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Jocelynemartineau38
2 abonnés
3 critiques
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5,0
Publiée le 11 février 2024
la beauté d'une histoire en toute simplicité mais pas simpliciste. Le réalisateur a mis toute son émotion pour raconter son histoire subtie. Les interprètes sont magistraux. Pas de spolier c'est à voir sans hésitation.
Le film « Monster » est un film psychologique japonais sorti en 2023. Réalisateur - Takahiko Abe. Le film s'est avéré assez passionnant en raison de son atmosphère unique et de son intrigue profonde.
L'intrigue du film "Monster" se déroule dans le Japon moderne et se concentre sur les luttes psychologiques du personnage principal, qui devient l'otage de son propre psychisme. La mère de Saori est perturbée par le comportement étrange et l'état dépressif du fils de Minato. Elle se rend à l'école où elle trouve le coupable probable, le professeur Hori, mais il n'a été soupçonné que par coïncidence. L'histoire se déroule progressivement à travers les yeux de la mère, de l'enseignant et de l'enfant, et ce n'est qu'alors que la vérité devient progressivement claire.
Le film a une intrigue savamment construite et une bonne image. L'aspect psychologique profond du film permet de ressentir ce que ressent le personnage principal lui-même et de s'immerger dans toutes ses expériences. À travers un scénario déroutant et des rebondissements inattendus, vous pourrez comprendre toute la tension et l'atmosphère d'incertitude qui règnent en compagnie du personnage principal.
Avec ma classe, nous nous sommes rendus au cinéma Vendome le mardi 6/2. Nous avons visionné un film sorti récemment, nommé « Monster » de Hirokazu Kare Eda.
Le long métrage est assez spécial car il se déroule en trois différents points de vue, celui de la mère, du professeur et enfin de l’enfant. Ce film est bercé par des événements et des comportements étranges dont la raison s’éclairent au fil de l’histoire. Nous suivons tout d’abord la vie d’une mère veuve, Saori, qui doit élever son fils, Minato, seule. Elle se doute petit à petit que son enfant a des problèmes avec son professeur à l’école, mais elle était loin de se douter de ce qu’elle allait découvrir.
Ce film est très travaillé, le réalisateur n’a pas fait son travail à moitié. Il a varié les scènes explicatives pour que nous puissions, les spectateurs, émettrent des hypothèses tout au long de l’histoire. J’ai apprécié cet aspect « enquête » de la part du réalisateur pour les spectateur.ices.
Les scènes sont bercé par des éclairages sombres et une esthétique particulière qui nous plongent dans cet univers si mystérieux.
Les musiques choisies sont en harmonie avec les scènes, ce qui renforcent davantage ce côté émouvant et sensible qui est propre à ce film.
Je n’ai en revanche pas appréciée la fin, qui est libre d’interprétation. Le réalisateur ne nous donnes pas explicitement la fin des événements, mais nous laisses la supposer.
Mais je recommande tout de même ce film aux passionnés de film d’auteur Japonais ou autres !
Dans le cadre du cours de français nous sommes allés au cinéma « Vendôme ». Nous avons vu le film « Monster » de Hirokazu Kore-eda sortit en 2023 qui raconte l’histoire d’un jeune garçon du nom de Minato qui vit seul avec sa mère, tout au cours de l’histoire, nous allons suivre sa liaison d’amitié avec un petit garçon du nom de Yori.
J’ai beaucoup aimé les couleurs et l’esthétique du film. J’ai trouvé les plans assez simples mais bien placés et les couleurs chaudes arrivent à donner une identité particulière au film.
J’ai trouvé les personnages très attachants, j’ai beaucoup aimé le personnage de Yori a une personnalité particulière où il a une joie de vivre continue malgré ce qu’il vit au quotidien.
La seule chose que je n’ai pas aimé est la fin ouverte, je n’aime pas devoir interpréter moi même la fin.
En conclusion, je recommande ce film à un large publique. Malgré la difficulté de compréhension de la fin, je trouve ce film très intéressant.
Le mardi 6 février, dans le cadre du cours de français, nous sommes allés au cinéma Vendôme. Le film qu'on a été voir était Monster réalisé par Hirozaku Kore-Eda (2023).
Monster est un film japonais du genre drame/thriller. Il raconte l'histoire d'une veuve nommée Saori qui s'occupe de Minato, son fils. Elle remarque son comportement bizarre et se demande si il se fait harceler. Nous découvrons cela tout au long de l'histoire.
La cinématographie était incroyable. Les plans étaient très bien réalisés et les couleurs étaient très belles.
En ce qui concerne l'histoire, je l'ai trouvé assez perturbante mais elle était quand même compréhensible. J'ai pu ressentir beaucoup d'émotions tout au long du film comme l'angoisse ou la colère à cause de toutes les injustices. Je me créais une opinion différente au fil de l'histoire et j'ai plutôt aimé cela. La fin m'a un peu moins plu car elle était ouverte et elle portait à confusion. Je préfère quand elle est bien compréhensible .
Pour finir, j'ai apprécié la bande son. Les musiques étaient bien choisies pour chaque scène et ça rajoutait quelque chose à l'histoire.
Je recommande vivement ce film au fans de films dramatiques et de la cinématographie japonaise.
