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    L'Odeur du vent
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    3,6
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2023
    Éloge de la lenteur et de la simplicité.
    Tout à fait dans la lignée de Kiarostami.
    Large place faite à la nature et l'acceptation de son destin. Pas de révolte intérieure. Juste un chemin qui doit aller à sa fin sans faillir.
    Beau.
    Didier G.
    Didier G.

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2023
    Il est beau ce film. Les plans, fixes, sont magnifiquement cadrés. Ils sont majestueux. Mais bon...
    patrick s
    patrick s

    8 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Une caméra qui sait rester immobile et nous proposer des plans larges superbement composés, étonnamment colorés. Ces plans fixes et suffisamment longs, nous permettent de découvrir des paysages d’Iran où s’harmonisent les montagnes ocres et les champs de verdure. Des hommes qui parlent peu, mais qui agissent. Des hommes qui comptent, mais sur qui on peut compter. Hadi Mohaghegh, devant et derrière la caméra nous dépeint des hommes résilients, persévérants, solidaires et dignes.
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    L’odeur du vent, porte dans son titre toute la simplicité et la beauté du film.
    Un électricien de la fonction publique fait le lien entre les hommes. Il se donne à son entreprise au-delà de son travail. Il loue une voiture sur ses deniers personnels, seul trait d’union entre les ruraux et la ville. Il accepte de faire le taxi pour un rendez-vous amoureux et apporte l’essentiel qui vient à manquer, de la bobine pour l’accès à l’électricité, au matelas contre les escarres.
    Quand ils se rencontrent, peu de mots entre les hommes. Les échanges laconiques sont réduits au strict nécessaire et laissent toute la place à ce qui fait l’essence même de l’humanité.
    Les hommes vivent isolés, dans des conditions qui peuvent nous paraître extrêmement difficiles. Ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Le vent est source d’énergie et apporte avec lui son lot d’embuches.
    Une grande poésie se dégage des images, elles parlent d'elles mêmes, de dignité humaine, et de la solidarité qui permet à la vie de se poursuivre.
    Le film est sublime pour qui accepte de se laisser embarquer dans l’odeur du vent qui souffle sur ces plaines iraniennes, et nous laisse méditatif sur le sens de la vie.
    Craoux
    Craoux

    33 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juillet 2023
    Certes, il est loisible d'apprécier ce film comme une expérience de sophrologie au cours de laquelle on vous inviterait à laisser de côté tous vos horipeaux de l'Occidental agité, consumériste, individualiste et égoïste. Dans cette contrée d'un Iran extrêmement pauvre et rural, nous suivrons les tribulations d'un homme, bon et pétri d'humanité, capable d'aider son prochain avec la plus belle des générosités. Le dépouillement dans la réalisation (que des plans fixes), la lenteur (parfois extrême) de la narration ne m'ont absolument pas convaincu.
    NardoBordo
    NardoBordo

    13 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2023
    un Iran rural, très pauvre et c'est peu dire ! Tout en plans séquences, des paysages, des plaines et montagnes de folie. Une lenteur et de la dramaturgie qui met à rude épreuve notre façon de vivre. Prendre le temps de faire et accepter la fatalité de la vie rurale loin des villes. Trop beau ! Filmé de main de maître.
    Francoise T.
    Francoise T.

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2023
    Quel cinéma aller voir, sinon celui qui ne me ressemble pas ?
    Autrement dit : pourquoi aller voir des films qui me ressemblent ? J’aime être bousculée, secouée (en l’occurrence au ralenti), dérangée par un rythme, des cadrages, un montage, une temporalité différents de ceux vers lesquels je serais spontanément portée moi-même.

    Tout au long du film, je me disais que je serais incapable de penser un tel film, de l’inventer, de le tenir pour essentiel, de le faire aller au bout.
    On sent bien sûr une volonté très forte au niveau formel, mais je crois que sous cette forme belle et implacable, il faut chercher tout autre chose que de beaux sentiments.

