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Bertie Quincampoix
103 abonnés
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3,5
Publiée le 18 novembre 2024
Pour son premier long-métrage, l’Argentin Juan Sebastian Torales, qui vit à Paris depuis près de deux décennies, s’est plongé dans ses souvenirs d’enfance pour écrire l’histoire de Nino, un jeune adolescent persécuté par ses camarades en raison de son homosexualité présumée. Issu d’une famille très religieuse, ce garçon secret et solitaire va éprouver une attirance de plus en plus forte pour la forêt jouxtant son lieu de vacances, symbole de tous les interdits, et où vivrait une créature légendaire punie par Dieu en raison de sa sexualité inappropriée. Si le film frôle le cliché du cinéma auteuriste, il n’en distille par moins une atmosphère mystérieuse, sensuelle et envoûtante.
Un film où on retrouve les ingrédients des films sud américains et argentins. Questions sur la sexualité versus le poids de la religion , place des "négritos" et indiens versus les classes dominantes intervention d'un fantastique teinté de naturalisme qui opère comme une sorte de révélateur des crises traversées par les protagonistes. Intéressant donc si vous ne connaissez pas ce cinéma et par contre un peu répétitif pour moi qui en ait vu déjà beaucoup
Almamula chamboule, prend aux tripes, dès la première scène. Nino est bloqué et souhaite s'évader ; il prend le chemin de la forêt. Cette forêt qui va nous aussi nous transporter, nous effrayer, nous amener loin d'un monde suffocant, empêtré dans ses croyances délétères, à l'issue douteuse. Les images surprennent par leur beauté, leur force. Elles nous happent et nous plongent dans d'incertaines et fascinantes ténèbres. Bravo.
On ne sait pas où ce film va nous mener et c’est l’une des qualités de ce film de nous emmener dans des univers différents. De la violence urbaine à la terreur des esprits de la forêt à moins que ce ne soit la liberté. L’institution catholique est très présente et le film dépeint a la fois son emprise sur la population et des modes de communion avec elle très originaux.
Ce film raconte l’histoire personnelle du réalisateur, un ado qui découvre son homosexualité dans une famille et un village conservateur et catholique. On ressent tout au long le poids de la religion et des croyances… l’esthétisme du film est remarquable. On est envoûtés.
On se laisse emporter par l’atmosphère envoûtante de ce film particulièrement esthétique. A la fois mystique et d’une grande sensibilité autour de la quête de soi ! Hâte de voir le prochain opus de Juan Torales
C'est un film poignant et captivant qui aborde des thèmes universels de discrimination, de croyance et de découverte de soi. Située à Santiago del Estero, au nord de l'Argentine, l'histoire suit Nino, un jeune garçon victime d'homophobie en raison de son apparence efféminée. Sa mère, très croyante, emmène la famille à la campagne pour le protéger, où la forêt environnante est réputée hantée par l'Almamula, un monstre légendaire.
Le contraste entre la ville et la campagne, associé à la tension mythique de l'Almamula, enrichit l'intrigue. L'attirance de Nino pour cette forêt maudite symbolise son cheminement vers l'acceptation de soi et la lutte contre les attentes sociales et familiales. Ce film promet une exploration émouvante et intense des défis posés par la discrimination, tout en mêlant habilement réalité et fantastique, offrant une réflexion profonde sur la tolérance et l'acceptation de soi.
On y apprend que la confirmation catholique est destinée à calmer les ardeurs des jeunes adolescents au moment de la puberté. La subtilité du cadrage et de la photo dégage une sensualité hors norme dans cet univers catholique de faible tolérance.