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Yves G.
Yolande Zauberman est une réalisatrice chevronnée qui, depuis plus de trente ans a sillonné le monde pour touner des fictions et des documentaires. Sa toute première œuvre, "Classified People", filmée dans l’Afrique du sud de l’apartheid en 1987, vient de ressortir dans une version restaurée. Elle n’a pas pris une ride.
"La Belle de Gaza" est le troisième volet d’une trilogie qu’elle a tournée ces dix dernières années en Israël. Après "Would You Have Sex with an Arab ?" qui questionnait le racisme anti-arabe de la population juive israélienne, "M", César 2020 du meilleur documentaire, levait le voile sur la pédophilie qui sévit dans les milieux juifs orthodoxes.
Dans "La Belle de Gaza", Yolande Zauberman s’est intéressée aux prostituées transgenres qui racolent rue Hafnuta à Tel Aviv. Elle a réussi à gagner la confiance de cinq d’entre elles qui ont accepté de témoigner face caméra : Talleen, resplendissante Miss Trans Israël, dont la famille a accepté la transition, Israela, son aînée, qui raconte avec humour son mariage avec un rabbin qui ignorait tout de son changement de sexe, Nadine, Danielle et Nathalie.
"La Belle de Gaza" a un fil rouge : la recherche d’un garçon dont la rumeur voudrait qu’il soit venu à pied de Gaza quelques années plus tôt pour vivre à Tel Aviv en femme. Cette quête n’est qu’un prétexte à une enquête somme toute banale. D’improbables créatures, outrageusement maquillées, juchées sur de vertigineux talons aiguilles, y font naître un trouble. On admire leur courage à s’affirmer en femme dans une société qui les tolère mais les marginalise. Certes, rappelle Talleen, dans d’autres pays, elles auraient été lapidées, jetées vivantes d’un immeuble, comme Daech le fit pour les personnes suspectées d’être homosexuelles. Mais le sort des transgenres filmées par Yolande Zauberman, dans cette rue obscure et dangereuse, où elles vendent leur corps, au risque d’être attaquées par des clients sadiques ou homophobes, ne semble guère plus enviable.
"La Belle de Gaza" est le troisième volet d’une trilogie qu’elle a tournée ces dix dernières années en Israël. Après "Would You Have Sex with an Arab ?" qui questionnait le racisme anti-arabe de la population juive israélienne, "M", César 2020 du meilleur documentaire, levait le voile sur la pédophilie qui sévit dans les milieux juifs orthodoxes.
Dans "La Belle de Gaza", Yolande Zauberman s’est intéressée aux prostituées transgenres qui racolent rue Hafnuta à Tel Aviv. Elle a réussi à gagner la confiance de cinq d’entre elles qui ont accepté de témoigner face caméra : Talleen, resplendissante Miss Trans Israël, dont la famille a accepté la transition, Israela, son aînée, qui raconte avec humour son mariage avec un rabbin qui ignorait tout de son changement de sexe, Nadine, Danielle et Nathalie.
"La Belle de Gaza" a un fil rouge : la recherche d’un garçon dont la rumeur voudrait qu’il soit venu à pied de Gaza quelques années plus tôt pour vivre à Tel Aviv en femme. Cette quête n’est qu’un prétexte à une enquête somme toute banale. D’improbables créatures, outrageusement maquillées, juchées sur de vertigineux talons aiguilles, y font naître un trouble. On admire leur courage à s’affirmer en femme dans une société qui les tolère mais les marginalise. Certes, rappelle Talleen, dans d’autres pays, elles auraient été lapidées, jetées vivantes d’un immeuble, comme Daech le fit pour les personnes suspectées d’être homosexuelles. Mais le sort des transgenres filmées par Yolande Zauberman, dans cette rue obscure et dangereuse, où elles vendent leur corps, au risque d’être attaquées par des clients sadiques ou homophobes, ne semble guère plus enviable.
Un documentaire performatif, esthétique, tragique et poétique. Il est réussi, juste dans son propos. À voir.
On ne peut s’attacher au personnage principal car ce film est un fouillis de scènes mal filmées et sans rapport les unes avec les autres. Dommage car le sujet de ce documentaire méritait d’être mieux traité.
La réalisatrice filme les bonnes personnes aux bons endroits mais filme très mal et ne pose pas les bonnes questions. Du coup, il y a la magie des lieux et des personnes, de la nuit, mais un côté brouillon qui plombe pas mal le documentaire. Le résultat vaut malgré tout le coup d’être vu.
Documentaire poignant ! J'ai adoré du début à la fin que ce soit les personnes que nous découvrons et leurs histoires en passant par les images. Très beau moment, je recommande !
Documentaire tourné à Tel-Aviv avant l'attentat du 7 octobre 2023.
Portraits et parcours de femmes transgenres arabes de Gaza à Tel-Aviv. On les suit dans leur intimité, leurs transformations et leurs relations avec les hommes, leurs familles.
Tourné exclusivement la nuit.
Pas d'une très grande qualité d'images.
Portraits et parcours de femmes transgenres arabes de Gaza à Tel-Aviv. On les suit dans leur intimité, leurs transformations et leurs relations avec les hommes, leurs familles.
Tourné exclusivement la nuit.
Pas d'une très grande qualité d'images.