    Un homme avance sur un chemin, tellement handicapé qu’on en a mal pour lui. Le temps s’étire à l’infini, et il n’avance presque pas, c’est douloureux. Quel autre moyen ai-je d’imaginer ce que cela fait, au quotidien, jour après jour, de vivre comme cela ? Ce film me le fait sentir, pas dans ma chair, mais presque : dans mon impatience de le voir arriver. La douleur de l’ennui, c’est un début pour sentir la douleur de vivre d’autrui. Enfin peut-être;

    Tout mon commentaire n’est qu’un peut-être. Ce film m’a fait réfléchir à ses intentions, à ce qu’il pouvait montrer et ce que nous devions en comprendre. C’est beaucoup, et c’est le rôle des symboles, il me semble.
    C’est - peut-être - le rôle du grand cinéma.

    Une femme comprend qu’on va lui enlever l’électricité. Elle tente de faire respecter, sinon la loi, mais la règle. Elle comprend aussi que le chef du village va donner raison à celui qui la lui enlève (pour aider un autre encore plus malheureux, soit). Elle se suicide. Une femme seule qui perd contre les hommes : non ce n’est pas l’altruisme seul qui parle dans cette scène. Cela parle aussi, avec une puissance incroyable, de la société iranienne, pas celle qui se bat dans les rues et les prisons pour le respect et l’égalité des femmes, mais probablement celle que vivent au jour le jour les femmes dans toutes les zones rurales : la solitude et la certitude de perdre.

    Une (autre ? Elle lui ressemblait beaucoup à la première) femme très voilée attend qu’un homme âgé ait sommairement reprisé une chaussette trouée puis la lui tende, pour l’enfiler sous ses sandales. L’utilité de cette chaussette épaisse, dans ce paysage bien ensoleillé, ne paraît pas évidente.
    Pourquoi cette scène ? Pourquoi la femme ne reprise-t-elle pas elle-même ?

    Oui ces questions sont très basiques, triviales. Mais la scène est là, et les questions se posent à moi. Toutes les autres intentions du film sont limpides, et tout le monde a déjà cité l’altruisme, la fraternité, l’abnégation, la générosité etc.

    Mais les 2 scènes avec des femmes m’intriguent, car elles ne semblent pas avoir de lien avec le récit, ou quand elles en ont un, il semble excessif (le suicide).
    Je ne trancherai évidemment pas. Le simple fait qu’une scène de film soit assez forte pour me poser question est tout de même un excellent signe.

    Ces scènes ne semble avoir interpelé ou intéressé personne d’autre, alors qu’au moins une d’elle me semble cruciale. Des hommes sont handicapés, meurtris, endommagés mais ils vivent. Deux femmes seulement apparaissent dans ce film. L’une d’elle meurt, sacrifiée. Il me semble que cela mérite tout de même d’être noté.

    L’employé de l’électricité, (par ailleurs admirablement interprété par un acteur magnifique), manifeste tout de même une compassion sélective. C’est (encore une fois) peut-être une clef oubliée d’un film trop simple pour être simpliste.

    Alors oui, on a parfois envie de sortir, ou que le rythme s’accélère, ou que la voiture ne tombe pas en panne. Mais c’est un fait : les voitures tombent en panne, les vies aussi. Et comment réparer un pays où il faut rouler pendant des heures, et démonter de vieilles pièces sur de vieux transformateurs pour en faire re-fonctionner d’un tout petit peu moins vieux ?

