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Marcello Di Castiglioncello
22 critiques
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0,5
Publiée le 23 octobre 2024
La mise en scène est parfois trop théâtrale, diluant l’impact émotionnel et réduisant la profondeur du message à un simple spectacle visuel sans réelle introspection.
Que dire ?? De nouveau, BHL, au sommet de sa mégalomanie, se sert d'une scène de guerre pour écrire sa propre histoire. Dommage pour l'Ukraine, mais vraiment ne perdez pas votre temps. Pour la première fois de ma vie, et je ne suis plus tout jeune, je suis sorti, avec d'autres, de la salle avant la fin.
Merci beaucoup, ce beau film reflète toute l'horreur de la guerre et les dégâts causés par l'agression de la Russie totalitaire et combat le syndrome de la fatigue de la guerre.
Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi nul..… C’est tout du long larmoyant et denue de toute objectivité . BHL se remet en scène au mépris une énième fois de plus. A fui
Une merveille de modestie et de cinema artistique, la quintessence du chef-d’œuvre, c’est pourquoi j’ai mis cette note. Cet homme est un génie qui a tellement de mérite de s’être fait tout seul, d’une intelligence rare et d’un talent inégalé. Maintenant imagine tout l’inverse.
Même avec ses imperfections ce film à le mérite de montrer les horreurs perpétrées par l'armée russe, il doit être vu comme un hommage à tous ces combattants qui luttent pour leur liberté face à un envahisseur qui déconsidère la vie humaine. A regarder en signe de solidarité pour les Ukrainiens.
On pourra bien sûr faire à BHL l'éternel reproche de toujours chercher à se mettre en scène sur fond de guerre, davantage Tartarin que Malraux qui rejouerait les Byron en Crimée. Mais à cette différence près que si Byron avait eu lui aussi deux caméramans suivant ses moindres gestes, gageons qu'il aurait eu à subir, de même que BHL, les moqueries de nos résistants de salons.
Pourtant cette plongée au cœur de l'Ukraine en résistance, ce récit en forme de périple cartographique sur les lieux du conflit, accompagnant son récit chronologique des événements d'un commentaire en forme de longue vague lyrique, nous raconte bien plus que l'auto-célébration d'un philosophe médiatique. Car les images de Marc Roussel rendent avant tout compte de l'héroïsme modeste des ukrainiens, de ces lieux dévastés qui furent le théâtre des défaites successives de l'armée russe, et ce qui frappe dans les regards de ces hommes qui repoussèrent l'invasion de leur pays, c'est le calme et la tranquille détermination qu'on devine chez ces soldats ukrainiens, et qui insuffle à ce récit une aura de courage quasi surnaturelle.
Et à ceux qui disent “On sait déjà tout ça, il n'y a rien de neuf que l'on ait déjà vu aux infos”, il est certain que l'utilité de ce film ne réside pas dans le scoop, pas dans un BHL serrant des mains et recueillant de timides sourires de populations gênées d'être devenus si soudainement démunis, mais que ce document restera pour l'avenir parmi les traces indélébiles qui enrayeront la mécanique de l'oubli. Car la petite musique des zélateurs de Poutine, l'écran de fumée masquant les exactions de l'idéologie “rusciste”, telle que commence à la définir les analystes en géopolitique, est déjà en marche pour nier les évidences et recouvrir par les tombereaux de fiel des “partisans de la paix” la négation du fascisme postmoderne dont l'Ukraine s'est faite le rempart. Là où meurt la Russie des tsars, dans les derniers remugles du soviétisme agonisant.