La caméra traduit successivement le ressenti de la mère Minato, de l'instituteur, de Minato lui-même et de la directrice de l'école. Le procédé permet de voir la même histoire, vue selon quatre points de vue antinomiques.
ÇA fonctionne bien ; le passage d'une subjectivité à l'autre -c'est bien de ça qu'il s'agit- fonctionne de façon à la fois claire, compréhensible et sans nuire au rythme du récit, et le spectateur est amené à changer chaque fois son jugement sur les protagonistes, une prise de recul riche d'enseignements,
Cependant, nos jugements successifs sont influencés sur des préjugés, sur des images floues que l'on a de la culture japonaise... Ainsi, la directrice de l'école nous semble atteindre des sommets de malhonnêteté intellectuel pour protéger l'institution de l'école, au dépens de la justice ou de l'efficacité pédagogique, et le spectateur français, ignare, croit y voir un trait de la culture japonaise.
Une scène reproduit plus évidemment ce "trouble" : alors que le professeur accusé se trouve dans un bureau avec une secrétaire un peu coincée, celle-ci se déplace à petits pas rapides, les jambes bien plus serrées que ne l'y oblige l'étroitesse de sa jupe...
Le spectateur exogène qui voit un film "d'ailleurs" hésite sur le sens de l'image ou de la scène qu'on lui soumet, et sur l'intention éventuelle du metteur en scène. La subjectivité culturelle d'un spectateur sous l'influence d'une imagerie culturelle sans doute artificielle se rajoute à celle des personnages quatre "sujets" du film... Un petit peu peu trop pour moi. Loches CinéClub 19 janvier
On comprend mieux l'obtention à Cannes 2023 du prix du scénario pour ce film tellement celui-ci est subtil et renversant. Kore-Eda prend un malin plaisir à nous raconter les mésaventures du jeune Minato, élève de CM2, sous différents angles, quitte à parfois perdre un peu le spectateur. Les relations entre celui-ci, sa mère, son professeur soi-disant tyrannique et son camarade de classe sont particulièrement tortueuses. Le cinéaste signe une nouvelle fois un très bon film sur l'enfance et il a la bonne idée de recouper ses récits pour aborder un thème essentiel dans le Japon d'aujourd'hui. Il faut s'accrocher mais cela en vaut la peine!
Incroyable réalisateur ce Kore-Eda qui arrive à être aussi prolifique que qualitatif. Un sacré tour de passe passe scenaristique où la même histoire sera narée de différents points de vue. Comment présenter autant de personnages, autant de sous intrigues, avec des petits pics sur la société jap au passage avec autant de logique et de finesse? À travers la relation de 2 jeunes garçons, l'on comprend comment une société peut se disloquer en tournant en tourner en rond. Comment une succession d'incompréhensions peuvent déclencher des drames (harcèlement scolaire versus harcèlement des profs par les parents). Un petit bijou de cinéma !
Korê Eda dépeint une société japonaise très rigide, pleine de faux semblants qui peut par moment donner un sentiment de mal aise au spectateur occidental que nous sommes. La construction du film et la mise en scène est intéressante, la vérité n'est dévoilée que dans la dernière partie ce qui explique la palme du meilleur scénario à Cannes. Les 2 jeunes acteurs offrent une belle interprétation qui donne une réelle sincérité à cette amitié qui explose dans la dernière scène.
Superbe film d’Hirokazu Kore-eda. Culture totalement japonaise, nous avons du mal, en occident, à voir les contours, la finesse. Sensibilité à fleur de peau dans ce beau décor naturel. Beaucoup de sujets sont traités, ces 2 jeunes garçons nous les font découvrir subtilement. Le poids de la tradition et de l'éducation, la famille mono parentale au Japon, le harcèlement, l'amitié cachée et rêveuse. Il en est de même sur les premiers émois, les questionnements. Le tout accompagné par le son en finesse de Ryūichi Sakamoto...
spoiler: La découverte de l'homosexualité de ces très jeunes adolescents, filmée ici sous plusieurs points de vue qui permet de souligner la totale incompréhension des adultes, eux-mêmes déjà en perdition par rapport aux normes sociales traditionnelles. Le sujet et l'angle sont intéressants, mais le procédé narratif est un peu manipulateur et appuyé, et la réalisation un peu lourde, les acteurs ne faisant pas dans la finesse.
Incursion dans l'école à la japonaise, dans la démarche de recherche de la vérité, comme dirait le code pénal. Car c'est bien de cette quête qu'il s'agit. La méthode des regards croisés est déjà vue mais très intéressante et très bien menée. Film très pédagogue et inspirant. À voir et méditer 😉 !
Kore-eda nous raconte une histoire d’amitié bouleversante entre deux enfants. Afin de mettre en lumière la réalité complexe, il choisit de raconter l’histoire du point de vue de plusieurs personnages. A ne manquer sous aucun prétexte.
Quelques ellipses un peu alambiquees sur la partie professeur . L'avantage d'aller le voir dans tien savoir est qu'on est lance sur toutes les involorehensions. Le but du realisateur est de montrer toute la difficulte pour les uns et les autres a se comptendre l ... Au fond il reste positif . Comprenez vous les uns les autres et soyez heureux