    Quel cinéma aller voir, sinon celui qui ne me ressemble pas ?
    Merci au réalisateur Hadi Mohaghegh qui nous prend pour des êtres capables d'attendre et de chercher à comprendre.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2023
    Un film digne et épuré qui maîtrise l'art du plan fixe, avec cette pincée d'humanisme représentatif du meilleur cinéma iranien.
    Renaudy13
    Renaudy13

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2023
    un film qui sort de l'ordinaire mais qui ouvre l'esprit.
    côté scénario, mise en scène, dialogues, c'est un autre monde culturel, géographique et humain....
    côté photos, prises de vue et audio, c'est superbement bien choisi et monté..
    Souvent, le silence, les sons de l'environnement sont plus parlant que des dialogues.
    A voir
    Amélie Mélo
    Amélie Mélo

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Superbe film ! Scénario original, ambiance très particulière, paysages époustouflants de beauté, et superbe humanité de la part du technicien ! Ce film là, je ne suis pas prêt de l'oublier....
    Patrick Y Leray
    Patrick Y Leray

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Quel chef d'œuvre, à tout point de vue !
    Je plains beaucoup les insensibles, ou ceux qui n'ont rien compris ... ou ne veulent pas comprendre.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Pas très facile d'expliquer ce que ce film a d'exceptionnel, si on le considère dans un premier temps uniquement sous l'angle de son synopsis : un électricien tente de dépanner l'installation d'un homme handicapé en trouvant (difficilement) la bonne pièce.

    Si on ajoute le fait que le film doit comprendre une quinzaine de lignes de dialogue en tout (dont la moitié constituées de "Salam") et vous comprendrez que L'odeur du vent n'est pas le film le plus facile à conseiller.

    Pourtant, cela faisait longtemps que je n'avais pas été ému de cette façon. Les plans tout d'abord sont tous, sans aucune exception, composés d'une façon admirable. Non seulement les paysages iraniens sont de toute beauté, mais la lumière, le cadrage et la durée de chaque plan rendent l'expérience de vision du film particulièrement immersive. La prise de son est également fantastique.

    Si chaque scène est un véritable petit tableau, leur enchaînement mutique amène à ce qu'on se pose rapidement une question : pourquoi notre héros fait-il tout ça ? Et la réponse est toute simple : par bonté d'âme. Pour aider son prochain, sans en attendre de remerciements. C'est un argument fragile, mais qui remplit le film de la même façon qu'un gaz remplit une bouteille vide quelque soit sa quantité : la bonté irradie le film de bout en bout, lorsque un homme cueille un bouquet de fleur pour un aveugle, comme lorsqu'un autre répare silencieusement une voiture.

    Une leçon de vie magnifiquement mise en image. A découvrir de toute urgence.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2023
    Dans une vallée reculée du Sud-Ouest iranien, un herboriste privé de l’usage de ses jambes s’occupe seul de son fils tétraplégique. L’électricité tombe en panne. Il parvient, non sans mal, à appeler un technicien qui va tout mettre en oeuvre pour la rétablir.

    Le cinéma iranien, ou du moins ce que nous en connaissons hors des frontières de ce pays si hostile, à la population pourtant si hospitalière, se divise grossièrement en deux branches. La première est urbaine et se nourrit du rythme trépidant de villes qui ne dorment jamais pour raconter des histoires compliquées dont les héros sont confrontés à d’inextricables dilemmes moraux et pour faire, en passant, la critique subtile du régime des mollahs. Elle est incarnée par Ashgar Farhadi ("Une séparation", "Un héros") Saeed Roustaee ("La Loi de Téhéran") ou Mohammad Rassoulof ("Le diable n’existe pas"). L’autre est rurale, moins politique et filme en longs plans, fixes ou depuis le siège passager d’une voiture cahotant sur des chemins cabossés, la nature immuable dans laquelle les hommes vainement s’agitent. Cette veine-là est dominée par l’ombre encombrante d’Abbas Kiarostami ("Au travers des oliviers", "Le Goût de la cerise"). [Où se situent les films de Jafar Panahi , qui sont aussi urbains ("Taxi Téhéran") que ruraux ("Aucun ours") me demanderez-vous avec la joie de me coincer ? Entre les deux rétorquerai-je en ayant conscience de répondre par un tour de passe-passe à cette question qui souligne la grossièreté de la dichotomie que j’ai suggérée]

    Ce film de Hadi Mohaghegh, son quatrième, mais le premier diffusé en France, s’inscrit clairement dans cette seconde branche qu’on pourrait qualifier de kiarostamienne. On y voit en longs plans fixes de splendides paysages d’une nature majestueuse et quasi désertique. Un chemin parfois s’y dessine, goudronné ou pas, où circule lentement une voiture, une moto ou un piéton. Sa lenteur témoigne à la fois de son impuissance et de sa persévérance.

