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    Furie
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    58 critiques spectateurs

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    William Avelino
    William Avelino

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2024
    Super film qui démarre lentement puis s'intensifie avec beaucoup de scènes d'action - thème intemporel de la folie collective qui domine - bon moment mais final juste trop rapide!
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2024
    En questionnant notre part de bestialité inhérente, notre besoin de châtier le potentiel coupable, notre appétence pour une justice immanente, à travers le lynchage odieux d'un suspect, ce thriller lance un cri d'alarme en plein nazisme en appelant à la précaution, à la raison, à l'humanité - sans pathos! Très efficace par sa mise en scène de la prolifération des rumeurs, de la foule funeste aveuglée par une haine irrationnelle, de la conscience morale réactivée, la narration illustre la dangerosité de notre espèce et de ses violents instincts. Même si le scénario use de quelques facilités l'ensemble convainc profondément, aidé par la saisissante interprétation de Spencer Tracy. Furieusement réussi!
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Scénario assez simple et prévisible mais très efficace. Un homme qui va se marier est pris pour un dangereux malfaiteur et jeté en prison. La foule de la ville s'exaspère de la lenteur du système judiciaire et prend d'assaut la prison. Si les scènes montrant la tension palpable parmi les habitants, tension qui se mue peu à peu en folie meurtrière, sont saisissantes, j'ai été moins convaincu par le jeu des acteurs. Spencer Tracy notamment surjouait cet innocent dévoré par la soif de vengeance. Sylvia Sydney avait un jeu assez limité. Le final m'a paru assez convenu, très attendu surtout.
    Le film est un plaidoyer pour le respect des lois et des institutions et un réquisitoire contre les passions des foules. Mais Fritz Lang montre dans le même temps les limites de l'institution judiciaire, soumise notamment aux pressions politiques. C'est une vision clairement pessimiste de la part du réalisateur mais qui se base sur une certaine lucidité.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2022
    En 1931, Fritz Lang montrait une foule se substituant à la Police pour se faire vengeance à la fin de M. le maudit. Pour son premier film américain (après un court passage en France suite à sa fuite du régime nazi en Allemagne), il réutilise cette thématique en montrant les aspects effrayants et les dangers de ce type d’attitude. Hitler étant désormais au pouvoir dans le pays d’origine du cinéaste, il est évident que Furie possède une résonnance particulière avec cette description d’une foule déchainant sa colère aveuglement et surtout totalement injustement. Il montre ainsi du doigt la rumeur et le système du téléphone arabe.
    Mais, étant un réalisateur intelligent, Lang (sans oublier son coscénariste Bartlett Cormack) ne traite pas son sujet avec un manichéisme qui aurait pu se comprendre vu le contexte de l’époque. spoiler: En effet, son récit présente un retournement de situation transformant sa victime en bourreau qui se comporterait d’une manière se rapprochant de celle qu’avait adopté ceux qui l’avaient lynché.

    Nous sommes face à un film bougrement intelligent. Cela est une certitude d’autant plus que la qualité ne s’arrête pas qu’au niveau du scénario puisque la réalisation de Lang est une fois de plus de très haute qualité spoiler: (on pourra juste regretter que le reportage qui sert de preuve lors du procès présente des cadrages et des raccords impossibles puisque nous n’avons vu qu’un seul opérateur le tourner positionné sur un balcon et avec une caméra difficilement transportable)
    tout comme l’interprétation en particulier de Sylvia Sidney (qui retrouvera Lang encore à deux reprises) et de Spencer Tracy.
    Furie est donc un très grand film passionnant de bout en bout qui marque une arrivée en fanfare de Fritz Lang sur le sol américain et qu’il est important de voir et de revoir pour la pertinence de son propos.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Premier film américain de Fritz Lang, un drame puissant qui dresse une vision pessimiste de la nature humaine, servi par une mise en scène brillante et une interprétation intense.
    Redzing
    Redzing

