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Domnique T
64 abonnés
238 critiques
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4,0
Publiée le 15 juin 2023
Une magnifique épopée au milieu d'une nature magnifique. L'histoire d'un altruisme touchant dépourvu de mots où seule l'intention a de la valeur. Le voyage est tortueux comme les routes et chemins superbement filmés. Les parti-pris sont impressionnants et servent magnifiquement le récit : - c'est donc incroyablement taiseux - très peu de musique ... mais si belle ! - la caméra ne bouge jamais, ce sont les personnages qui entrent et sortent du cadre - et enfin, une lenteur du récit qui peut fortement déranger ! ... et qui m'a parfois perturbé !
L'odeur du vent est un film majestueux, poétique, et d'une beauté à couper le souffle. On y suit un ingénieur électricien dans une mission qu'il s'est fixé de rétablir le courant chez un usager dans le besoin. Dans son voyage, il traversera des paysages tous plus beaux les uns que les autres, et affrontera un grand nombre de difficultés. Le film est particulièrement contemplatif. La mise en scène n'est composée que de plans fixes, tous parfaitement composés et équilibrés. Les dialogues sont rares et souvent très brefs.
Il est donc important d'être dans de bonnes dispositions pour voir ce film au rythme très lent. Mais une fois cette barrière dépassée, on assiste à une fable onirique sur le parcours d'un être humain bon, altruiste, et passionné dans sa tâche et son métier.
A voir absolument. D'une grande beauté. Paysages grandioses dans un pays où tout semble mal fonctionner sauf les lecteurs de cartes bancaires. Très grande conscience professionnelle des agents du Service public d’électricité dans la campagne iranienne moyenâgeuse. Bravo au metteur en scène !.
L'odeur du vent est un film tourné dans le sud-ouest de l'Iran, réalisé et interprété par Hadi Mohaghegh qui déclare avoir voulu "montrer la dignité des habitants de cette région, malgré tous les problèmes et les difficultés qu’ils affrontent. Ce qui m’intéressait c’était d’approcher ces gens simples, solidaires et qui vivent dans la simplicité de la nature." A travers l'histoire d'un électricien qui surmonte de nombreuses difficultés pour rétablir le courant dans une maison isolée, sans jamais s'agacer ni se plaindre, l'objectif est parfaitement atteint. L'odeur du vent est un très beau film où les paroles sont rares, les paysages magnifiques et la nature souveraine.
Dans l'Iran rural contemporain, un électricien salarié du service public d'énergie est appelé pour réparer un problème technique empêchant le courant d'arriver jusqu'à la maison d'un père handicapé et de son fils très malade. Il se lance dans une quête, sur les routes du pays, afin de trouver des pièces de rechange. En salle le 24 mai.
spoiler: L'Odeur du vent est une œuvre qui ravira les amateurs de lenteur, de contemplation et de beaux paysages... Dont je ne fais pas partie malheureusement. J'ai eu beaucoup de difficultés à rester éveillé et disponible mentalement pour apprécier ce qui prenait place sous mes yeux. Oui, le film est très joli et présente une campagne iranienne magnifique et des rencontres sympathiques, un peu comme un documentaire finalement mais très loin de la fiction que j'attendais. Le personnage principal est aussi un peu trop gentil à mon goût surtout à la fin.
Film au delà de notre réalité, vraie leçon de vie dont la lenteur n'est même pas une conception de ce que l'on peut imaginer, le don de soi sans compensation.....
Un autre côté de l'Iran, celui de la ruralité. Des paysages de plaines et de montagnes magnifiques. Ce film est une sacrée leçon de vie, d'altruisme et de générosité.
