Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ombeline Marchon
5 abonnés
14 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 14 janvier 2024
Film brillant certes, bien filmé si l'on veut, intelligent oui mais ô combien alambiqué - la première heure, on ne comprend rien - et surtout... désespérément ennuyeux. Mais d'un ennui sans nom ! Amoureuse du cinéma en général, je ne publie normalement que les critiques des films que j'ai aimés, mais je n'en peux plus d'aller me fader des films pénibles sous prétexte qu'aux yeux de la critique, tout ce qui est asiatique est génial. Je suis sortie de ce film en colère, et avec la ferme intention de ne plus me faire avoir par le snobisme. J'ai tellement perdu de temps devant ce film... mais ce sera la dernière fois !
C'est fou comme ce film laisse perplexe. Sa note en est d'autant plus difficile. Une autre folie: L'audace du Kore-eda. Les thématiques couvertes sont audacieuses et tout aussi touchantes. C'est en soit un succès car cela reste longtemps dans l'âme et dans le cœur.
Une œuvre sur l'enfance, la marginalité et les solitudes, par le réalisateur de «Une Affaire de Famille» et «Les Bonnes Étoiles».
Raconté de plusieurs points de vue, l'histoire d'un secret dont j'ai deviné assez rapidement la raison, mais traitée avec justesse et sensibilité, et ce malgré quelques longueurs au cours du récit.
Un beau film mais aussi une petite déception en partie au vue des critiques dithyrambiques. C'est un film labyrinthiques qui multiplie les faux semblants et les fausses pistes. Je trouve que les deux premières parties du film fonctionnent très bien, on est intrigué et on veut savoir le fin mot. Mais le dernier tiers est long et les multiples allers retours ne servent finalement pas. La réalisation est maîtrisée et les acteurs solides. A voir.
On suit l’histoire de Minato, jeune garçon perturbé, vivant seul avec sa mère dans une ville du Japon.
Le rythme est plutôt lent, mais l’on ne s’ennuie pas pour autant. On a à cœur de comprendre les raisons du mal être de Minato. Au fil de l’histoire, on passe par différents points de vue. Celui de la mère qui voit son enfant comme étant innocent et cherche absolument un coupable, qu’elle trouvera en Monsieur Hori. Et les points de vues de l’enfant ainsi que de son professeur. Finalement, l’innocence c’est ce que défendent les personnages, chacun à leur manière. C’est aussi l’innocence de l’enfant qui est parfois manipulé comme un pantin par les adultes qui l’entourent. On y voit un système scolaire japonais qui ne veut pas faire de déboires, qui veut rester exemplaire, quitte à enfouir la vérité. Enclin à une certaine manipulation également. Le thème de l’enfance est omniprésent, on y aborde sa complexité autour de sujets comme les premiers émois, le harcèlement ou encore la maltraitance.
Le film se veut être un thriller, bien que le suspense n’est pas insoutenable, il ne démérite pas pour autant et maintient le spectateur dans une certaine attente de la vérité. Il nous rappelle le film Close sorti en 2022, par son histoire et les thèmes abordés mais aussi par sa poésie et la sensibilité des personnages.
Quel ennui! Des séquences répétitives supposées traduire le point de vue des personnages, mais filmées sans subtilité et sans grâce. A moins d'être expert en psychologie japonaise, on a envie de fuir au bout de 40 minutes. Film sans doute raté... mais cela ne se dit pas d'un "grand" cinéaste.
Quelle claque ! Des thèmes universels abordés avec une subtilité déconcertante. Rien à redire si ce n'est qu'il mérite bien le Prix du Meilleur Scénario
Retour au bercail pour Hirokazu Kore-eda, après l'escapade française (Une vérité) et le crochet par la Corée du sud (Les Bonnes Étoiles). Mais on sent que le réalisateur en profite surtout pour repenser son cinéma. La thématique de la famille n'est pas abandonnée mais en filigrane, le premier plan étant tourné vers un jeu de perceptions. Trois, en réalité. Celle de la maman du jeune Minato dont le comportement inquiète sa mère, puis celle son professeur soupçonné de harcèlement à l'égard du petit garçon, et enfin celui de Minato (fantastique Soya Kurokawa). Une structure empruntée au Rashōmon de Kurosawa, et il faut bien reconnaître que si on en connaît les rudiments, alors les deux premières parties sembleront un peu longue. Mais ne pas négliger les nombreux éléments, indices ou motifs (un allume-gaz, la réincarnation, "monstre") semés çà et là. Arrivés au dernier segment, ils vont d'un coup prendre une tout autre signification et faire de ce récit à plusieurs voix une brillante allégorie sur la dissymétrie entre le monde de l'enfance et celui des adultes. À travers la mère ou le professeur, ce sont nos biais, filtres et préjugés - basés sur l'inattention ou la pression sociale - que le réalisateur révèle et oppose à la pureté de l'âge innocent. Sur ce point, le titre français est moins ambigu que le titre japonnais (Kaibutsu signifiant Monstre). Et si un seul visionnage suffit pour comprendre L'innocence, on aura envie de s'y reprendre à plusieurs fois pour l'aimer encore plus.
Film magnifique qui nous tient en haleine de bout en bout. Les acteurs sont formidables, mention spéciale aux deux jeunes garçons et à la dernière partie qui est magistrale. Thriller très réussi qui ne cesse de nous déstabiliser et dont les retournements de situations jusqu'à la fin sont bluffants.
Je sors d'aller voir ce film dont j'attendais beaucoup plus. Bien sûr il s'agit d'un film japonais et on le sait d'avance, cela ne vas pas secouer MAIS si vous vous sentez déjà fatigué en entrant dans la salle, vous risquez l'endormissement. On entre et on ressort avec beaucoup de questions en suspens qui n'ont pas de réponse, des voisins dans le cinéma semblaient se dire la même chose que moi. C'est très lent, très très lent, il ne se passe pas grand chose mais les aspects de la société japonaise sont quant à eux bien retransmis (le besoin du pardon, le respect démultiplié par rapport à l'éducation transmise). Mais au bout du compte, deux heures sont passées et sur la dernière demi-heure dont j'attendais beaucoup...j'ai commencé à regarder ma montre et je me suis dit "ouf, c'est bientôt fini". Un point positif: les acteurs qui ne surjouent pas comme cela se passe souvent là-bas.
Fascinant ce dédale dans lequel nous embarque "L'innocence" ! Le croisement de points de vue très différents autour des mêmes faits rend le film très intriguant et troublant, jusqu'au magnifique dénouement. Les acteurs sont formidables, notamment les deux jeunes. La musique, très délicate, apporte beaucoup de sensibilité à l'ensemble. Un film d'une grande subtilité sur l'enfance, la famille et la société japonaise en fond de toile.
Je suis très déçue. Je me suis ennuyée ferme. dès le début, pendant une demi heure, je me suis demandée "ça commence quand?". Il y a trop d'invraisemblances dans le scénario. Par exemple, les confidences de la directrice à un enfant ... Je n'en dirais pas plus pour ne pas tout dévoiler... mais il y en a d'autres...
Très bon scénario qui nous balade, qui brouille les pistes, à la recherche d'une vérité sur qui est cet enfant - principal protagonisme du film - et sur qui lui arrive. La dernière partie est très belle. Ce film nous interroge sur les multiples interprétations que l'on peut faire sur les événements.