    1 118 abonnés 4 470 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Honnête travailleur injustement accusé d’un crime, Joe est arrêté par un shérif local. Il a beau clamer son innocence, le bouche à oreille et l’image laxiste de la police vont conduire la ville tout entière à vouloir le lyncher sans sommation… Après avoir fui le nazisme, Fritz Land débarque aux Etats-Unis, et ne fait pas dans la demi-mesure pour son premier film tourné sur place. Cette œuvre féroce, où tout le monde en prend pour son grade, tacle fortement le système américain. L’honnêteté et le rêve américain ne paient pas, les policiers sont expéditifs, la justice est déconnectée des réalités, les politiciens sont égoïstes, les journalistes sont voyeurs. Mais surtout, les individus sont des bêtes (dans tous les sens du terme). Il suffira d’un mélange de stupidité collective, d’ennui, de bouche à oreille hypocrite, et de l’image d’un système judiciaire laxiste, pour mettre le feu aux poudres. Le tout filmé avec beaucoup d’intelligence… et de vitriol, dont plusieurs parallèles osés. On pense aux bourgeoises hautaines de la ville comparées à des poules qui caquètent, ou aux policiers qui arrêtent notre héros littéralement sur la base de cacahuètes (en anglais, « peanuts » signifie aussi « insignifiant »). Une vision pessimiste, qui n’a jamais été autant à propos, quand on voit aujourd’hui certaines vindictes populaires sur les réseaux sociaux, basées sur une simple image ou une information douteuse. On peut aussi y déceler quelques éléments de critiques ou références au nazisme, avec ces images de buildings en flammes devant un public en liesse, évoquant les autodafés de livres, ou ces gros plans sur les visages faisant penser au cinéma expressionniste des années 20/30. Spencer Tracy est quant à lui fort convaincant en Américain modeste, qui va devenir mauvais en voyant s’effondrer la confiance qu’il avait mis dans le système. On repère tout de même quelques lueurs d’espoir. spoiler: Si le happy-ending a été imposé par le studio (Fritz Land souhaitait que le protagoniste soit en réalité bel et bien coupable !),
    il y a l’idée que le cinéma, même apporté par des individus peu scrupuleux (la presse) peut apporter une vérité, avec une séquence de mise en abîme originale pour l’époque. « Fury » est donc une œuvre maligne, qui n’a rien perdu de sa force, bien au contraire.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Robuste film sur l’inhumanité des foules. Des scènes fortes (l’incendie de la prison, le procès). Mais l’improbable retournement final arrive à point pour les rassurer (les foules).
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2020
    Trop fort ce premier Fritz Lang chez nos amis ricains ! Par cette satire sociale, en apparence assez conventionnellement traitée, du point de vue de la mise en scène, le maître dénonce avec une finesse inouïe de nombreux travers de la société américaine. A commencer par l’hypocrisie religieuse ambiante, capable de freiner toute tentative d’ouverture, même dans l’éducation, et capable aussi d’apporter la sérénité collective, même en ayant commis les pires actes (ex : les accusés et leur famille avant et pendant le procès). Est évoquée aussi l’intransigeance des américains vis-à-vis des étrangers et leur complaisance vis-à-vis d’eux-mêmes s’agissant de l’ignorance de leurs propres institutions (ex : répliques de Mr Svan, le coiffeur scandinave, au sujet de la constitution américaine). Le cynisme des politiques n’est pas occulté (usage courant de briseurs de grèves, fréquent recours à la méthode du pourrissement de situation, etc…). Le coeur de la critique, le lynchage, est dénoncé lui, sous tous ses aspects. Dans le film, l’histoire, en effet, ne concerne que des blancs, dont beaucoup furent victimes de ces pratiques, mais la courte scène du passant noir qui détale en voyant la populace menaçante déchaînée, ne passe inaperçue à aucun spectateur qui ne peut ignorer que ces pratiques ont causé la mort atroce de plusieurs centaines de milliers de noirs du sud et perduraient encore trente ans après la sortie du film. Le fait que ce film, avec un fond si subversif, ait pu « passer » à l’époque, nous dit déjà beaucoup sur le génie de Lang.
    youliyouli
    youliyouli

    13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    Magnifique et intense. Merveilleux film sur la justice, l'homme, la haine.
    Et superbe histoire d'amour, des acteurs merveilleux.
    Alors pour ne pas divulgacher, je ne cite pas toutes les scènes formidanbles, mais elles sont nombreuses !
    un chef-d'oeuvre.
    Avant Docteur Jeckyll et Mister Hyde, Sencer Tracy se révèle vraiment un grand acteur
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    Une œuvre majeure du cinéma allemand fraîchement exilé aux États-Unis avec la montée du nazisme en Europe. L'intrigue avance à grand pas des autres œuvres d'art de ce cinéaste, un scénario à l'image de M. le maudit où la foule en transe de folie. La réaction est irréfléchie suite à l'effet boule de neige ragot, comme hypnotisé et en meute à poursuivre ce bouc émissaire qu'est l'innocent accusé d'un enlèvement totalement injustifié encore une fois. Une belle bande de sacré lurons ces défenseurs de leurs droits, se permettent d'instaurer ce qui doit vivre et mourir, lynché est un jeu radiophonique, agissant ainsi la balance décisive sur la peine de mort. Du grand n'importe quoi pour cet excellent long plaidoyer qui s'enchaîne jusqu'au verdict, qui aurait pu être rendu dramatiquement cruel mais il n'en est rien, ils ont eu chaud. Pas coupable ou coupable avéré, qu'est-ce que ça change au rendu du film ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Chef-d'oeuvre absolu du cinéma.
    http://legoutducinema.blogspot.com/2014/09/furie-fury-de-f-lang-1936.html
    Teddy F.
    Teddy F.