"L'odeur du vent" est le 4ème long métrage du réalisateur iranien Hadi Mohaghegh, mais c'est le premier à avoir une sortie dans notre pays. A la vision de ce très beau film, on espère que des distributeurs nous permettront un jour d'accéder à ses 3 films précédents ! Loin du cinéma de Farhadi, de Panahi ou de Rasoulof, Hadi Mohaghegh vient plutôt se placer comme descendant de Abbas Kiarostami. "L'odeur du vent", film aux dialogues très réduits, est tourné uniquement en plans fixes, sans aucun mouvement de caméra. Ces plans fixes, cadrés à la perfection, on en compte environ 85, ce qui correspond environ à un plan par minute. Certains considéreront que l'histoire est minimaliste. Et alors, quel est le problème s'il s'avère qu'elle est magnifique dans sa simplicité et son humanité et qu'on ne s'ennuie jamais à la vision du film ? Cette histoire se concentre sur un employé des services de l'électricité iranienne, dont le rôle est tenu par le réalisateur, un homme dont la bonté d'âme et le dévouement sont énormes, se mettant en 4 pour rétablir au plus vite l'électricité chez un handicapé des membres inférieurs qui gagne sa vie en réalisant des substances médicinales de façon très artisanale et dont le fils est malade ou aidant un aveugle à traverser une rivière. Le film, tourné dans le sud-ouest de l'Iran, dévoile des paysages somptueux et montre une population rurale dont la principale richesse semble provenir de la taille de leur troupeau de chèvres. La lumière et la photographie sont l'œuvre de Mansour Abd-Rezaei et elles sont magnifiques, mettant aussi bien en relief les personnages que la beauté des paysages. De temps en temps, on entend quelques bribes d'une très belle musique composée par Mohammad Darabifar. Tout cela concourt à faire de "L'odeur du vent" un film à ne pas manquer !
Bon, le film est tourné avec des plans fixes. Ça déjà été dit mais c’est si rare voir rarissime qu’il faut le signaler . La « lenteur » du film » c’est la lenteur de cet environnement rural , et peut être de ce pays où l’on est moins pressé pour tout. C’est ce qui donne le rythme au film . Ce ne sera jamais un film grand public, pas conçu pour ça. Prenons le temps de déguster, rares sont des films bâtis comme ça. Bref J’ai aimé voire adoré
Étant un grand fan du cinéma iranien, je suis allé voir ce film sans trop me renseigner et ce fut une erreur ! Cette fois ci pas de grands dialogues, de grands personnages, de questions sur la société iranienne ou sur la politique intérieure, là on a le droit à un film contemplatif, lent, très lent. La photographie est belle, la mise en scène originale (succession de plans fixes, comme des tableaux jouant des scènes de plusieurs minutes, il doit y en avoir une cinquantaine, pas plus) mais cela ne suffit pas à sortir de l'ennui. Certains peuvent aimer ce genre de cinéma, où il peut ne rien se passer pendant plusieurs minutes (voir un père laver son fils polyhandicapé par exemple) pour moi ce n'est pas ma tasse de thé donc film pour public averti.
Dans une nature majestueuse, une ode à l'économie des mots, à la générosité de cœur d'un homme. Un Iran inconnu. J'ai pensé à L'usage du monde de Nicolas Bouvier quand il traverse la Perse. Film lent mais au rythme nécessaire pour s'imprégner de cette fable.
Premier film d'une exquise modestie et d'une notable empathie. Personnages taiseux évoluant dans une campagne aride, voire hostile, auxquels on s'attache peu à peu. A noter la qualité du cadre et la durée des plans qui donnent compte d'un certain climat. A voir.
quelle merveille d'humanité et de volonté. Cet électricien qui va tout faire malgré les nombreuses embuches pour aider ce pauvre homme et son enfant. Extrêmement touchant, extrêmement beau. Paysages somptueux. Un beau film qui fait du bien
Film , tourné uniquement en plans fixes , très intéressant , contemplatif et la lenteur roborative A partir d'une panne c'est une sorte d'épopée qui devient un éloge de la bonté pure et de l'altruisme !
Bon, on comprend qu'il s'agit de la solidarité dans les régions montagneuses de l'Iran, et on accepte bien volontiers d'assister à un diaporama très bien sonorisé (gazouillis, bourdonnements, gargouillis parfaitement spatialisés). Mais que diable vient faire ce gosse à moitié momifié ?