Je pense avoir bien compris où voulait nous amener Kore-Eda: Le monde de l'enfance est complexe et les adultes y sont étrangers; on est différent selon qui nous regarde. Bien. Mais je trouve que la deuxième partie du film est totalement ratée et les réactions des différents protagonistes sont totalement incompréhensibles, cet écueil gâche pour moi la totalité du film qui dès lors ne tient plus debout.
Minato est en CM2 et cache un secret à tout le monde. Sa mère, inquiète, pense son fils brutalise à l’école par l’instituteur. Le film raconte le poids du secret, les conventions, et la libération. C’est bouleversant. Les acteurs sont impressionnants de justesse. La musique renforce un scénario puissant et magnifique.
D'habitude, je prends le contre-pied des évaluations du « masque et la plume ». Mais cette fois-ci, les éloges était tels que j'ai craqué. MY GOD!!! Film décousu, lent, inintéressant. On ne m'y reprendra plus...
Ennuyeux et sans grand intérêt !!! Tromperie sur la qualité ! Je déconseille vraiment ce fil. Les critiques sont vraiment trompeuses ainsi que la bande annonce
Minato a un comportement étrange et inquiète sa mère qui l'élève seule. Dans les rares explications qu'il fournit, Minato accuse son professeur de harcèlement... L'innocence a eu le prix du scénario à Cannes. De fait, le travail d'écriture est important puisque l'histoire de Minato est abordée trois fois dans le film, du point de vue de la mère, puis du professeur, puis de l'enfant lui-même. On apprendra de nouveaux éléments de l'intrigue dans chaque partie et, peu de temps avant la fin, la vraie raison du comportement étrange de Minato. La construction du récit semble parfois alambiquée et, pour donner un indice, on peut rappeler que l'Innocence a également obtenu la Palm queer à Cannes en 2023...
L'innocence est bien le "Rashomon" de l'enfance. Le cinéma japonais secrète des maîtres, et Kore-Eda en est un des plus brillants. A travers une histoire qui laisse planer plusieurs interprétations, le cinéaste mène un récit de l'émancipation vers le bonheur et vers la compréhension de soi : il n'y a pas de réincarnations, "nous restons ce que nous sommes". La mise en scène frôle la perfection, les personnages ont tous une raison d'agir - chacun a sa chance, ou disons son explication - et sont joués par des comédiens d'une vérité nue admirable, le découpage d'une grande subtilité évite toutes les redites, spoiler: alors que certaines scènes sont montrées trois fois . Pas besoin de musique, à part une ritournelle, une photographie naturalise, simple, lumineuse souligne l'universalité du message. Magistral : oui, une leçon de maître.
Une histoire rendue assez confuse par la multiplication des flashbacks à un rythme trop soutenu, mais au total un film très original qui mérite de laisser prendre par son charme.
Hirokazu Kore-Eda a voulu faire un film sur la subjectivité face au réel. Un même événement est perçu et interprété de façons différentes par les protagonistes. Étonnamment, si le film est réussi, ce n'est pas pour le traitement du sujet. Non seulement l'idée n'est pas nouvelle (on pense notamment à l'extraordinaire "Mademoiselle" de Park Chan-Wook) mais l'académisme de la mise en scène et la répétition des scènes finissent pas lasser. En cela, le traitement du sujet n'est pas abouti et on est loin de "Une séparation" ou du "Passé" d'Ashgar Fahradi. Heureusement, il y a cette longue fin qui montre avec délicatesse la relation entre les deux enfants. Cette fin emporte les spectateurs. Débarrassé du questionnement de départ, lorsque Kore-Eda pose sa caméra sur les sentiments, on retrouve immédiatement la puissance de son cinéma, cette capacité rare de filmer les sentiments humains. Un film d'amour poétique et empathique.
Un film doux et pertinent à trois points de vue. Habituée à la poésie de Kore-eda, vous ne serez pas déçu. La nature est également un personnage à part entière.
Magnifique film original qui mérite l'attention L'innocence des enfants qui inventent des histoires Accusation d'un adulte à tort ça fait réfléchir sur le pouvoir de la parole Belle interprétation des jeunes acteurs
Film très juste sur la différence et les interdits, sur l'amour quand on ne sait pas encore très bien ce que c'est, ni vers qui cela peut être adressé, sur le monde de l'enfance finissante avant l'adolescence, sur la parentalité... à la fois proche de nous et si différent, la culture japonaise est ainsi. Bien au dessus de ce que l'on peut couramment voir.
Un véritable labyrinthe, où les interprétations se contredisent, la mise en scène accentuant cette confusion, par exemple l'agression du professeur sur un élève est montrée sans qu'on puisse voir ce qu'il s'est réellement passé. Kore-Eda se pourvoit dans l'abstraction, personnellement je ne suis pas convaincu.
Kore-Eda caprtive et séduit dans un film sur deux. Ici, il se surpasse : trois points de vue qui se contredisent et une mise-en-scène qui ne dévoile son véritable sujet que dans la toute dernière demie heure du film. Sidérant et magistral.
Je suis allée voir ce film car il bénéficiait d’une très bonne critique aussi bien de la presse que des spectateurs et j’ai été très déçue. Je me suis ennuyée pendant 2 heures. Ce film est lent et le scénario alambiqué. De plus je n’ai pas aimé la façon très réaliste du tournage de « l’innocence ». J’ai résisté à l’envie de sortir de la salle de cinéma avant la fin du film tellement je me suis ennuyée. Je ne recommande pas du tout ce film.