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Hotinhere
553 abonnés
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3,0
Publiée le 4 novembre 2024
Une chronique tendre et bourrée de charme qui dépeint la rencontre entre une gamine (qui trompe les services sociaux depuis le décès de sa mère) et son père inconnu, portée par un duo hyper attachant, notamment la jeune Lola Campbell épatante de naturel. 3,25
Georgie, 12 ans, vit seule depuis le décès de sa mère dans la banlieue populaire de Londres. Avec son ami Ali, elle se spécialise dans le vol de vélos et fait tout pour échapper aux services sociaux. Quand son jeune père refait surface, ils vont devoir apprendre à s'apprivoiser. "Scrapper" est un tendre récit sur le deuil porté par la malice et la gouaille d'une jeune actrice profondément touchante. Avec le maillot des Hammers sur les frêles épaules de la jeune fille et des habitations vétustes, on retrouve l'esprit de l'Angleterre à travers sa classe ouvrière. Malheureusement, le format court et le sentiment de déjà-vu ternissent un peu l'impression globale. Malgré tout, l'ensemble dégage un charme certain.
Film pas du tout mémorable, très lent, avec très peu de personnages pour dynamiser la narration. La réalisation se veut créative mais les idées sont mal exécutées et tombent à l'eau la majorité du temps. Les acteurs se révèlent plutôt bons mais ils ne peuvent pas faire grand chose avec un scénario qui laisse très peu d'espace de jeu. En somme, un film purement anecdotique, dont le spectateur ressort indifférent.
Film peu original, Scrapper reste assez touchant et efficace. S'inscrivant dans la lignée des films britanniques dépeignant la vie chaotique des familles pauvres dans la banlieue londonienne. Le film en reprend tous les codes les plus éculés, tentant quelques incursions d'originalité pas toujours bien senties. On peut sauver l'humour parfois très efficace, et le jeu du duo principal véritablement brillant. Pour le reste, le film manque cruellement de véritables enjeux et de crédibilité pour véritablement nous emporter émotionnellement.
Charlotte Regan, avec "Scrapper", offre un drame social poignant et intime qui explore les thèmes de la résilience, de la survie et de la redéfinition des liens familiaux. Le film est une fresque réaliste et touchante de la vie en marge, où chaque jour est un combat pour la jeune Georgie. Regan dépeint avec sensibilité et authenticité les défis quotidiens auxquels est confrontée une enfant livrée à elle-même.
Lola Campbell livre une performance remarquable dans le rôle de Georgie. Son jeu, à la fois nuancé et puissant, capte parfaitement la détermination et la vulnérabilité de son personnage. Alin Uzun, en tant qu'Ali, apporte une présence chaleureuse et réconfortante, offrant un contrepoint à la solitude de Georgie. Harris Dickinson, dans le rôle de Jason, apporte une complexité supplémentaire à l'intrigue, naviguant entre culpabilité, responsabilité et désir de rédemption.
"Scrapper" a été accueilli favorablement par la critique, qui a salué la capacité de Charlotte Regan à traiter des sujets difficiles avec une humanité désarmante. Les critiques ont souligné la qualité de la réalisation, qui mêle habilement des moments de tension dramatique avec des instants de douceur et de poésie. La dynamique entre les personnages de Georgie et Jason est particulièrement applaudie, offrant un portrait émouvant de la redécouverte et de la reconstruction des liens familiaux.
Le film a également été apprécié pour sa représentation authentique de la banlieue londonienne, capturant les réalités sociales et économiques avec une précision rare. La bande sonore, le montage et la photographie contribuent tous à créer une atmosphère immersive qui engage le spectateur du début à la fin.
Rafraîchissant. Un film rafraîchissant, qui met la patate et la bonne humeur.. Comme rester insensible devant ce film avec une esthétique très colorée (et j’aime bien !)
C'est un film sur une enfance très particulière, incarnée par un personnage très radical qui vit une expérience très singulière, et, même temps, un film qui nous permet de tutoyer le monde universel de l'enfance; monde que nous avons à peu près tous oublié.
Géorgie, 12 ans, vit seule depuis la mort de sa mort. Elle a réussit à faire croire à tout le monde que son oncle Winston Churchill veillait sur elle grâce à une imagination et un sens de la débrouille très développés. Mais son plan va se retrouver chambouler quand Jason, un jeune homme qui se présente comme son père fait son apparition. Une rencontre bouleversante, puissante. C’est tendre et magnifique. Harris Dickinson est étincelant.
Georgie (Lola Campbell), 12 ans, vient de perdre sa mère qui l’élevait seule. Jason (Harris Dickinson), son père, qui avait jusqu’alors brillé par son absence, fait sa réapparition pour s’occuper d’elle. « Scrapper » nous montre comment ces deux personnages vont s’apprivoiser l’un l’autre. Ca pourrait être d’une tristesse absolue, et c’est le contraire. Sous le soleil, dans cette banlieue londonienne ouvrière ou s’exerce une solidarité certaine, la jeune Georgie, avec son air buté, va faire preuve d’une sacrée résilience. Très débrouillarde, douée d’une grande imagination, elle affrontera d’abord son père, grand adolescent qui ne se pense pas à la hauteur pour élever un enfant, mais qui révélera très rapidement un cœur gros comme ça. La mise en scène est pleine de bonnes idées ainsi que tout ce qui relève de l’imaginaire. Les deux acteurs sont parfaits. « Scrapper », malgré son point de départ dramatique est un bon petit feel good movie.
La débrouillardise faite préado (mais voler des vélos c’est mal tout de même!). Petite actrice formidable et réalisation amusante sur un fond d’histoire au départ triste mais Feel Good.
Mon débrief dans le débriefing de la semaine du 19 Janvier 2024 sur ma chaîne YouTube "BLS Moviedebrief" https://www.youtube.com/watch?v=RuUTqtkjp3g&t=3s
Doté d’une durée assez courte ou encore d’un petit budget on peut parfois faire des petites merveilles et c’est que nous montre Charlotte Regan. Le film est doté d’un scénario touchant et d’un Harris Dickinson convaincant et une petite découverte nommé Lola Campbell. . La réalisatrice s'inspire un peu de Damien Chazelle dans sa façon de filmer, on la surnomme "whip-pan", et elle soulignera les superbes paysages de cette magnifique banlieue londonienne signée par Molly Manning Walker.
Film vu par défaut il correspondait à mes horaires ,eh bien bonne surprise sur un sujet pas des plus gai ,le réalisateur signe un film sans misérabilisme et la petite jeune du premier rôle est vraiment très bien et l'histoire prenante