    Car "L’Odeur du Vent" met en scène la petitesse de l’homme face à la nature et sa capacité sinon à en devenir le maître du moins à venir à bout à force de ténacité des obstacles qu’elle lui oppose. "L’Odeur du Vent" est une fable sur la bonté humaine. Elle raconte tout simplement comment Eskandari, agent 752, va tout mettre en oeuvre pour que l’électricité de l’herboriste lui soit rétablie. Attention ! Qu’on n’imagine pas ici des rebondissements hollywoodiens et rocambolesques. Il s’agira tout simplement – si on ose dire – d’aller chercher une douille dans un autre village pour réparer le transformateur en panne, de se tromper d’adresse, de rebrousser chemin, de s’embourber dans une rivière à gué, de croiser en chemin un aveugle et de l’accompagner à un rendez-vous galant, de découvrir, une fois la douille remplacée, qu’une fuite d’huile empêche le courant de revenir alors que la nuit tombe et que la maisonnée est plongée dans le noir, d’aller chercher un générateur, etc.

    On ne racontera pas l’histoire jusqu’à son terme, même si le dénouement est proche ; car le film repose peut-être sur un minuscule suspense : oui ou non, le courant sera-t-il rétabli ?
    Mais on aura compris que l’essentiel n’est pas là. Il n’est pas tant dans le résultat des efforts démesurés déployés par l’agent 752 que dans ses efforts eux-mêmes. Quel en est le ressort ? Qu’est-ce qui pousse cet homme à soudainement consacrer autant de temps et d’énergie à un résultat dérisoire ? N’a-t-il pas d’autres tâches urgentes à accomplir pour d’autres clients ? N’a-t-il pas une hiérarchie qui le surveille et qui pourrait s’émouvoir du temps gaspillé pour un seul client ? N’a-t-il pas une femme, des enfants, une famille qui l’attend ?

    On n’en saura rien. Et ce refus de toute explication, de toute psychologisation participe de la réussite de ce film construit comme une parabole.
    « Le Bien ne fait pas de bruit » dit-on. Qui ne croit ni en Dieu ni en l’Homme croira peut-être après avoir vu "L’Odeur du vent", un film touché par la grâce.
    Chantal Hirschauer123
    Chantal Hirschauer123

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2023
    un enchantement du début à la fin. La beauté des photos, des paysages, la lenteur bienfaisante, le découpage des séquences, l'humour discret. Un film qui fait du bien.
    Kiki Etu
    Kiki Etu

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2023
    A recommander pour une formation sur la qualité de service...LOL ! Qu'est ce qui pousse cet agent iranien du service public de l'électricité à sortir du strict cadre de sa mission ? A dépenser son temps et son argent personnel pour tenter de rétablir le courant dans l'humble baraquement perdu où vivent un enfant infirme alité et son père bien esquinté lui aussi ? La compassion, la bonté, la fraternité, l'humanité..., dira-t-on, vu de l'Occident. A ceci près qu'ici, notre électricien en milieu rural déserté ne se paie pas de mots, ne s'en glorifie pas sur les réseaux, n'en exige rien en retour.
    On ne saura pas grand chose d'autre sur ce type. Qu'importe finalement. Il existe en ses choix libres. Et son existence semblerait bien avoir un sens.
    Par contre, on aimera vite en savoir plus sur cet Iranien scénariste, réalisateur et acteur et sur son œuvre (4 films ?).
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