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    L'Odeur du vent
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    3,6
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    44 critiques spectateurs

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    Agapi Kouroupaki
    Agapi Kouroupaki

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2023
    Un film qui se concentre sur la solidarité et l'humilité qui peut être on n'a pas encore complètement perdus.
    dejihem
    dejihem

    136 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mai 2023
    La longueur des plans et l'absence de dialogue, pendant plus d'un quart d'heure à provoqué chez moi une somnolence… Une demi-heure plus tard, il ne s'était rien passé, j'ai préféré partir, devant un tel foutage de gueule.
    Bosc75015
    Bosc75015

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2023
    Très beau film dans lequel la lenteur et le silence installent le spectateur dans l'histoire et lui font ressentir l'histoire plutôt que lui dire.
    il faut lâcher prise, ne pas attendre que ça aille plus vite, se laisser montrer et vivre le film. Très impressionnant.
    Sami
    Sami

    5 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2023
    Voici un film qui n'est pas un film selon les standards auxquels on est habitué.

    Pas d'actions vives, pas de dialogues, des lenteurs à n'en plus finir, un film silencieux et contemplatif.

    Le fil de l'histoire ? Il est symbolique : rétablir l'électricité dans un coin perdu et déserté (un coin perdu de l'humanité en chacun de nous ?).

    C'est une sorte de poème sans chichi avec une poignée d'images fortes.

    Les protagonistes du film sont des anti-héros : un handicapé grave, un aveugle, un employé de l'EDF iranien qui est une sorte de Saint Vincent de Paul, un prêtre au service des déshérités.

    La dimension esthétique du film est grande et tient la plus grande place : les ciels aux infinis nuances, les montagnes boisées, la rivière chahuteuse...

    Au final j'ai aimé ce film et je ne l'ai pas aimé (au point d'avoir eu le désir de quitter la salle avant la fin)...

    Il me renvoie à cette question existentielle : "Et moi que fais-je en matière d'altruisme simple et immédiat ?". C'est une expérience qui porte à une rencontre de soi avec soi.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2023
    C'est quand même une purge tous ces plans séquences d'hommes qui avancent sur un chemin puis qui font le retour etc..
    C'est très louable de filmer de manière simple voire minimaliste même dans les dialogues et d'accord l'Iran est montré autrement mais bon c'est un peu la purge.. .
    Neighbors, friends and Movies
    Neighbors, friends and Movies

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2023
    Ne pas aller voir ça comme un "film", mais plutôt comme une méditation sur l'inégalité entre les hommes, et leur générosité simplement naturelle. Une très belle fresque sur la Sensibilité qui existe envers et parmi les plus démunis, une simple journée sans exploit, sans adrénaline, sans sexe, mais profondément touchante. Il n'y a aucun artifice, que la Nature infinie, aride et austère, et des gros plans sans parole sur une demi douzaine de caractères...le tout qui vous RÉCHAUFFE LE CŒUR, et on en sort profondément ému et humble.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    109 abonnés 327 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Ai vu le film iranien de Hadi Mohaghegh "L'odeur du vent". Ce film de 90 minutes se distingue avant tout pour sa forme originale. Uniquement des plans séquences, caméra fixe, peu de dialogue et presque pas de musique. Les paysages iraniens somptueux et superbement cadrés sont presque le personnage principal tant ils sont gigantesques et majestueux. Un homme handicapé vit seul dans une maison reculée en pleine nature avec son fils alité. Ils sont extrêmement pauvres et leur seul luxe est le temps. Suite à la panne du transformateur électrique, un agent vient pour le réparer mais comme il manque une pièce, cet électricien va parcourir des kilomètres en voiture, à pieds, à la nage pour trouver cet élément manquant, pendant des jours. Il fera de nombreuses rencontres qui le confronteront à son humanité. Un film calme, dépaysant, exigeant, hypnotique, laissant la place à la réflexion, à la contemplation. Un vrai voyage. L'heure et demie peut sembler en faire le triple mais sans ennui. Comme le père et son fils il faut au spectateur lâcher prise avec la notion de temps. Et parfois cela peut être une vrai enchantement.
    Sergio Savoie
    Sergio Savoie

