle ; c’est pour le moins immature voire iconoclaste…Le film est filmé avec délicatesse, avec soin, c’est agréable, le jeune héros est en harmonie avec le scénario par son physique et sa jeunesse, sa maladresse….C’est un film plutôt fin, religieux, écologique, sensuel, ambigu, un film complexe même dans sa quête et sa démarche, mais il règne, je trouve, une certaine confusion sur le sens du film ...à vous de voir
Ce film est censé nous mener de l'ombre à la lumière (dixit le réalisateur à l'avant première). Pour l'instant, je reste dans le noir. Où a voulu en venir le réalisateur? Le jeune homme, mutique, cherche une première relation homo. Ce film ne dégage rien.
Un beau récit, à la fois réaliste et onirique, sur les ravages du harcèlement entre adolescents et de l'emprise religieuse. Artistiquement soigné. Une bonne surprise.
Almamula est un premier film d’une beauté bouleversante : la forêt de Santiago est un personnage à part entière qui respire, saccadée, elle nous hante et fascine à la fois. Ce film raconte avec beaucoup de poésie et de finesse et aussi d’intensité l’explosion de la puberté dans la vie de Nino, tiraillé entre la violence de ses propres désirs et la violence de son entourage, tantôt physique que psychologique. C’est aussi un film d’horreur qui nous prends par la main sans nous lâcher, le cœur battant, on cours avec Nino pour chercher la sortie. Et le miracle se produit : on est hypnotisés et comme dans les rêves, on a du mal à se réveiller.
Très beau premier film, intelligent, sensible et très esthétique. Le jeune acteur principal est incroyable et nous fait à nouveau ressentir les errances de notre adolescence.
Superbe, poétique et mystérieux, entre « Call me by your name » et la série « Cité invisible ». Très belles interprétations, d’autant plus quand on sait qu’il s’agit d’un casting sauvage qu’aucun comédien n’est professionnel. 🖤
Almamula chamboule, prend aux tripes, dès la première scène. Nino est bloqué et souhaite s'évader ; il prend le chemin de la forêt. Cette forêt qui va nous aussi nous transporter, nous effrayer, nous amener loin d'un monde suffocant, empêtré dans ses croyances délétères, à l'issue douteuse. Les images surprennent par leur beauté, leur force. Elles nous happent et nous plongent dans d'incertaines et fascinantes ténèbres. Bravo.
Charnelle comme peut l'être l'adolescence, cette fiction mi-fantastique mi-initiatique narre l'exil forcé d'un jeune homme de 15 ans découvrant sa sexualité dans un cadre malveillant (mère bigotte, soeur cruelle, père absent et camarades homophobes). Si l'austère lenteur n'aide pas à se plonger dans l'atmosphère, certaines scènes sont très réussies. Une plongée dans l'Argentine à ne pas manquer.