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Michel Gillen
26 abonnés
180 critiques
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2,0
Publiée le 2 janvier 2025
ellesnGaza, ville totalement détruite, des milliers de palestiniens sans nourriture, sans toit, sans soins. Et il nous est proposé une analyse de l'angoisse de jeunes femmes de Gaza face à leur identité sexuelle. Elles estiment avoir trouvé la liberté à Tel Avil. Tant mieux pour elles !
Un doc juste magnifique et bouleversant sur les femmes trans arabes à Tel-Aviv et la recherche d’une mystérieuse Nathalie, femme trans qui serait arrivée là à pied depuis Gaza. Plein de super moments lents et contemplatifs en plus des superbes témoignages qui font réfléchir autour de ces thématiques incroyables (l’identité, destin, la religion, l’acceptation de soi, la sexualité, le regard des autres, la famille etc). Hyper puissant, gros coup de coeur.
J’ai préféré nettement « M ». « La Belle de Gaza » me permet de faire la connaissance de la première miss trans Israël : Talleen Abu Hanna. Le parcours de « La Belle de Gaza » et sa légende qui l’entoure ne m’a pas tant emballé que ça. Les entretiens poignants soient-ils avec d’autres trans dans un quartier sordide de Tel-Aviv où elles sont constamment menacées, maltraitées n’ont rien de surprenants. Il en est ainsi partout dans le monde. Cela ne signifie pas que je banalise le mal dont ces trans sont victimes, je demeure toujours indigné. Là où c'est surprenant, ces trans qui errent la nuit dans Tel-Aviv sont israéliennes, palestiniennes, arabes, juives, musulmanes, chrétiennes. J’aurais aimé que les entretiens menés par Yolande Zauberman ne tournent pas qu’autour de leur sexualité, de leurs désirs et de leur peur.
Nous sommes en Israël, ce n’est pas n’importe quel pays : berceau des trois religions ; pays où cohabitent israéliens et palestiniens ; pays des colons qui se sont appropriés des terres palestiniennes en toute impunité ; pays où des israéliens n’approuvent pas les colons ; où des israéliens n’adhèrent pas nécessairement à la politique de Benyamin Netanyahu. J’attendais le moment où ces trans aborderaient leur sororité non pas par rapport à leur corps transformés qui les unissent mais par rapport à Israël.
Si elles ont le même ennemi commun, les mêmes galères, quid des relations entre les communautés ? Ces trans palestiniennes ou arabes qui viennent se réfugier en Israël ce n’est pas anodin. Qu’en est-il de leurs relations avec les juives ? Et vice-versa ? Sujet considéré comme tabou pour Yolande Zauberman ? J'en doute.
A la « La Belle de Gaza », il y manque le caractère géopolitique. Alors me direz-vous : 1 - ce n’était pas le sujet. 2 - si je réfléchis bien, la dimension politique est traduite par l’élection de Talleen Abu Hanna, première miss trans Israël. Et ça devrait me suffire… M’ouais…
Comme elles sont belles toutes ces femmes, comme elles sont fortes, captivantes... dommage que ce documentaire ressemble à un puzzle auquel il manque trop de pièces pour s’immerger totalement ... des petits fragments de vie alors que ces femmes ont accompli tellement de choses, ont dû braver tant d’interdits ... on aurait aimé en savoir davantage ...
Dans les nuits de Tel Aviv, la réalisatrice accompagne ( plus qu’elle ne les interview ) ces femmes autrefois garçons, et qui assument pleinement leur transition dans un monde qui leur reste encore hostile. Celui des préjugés, de la morale sociale, et des conflits humains auxquels elles échappent d’un territoire occupée via une ville lumière qui leur parait plus accueillante. Tel Aviv , telle une ville lumière où les ombres demeurent toujours inquiétantes. Certaines femmes ne sont pas en règle et le renvoi dans leur pays, c’est une condamnation à mort. Elles racontent des histoires de garçons gays jetés depuis les toits, puis décapités. « Je rentre chez moi aujourd’hui, mon père me tue. » Ces portraits sensibles de femmes transsexuelles en Israël, la réalisatrice les accroche avec une proximité étonnante. Tellement vrais, si proches et pourtant constamment sous le regard du tragique et de l’affirmation de soi. Ce qu’elles revendiquent pleinement, elles sont devenues femmes ! AVIS BONUS Une rencontre avec la réalisatrice Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
En remontant le fil de l’histoire d’une prostituée qui serait venue à pied de Gaza jusqu’à Tel-Aviv, la réalisatrice française Yolande Zauberman dresse un émouvant portrait de femmes transgenres dans le contexte si singulier de l’État d’Israël. Relativement court (1h15), son film documentaire nous embarque dans les nuits agitées des quartiers interlopes de Tel-Aviv, au cœur d’une communauté bien souvent condamnée à une forme de marginalité, avec toute les violences physiques et symboliques que ces femmes peuvent endurer. La Belle de Gaza porte aussi la voix forte de Tallen Abu Hanna qui devint en 2016 la première Miss Trans Israël.
Anecdotique sinon instructif en ce qui concerne la condition trans dans la société arabe israelo-palestinienne. On s'en doutait. A moins que ce ne soit un micro-sujet comme le film pourrait, à tort, le laisser croire. Il a au moins le mérite de faire exister les personne qui s'y exprime dont on aimerait connaitre davantage. Scenario inexistant. Le fil rouge ne teint pas 20mn. Dommage, "M" était une telle réussite qu'on attendait mieux.
Entre le documentaire et le film « passionnel » on passe un moment agréable et intéressant ! C’est un des rares films sur cette région qui montre les implications de ce conflit inextricable dans le la vie quotidienne et amoureuse de quelques habitants.
La documentariste Yolande Zauberman est à la recherche d’une légende, un homme parti à pied de Gaza devenant femme à Tel Aviv. Elle rencontre en chemin des dames qui nous parlent de leurs parcours, de leurs joies et de leurs peines, de leurs familles qui les acceptent ou qui préféreraient les savoir mortes plutôt que reconnaître leurs nouvelles identités. C’est un film poignant et éminemment politique comme tout ce qui touche à cette partie du monde mais qui se sertie de fanfreluches arty pas toujours réussies ni nécessaires.
Je suis déçue. J'ai trouvé assez ennuyeux et confus. Ces femmes pour moi sont des caricatures , elles se déguisent en poupées Barbie, bon brunes... Leur souffrance y est bien decrite, rejetees des familles, obligees de se prostituer pour survivre apparemment, traquees par des masculinistes, ça je comprends Le film est très sombre à tous les points de vue : la narration, le sujet, la lumière, la façon de filmer... Peu de lueur d'espoir. Mais quelles solutions ?
On reste sur un mystère sur le passage (à tabac) de Gaza vers Israël mais on retient du parcours chaotique d'une personne Trans la tragédie culturelle des musulmans que de vivre librement en s'installant dans la seule démocratie du coin. Non sans difficultés. Un documentaire fiévreux.