A vu le documentaire « La belle de Gaza » de Yolande Zauberman présenté en séance spéciale lors du dernier Festival de Cannes 2024. La documentariste qui clôt une trilogie sur le sexe (« Would you have sex with an arab ? » « M ») rencontre dans les rues de Tel Aviv 5 femmes transexuelles sur leur lieu de travail. Une rue quelconque, les jeunes femmes se prostituent la nuit et sont interviewées entre deux passes. Une image âpre, souvent floue et mal cadrée, comme si c’était filmé avec un téléphone, un son d’une qualité médiocre, un montage abrasif, un propos général confus. Yolande Zauberman fait parler ces femmes aux destins et aux physiques relativement similaires sur une période assez longue mais indéterminée. Le spectateur a du mal à s’y retrouver. Zauberman évite par contre tout pathos, tout voyeurisme mais propose un film bien trop apolitique Les 5 protagonistes partagent leurs drames, leurs espoirs, leurs désillusions face caméra et c’est puissant. L’une dit que c’est depuis qu’elle est une femme qu’elle a compris à quel point les hommes font souffrir les femmes. Une autre a la révélation de revivre le viol qu’elle a subi enfant à chaque passe…d’autres souffrent le martyr après leur opération de transition. Une autre tout juste opérée porte le hijab et une fois « effacée » derrière ses voiles se sent enfin en quiétude. C’est tout aussi drôle que poignant. Dommage que la forme soit si rude. Ces femmes méritaient d’être bien filmées, bien éclairées, tout autant qu’elles sont présentement bien écoutées.
La belle de Gaza raconte la vie nocturne à Tel Aviv des femmes trans, dont l’une aurait fuit Gaza pour effectuer sa transition sans craindre pour sa vie. C’est touchant, sincère, magnifique. Une ode à la tolérance et à la paix.
Ne vous fiez pas à la note, qui, on peut le supposer, été abaissée en grande partie par les anti-wokes.
Magnifique et poignant documentaire, vous en sortirez ému, c'est juste incroyable... Ces femmes (oui ce sont bien des femmes !) sont des guerrières à leur façon dans ce monde qui ne les accepte pas. Leur force, leur bonheur de vivre leur vraie identité nous irradient littéralement. Certains trouvent que c'est mal filmé, mais c'est un parti pris qui correspond à la fragilité du sort de ces personnages, souvent rejetés par leur entourage et par la société, et cela ne gêne en rien la lisibilité et la force du propos.
A voir absolument !
Magnifique et poignant documentaire, vous en sortirez ému, c'est juste incroyable... Ces femmes (oui ce sont bien des femmes !) sont des guerrières à leur façon dans ce monde qui ne les accepte pas. Leur force, leur bonheur de vivre leur vraie identité nous irradient littéralement. Certains trouvent que c'est mal filmé, mais c'est un parti pris qui correspond à la fragilité du sort de ces personnages, souvent rejetés par leur entourage et par la société, et cela ne gêne en rien la lisibilité et la force du propos.
A voir absolument !
Une jolie mise en scène et un sujet important mais un récit brouillon dont on ne comprend pas le but.
Tel-Aviv, métropole israélienne cosmopolite et tolérante accueille les transsexuels d'origine palestinienne, menacés de mort par leurs familles à cause de leur orientation sexuelle. La réalisatrice noue une relation confiante avec les actrices de cette transition difficile. C'est douloureux et lumineux à la fois!
Pas aussi bien que M, magistral. . Documentaire plein d’humanité et de sensibilité. Très émouvant et prenant. On ne s’ennuie pas malgré le rythme « documentaire ». Trés belle musique. A tel-aviv le danger de la transidentité est bien réel avec l’extrémisme islamiste et ils ont d’autres soucis que les dead names. L’histoire de cette trans longtemps mariée à un juif veuf très orthodoxe est à peine croyable dans un milieu si soucieux de pureté et de règles. Il n y a pas les noms mais il y a les visages et les plaques. Je me demande si ce docu a fait du mal à certains.
Excellent documentaire de Yolande Zauberman qui fascine autant qu’il émeut et réalisé dans des conditions difficiles de tournage , pas étonnant au vu du sujet , mais tourné avant le 7 octobre 2023 et l'attaque du Hamas .
La réalisatrice semble avoir cet incroyable talent de gagner la confiance de ses interlocutrices ce ce qui lui permet de dresser des portraits tout en Humanité !
La réalisatrice semble avoir cet incroyable talent de gagner la confiance de ses interlocutrices ce ce qui lui permet de dresser des portraits tout en Humanité !
Un film documentaire d’une force,incroyable, la réalisatrice réussi à suivre le parcours de toutes ces femmes transsexuelles, chrétiennes, musulmane ou juive dans le Tel-Aviv, avec une lumière de la Nuit éclairée par la beauté, et la force de toutes ces femmes qui ont souffert des rejets de leur famille et des propres hommes qui font appel à elle pour se défouler, et après commettre des violences insupportables. La réalisatrice est à la poursuite de la Belle de Gaza, qui serait venue à pied jusqu’à Tel-Aviv pour tenter de vivre une nouvelle vie est-ce une légende est-ce une de ces femmes quoi qu’il en soit, c’est un très beau film qui donne envie de pleurer comme de hurler
Documentaire instructif et bien filmé sur la communauté trans de Tel Aviv d'origine palestinenne. Yolande Zauberman parvient à faire parler ses protagonistes en évitant tant le pathos que le voyeurisme. À voir.
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