    1 abonné 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2019
    Un grand film qui tutoie le chef d’œuvre. Un scénario brillant et profond, une interprétation remarquable, surtout celle de Spencer Tracy, une mise en scène efficace. Rien ne manque, et surtout pas ce plaidoyer pour la justice, bouleversant, qui nous rend plus humain.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Premier film américain de Fritz Lang après son départ d’Allemagne suite à l’arrivée au pouvoir d’Hitler (et après un passage par la France), Furie est un pamphlet dénonçant le phénomène des lynchages aux États-Unis qui prend la forme d’une réflexion sur la perte des repères moraux et humains d’une foule en colère. Parfois un peu démonstratif, ce long-métrage fort et puissant – en particulier dans sa partie centrale, où le personnage principal est pris au piège par les habitants déchaînés d’une ville – n’est pas sans évoquer le contexte politique allemand des années 30.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2019
    Trente ans avant Arthur Penn dans La poursuite impitoyable, Lang avait abordé le thème du lynchage, et l'attaque de la prison locale par la foule fanatisée présente de façon identique le processus d'exaltation furieuse d'une foule, et de ce qui fut longtemps une des taches des USA: un lynchage sans procès tous les trois jours, et presque jamais de condamnés. Steve Tracy n'est pas Redford, et le shérif Edward Ellis n'a pas bien sur la présence de Brando. En revanche, la condamnation de la vengeance, déviance aussi perverse que le lynchage, donne une puissance inégalée au scénario. Court, efficace, ce premier Lang américain reste très classique dans sa facture et son final mais n'a pas vieilli ni perdu de son acuité. PC1 vo - février 2019
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2018
    (...) En soi, le film est hyper intéressant, développant en creux quelques thèmes intéressants.Il y a déjà celui de la foule meurtrière. Toute la montée en puissance de la rumeur, ainsi que de l'échauffement des pulsions, est absolument magistrale. Au détour d'une séquence géniale, Lang montre donc comment, avant l'apparition des réseaux sociaux, on pouvait communiquer une information, qui se dégrade peu à peu, au fur et à mesure des transmissions et surtout, des transmetteurs (une commère qui cherche à se faire mousser alors qu'elle ne sait rien, des données erronées qui circulent). Le sommet de l'ironie est atteinte quand les habitants interrogent le malheureux adjoint du shérif, point de départ involontaire de la rumeur. Ce dernier dit alors la vérité, avant de se faire traiter de menteur par les habitants, lui répliquant que, eux, savent très bien de quoi il en retourne. Ahurissant, et terriblement authentique. Une fois la foule lâchée, le film vire alors au thriller intense, avec le pauvre Joe qui entend alors les habitants réclamés sa tête. Tandis que le shérif exhorte ses concitoyens (et électeurs, une donnée bien exploitée par quelques dialogues du film) à renter chez eux, on assiste à un moment hallucinant, celui où une femme vient dire à son mari que s'il persiste à protéger un meurtrier, elle le quittera ! Puis vient l'escalade de la violence, avec en toile de fond l'incompétence et le manque de discernement des politiques (un sujet malheureusement trop peu traité par le film). Le procès se révélera lui aussi un bien beau morceau de bravoure, avec quelques scènes épiques ainsi que les inévitables retournements de situation. Témoin et malgré tout acteur du procès de ses "meurtriers", Joe manipule donc l'issue des débats. Effondrée, la pauvre Katherine se bat quant à elle pour faire vivre sa douleur, un moment poignant, jouée à la perfection par l'actrice Silvia Sydney lors de sa comparution face à l'avocat de la défense. Il reste pour moi une petite faute de goût, c'est le passage où un film d'actualité est apporté comme preuve d'inculpation des prévenus, ce dernier ayant un montage bien trop cinématographique et trop peu réaliste pour être un reportage d'actualité censé être pris sur le vif. Visuellement, la patte de Lang est bien visible, avec notamment tout ce que son style expressionniste peut apporter aux cadrages et aux éclairages. On a ainsi droit à des visages bien découpés par les ombres, ces dernières apportant un certain cachet à certaines images fortes du film. Et puis, il y a le formidable plan où Joe est "hanté" par son acte, avec les quelques visages en surimpression qui l'entourent. Un plan qui vaut mille mots et qui résume parfaitement l'état émotionnel et psychologique du personnage. La critique complète sur thisismymovies.over-blog.com
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