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mai 2023
    film très très ennuyeux dans lequel il ne se passe rien pendant 1h30
    de longs plans fixés sur la même image
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2023
    Visa 159619… Rien à signaler

    Je crois être un spectateur tolérant et ouvert. Je vois volontiers tous les types de films – ou presque -, avec les risques que cela comporte. Mais là, je dois vous avouer que les 90 minutes de l’iranien Hadi Mohaghegh me sont tombées des yeux. Et surtout, c’est l’inutilité du propos qui m’aura le plus gêné. Dans une maison isolée au milieu d’une plaine d’Iran, un homme vit seul avec son fils alité. Un jour, le transformateur de la maison tombe en panne. Un électricien vient pour le réparer. Une pièce manque, il part à sa recherche qui sera semée de rencontres et d’obstacles… On sent dès la lecture du pitch que le film sera minimaliste… c’est le moins qu’on puisse dire. A côté, le cinéma de Kelly Reichardt est trépidant… c’est vous dire !
    Donc il ne se passe rien et en l’occurrence, l’accumulation de plans fixes devient absolument indigeste et ce, malgré la beauté des paysages. Mais je ne suis pas venu assister à une soirée-diapos sur la splendeur des plaines iraniennes. Les dialogues sont inexistants, les rebondissements totalement absents, les intentions absconses… mais y a-t-il là une intention ? Nul ne le sait. En fin de compte, le plus intéressant reste le titre français dont la poésie n’échappe à personne et qui, pour une fois, me paraît plus parlant que l’original derb qui signifie en persan, « sol dur ». Croyez-moi, il n’y a pas que le sol… Le jeu des acteurs, Hadi Mohaghegh, himself comme on dit en Iran et Mohammad Eghbali est proche du néant… Et on nous dit : le cinéaste nous met au défi d'y croire pour de bon… Mission accomplie… On n’y croit pas un seul instant.
    islander29
    islander29

    849 abonnés 2 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2023
    Un autre regard sur l’Iran...Le réalisateur Hadi Mohaghegh, se rapproche du chef d’œuvre des années 2000, le tableau noir….C’est un Iran rural, très pauvre, où la vie est toujours une épreuve pour l’âme…Le film nous narre les déambulations d’un électricien venu aidé un « infirme » DANS LA Région DE Chiraz au sud-ouest du pays ( état du Fars), il débute par un splendide et court plan séquence, puis il n’y a pas une scène qui ne se déroule dans un paysage superbe ,souvent montagneux, la photo est un régal…..Le scénario est lent mais lyrique avec trois extraits de musique d’une énorme beauté, dont le final…..Cet Iran loin des villes, cet Iran pauvre nous donne des leçons sur la vie, sur la générosité et l’entraide….On est loin des bureaucrates de Farhadi, mais c’est un cinéma aussi efficace…..un cinéma très émouvant in fine, car il parvient à freiner le temps, à l’apprivoiser…..Quelle belle mise en scène et humanité, moi j’en redemande….Je conseille aux gens qui savent écouter le temps. Chose rare, mais admirable….cela s'appelle la poésie....
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    338 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2023
    "L'Odeur du Vent" film iranien réalisé et interprété par Hadi Mohaghegh propose une épopée comtemplative dans les plaines iraniennes (superbes images de ces immensités qui nous sont inconnues).

    Dans une maison isolée au milieu d’une plaine d’Iran, un homme handicapé vit seul avec son fils alité. Un jour, le transformateur de la maison tombe en panne. Un électricien vient pour le réparer. Une pièce manque, il part à sa recherche qui sera semée de rencontres et d’obstacles…

    On pense aux films de Jafar Panahi, avec une histoire qui n'est pas forcément complexe mais dont la forme de narration vaut toute les complexités du monde.

    En creux se dévoile une société iranienne faite d'une multitude de rencontres, de personnages et de petites attentions.

    On sort de ce film avec le sentiment que tandis que tout va trop vite dans nos sociétés occidentales il existe des lieux et des hommes qui suivent à leur rythme le cours de la vie.
    missfanfan
    missfanfan

    87 abonnés 848 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2023
    D'ordinaire j'adore le cinéma iranien ,mais là il ne se passe rien, du coup malgré les beaux paysages on s'ennui ferme l'histoire se traine en longueur interminablement et quand la fin arrive on pousse un grand ouf de soulagement
    Audrey L
    Audrey L

    627 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 avril 2023
    1h30, ça peut être long. Très long. Si votre but n'est pas de regarder un film sponsorisé par Fram Voyage Iran (des paysages de cartes postales en boucle), des scènes sans coupe de 5 minutes où l'on voit un homme avancer péniblement d'un bout à l'autre de l'écran (une éternité), une scène où le héros regarde un enfant alité sans aucun mouvement perceptible pendant trois minutes (on a cru que le film avait figé... Mais non : le gamin cligne des yeux au bout d'un moment), des voitures qui tombent en panne (cela semble l'unique action possible du film, avec toute la répétition et la lassitude que cela implique), alors L'Odeur du vent n'est pas un film contemplatif pour vous. On n'a rien contre un film de déambulation poétique, de découverte et de voyage, mais encore faut-il avoir un minimum d'enjeux, ici les personnages n'ont absolument aucune caractérisation (des coquilles vides, qu'on ne cerne jamais), l'intrigue est d'une minceur squelettique (on sent que le film mise tout sur ses décors naturels, et le geste final de son personnage principal), et malgré le peu de lignes écrites dans le scénario, L'Odeur du vent parvient à enchaîner les erreurs bêtes :

    où est passé le transformateur à la fin (quand a-t-il été retiré ? Par qui ?) ? Quel est ce boîtier bleu qu'il faut absolument redémarrer ? De quoi souffre cet enfant ? Quand la décision de faire ce geste généreux a-t-elle germé dans l'esprit de l'électricien

    (on a l'impression que ce choix déboule de nulle part, pour le seul besoin d'une fin humaniste brossant les pompes de son public : mission réussie, chaussures lustrées.) ? Pour ne rien arranger, le film est quasiment muet et n'a pas une bande musicale des plus passionnantes (le bruit du vent, passe encore, mais le chant lancinant - composé d'une seule phrase - de la femme qui tourne en boucle durant deux minutes, tandis que le héros marche, marche, marche... On a entamé un fou-rire nerveux, suivi de quelques voisins de sièges incrédules). Avec ses airs de quête humaniste et de voyage au travers de décors magnifiques, L'Odeur du vent trouvera des amateurs, et tant mieux, mais pour notre part, voir des traversées d'écran à 0,5km/h qui ne coupent jamais, qui se répètent indéfiniment, dont certains plans nous ont mis le doute sur un blocage de l'image... Le bouton "Stop", sur une caméra, ça existe.
    traversay1
    traversay1

    3 534 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2023
    La lenteur est une composante indispensable de L'odeur de vent, tourné uniquement en plans fixes, et, loin de susciter l'ennui, permet au contraire de comprendre le rythme des jours, dans des lieux très isolés d'Iran. Les paysages sont splendides, entre montagne et plaine verdoyante mais la nature rend tout déplacement compliqué, sans l'aide d'autrui. Le film part d'une banale panne de transformateur, proche d'une maison au milieu de nulle part, et va entraîner un souffle de générosité entre inconnus qui n'auront de cesse de s'entraider. L'odeur du vent ne cède à aucune grandiloquence et se savoure scène après scène, dans une simplicité et une humanité belles comme dans un film de Kiarostami. Le personnage principal du film, électricien de son état, est joué par le réalisateur lui-même, Hadi Mohaghegh. Point n'est besoin de savoir qui il est, il suffit de le suivre dans ce qui devient une sorte d'épopée, un éloge de la bonté pure, à partir d'actes pour autrui, lesquels ne demandent ni rétribution, ni contrepartie. Passé par les festivals de Busan en Corée, puis par Nantes et Alès, L'odeur du vent a la fragilité et la force des fables intemporelles et universelles. Dans un monde où avoir est plus important qu'être, cette petite leçon d'humanisme fait vraiment du bien, y compris pour sa candeur au grand cœur.
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