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evariste75
152 abonnés
168 critiques
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0,5
Publiée le 28 octobre 2024
Film que j'ai vu juste après le chef d'œuvre avec Brigitte Bardot "Lumière d'en face"(qui rappelle étrangement Monsieur Hire). C'est du mauvais Leconte avec du mauvais Michel Blanc. Pas drôle et purement grinçant. Du pur ennui !
Je ne comprends pas que ce film ait autant de mauvais avis. Les dialogues sont drôles sans vulgarité. Des phrases cultes. Les acteurs sont bons. Un plongeon dans les années 80. Franchement un bon film.
Bernard vient d'être quitté par sa femme et déprime. Sa nouvelle voisine de palier, Nadine, est dans la même situation. L'un et l'autre se soutiennent et poursuivent dans les rencontres inabouties. Après les comédies collectives de Bronzés, Michel Blanc et Patrice Leconte donnent dans la comédie plus intime. "Ma femme s'appelle reviens" est une comédie sentimentale superficielle mais savoureuse grâce au personnage récurrent de Michel Blanc et d' Anémone, grâce aussi aux dialogues du premier, maitre dans la dérision et dans l'auto-dérision. Fébrile toujours et pas plus habile dans la conquête amoureuse, ce Bernard qu'interprète Blanc est un Jean-Claude Dusse moins dragueur et plus modeste, plus lucide. Anémone compose, elle, une jeune femme naïve et désemparée qui trompe sa solitude spoiler: dans des aventures sans lendemain.
Dans un scénario pas très riche qui met en parallèle les déboires et les frustrations, voire les humiliations, de Bernard et Nadine, la composition des deux comédiens, l'originalité par la dialectique de leur personnage sont déterminants.
Petite comédie de Patrice Leconte avec Michel Blanc et Anémone. Suivant les 2 films des bronzés, "ma femme s'appelle reviens" paraît terne. Mais on passe un bon moment à suivre ces deux paumés célibataires que sont Anémone et Blanc.
Un film sans grande qualité ni de profondeur, tout juste distrayant avec un jeu de rôle d'acteurs plutôt bon - ce qui permet de rattraper un peu le tout ... .....
Cette nouvelle collaboration entre Michel Blanc et Patrice Leconte nous délivre une petite comédie romantique fort sympathique. On touche pas au géni et finalement on rit assez peu mais l'alchimie entre les acteurs principaux fonctionne, le film est court donc pas le temps de s'ennuyer et les personnages parviennent à être touchant par moment. Du bon petit divertissement.
Une petite comédie pleins de bons sentiments. J'aime cette époque, les acteurs, Michel blanc toujours aussi touchant et drôle à la fois . Le film n'a rien d'extraordinaire mais il est simple sans prétention et l'on passe un bon moment.
Michel Blanc et Patrice Leconte ont cheminé ensemble tout au long de six films à partir du choc que fut « Les bronzés » en 1978 jusqu’à « Monsieur Hire » en 1989. Ayant enchaîné trois succès consécutifs, les deux hommes qui ont sans doute besoin de se poser pour digérer leur nouvelle notoriété, écrivent ensemble « Ma femme s’appelle reviens », petite bluette tragi-comique qui fleure bon les années 1980 où l’insouciance était encore présente même si les personnages laissent transparaître une sorte de mal être existentiel depuis que les grands mouvements sociaux de 1968 suivis de la montée du chômage assombrissent légèrement le ciel bleu étincelant que l’on croyait éternel du fantasmatique « joli mois de mai ». Michel Blanc dans son emploi habituel de looser sympathique le teinte cette fois-ci d’un certain panache qui le rend tout de suite plus sympathique mais aussi séduisant. Au point même que le médecin largué par son épouse qu’il interprète va connaître un certain succès auprès de sa voisine (Anémone) et même d’une jeune élève (Pascale Rocard) de terminale qu’il a soignée. Au gré de péripéties charmantes, chaque personnage est joliment troussé avec ses vagues à l’âme très vite dissipés quand l’œil d’un ou d’une autre se porte sur lui. Le film n’est sans doute pas à classer parmi les meilleurs de la très intéressante filmographie d’un Patrice Leconte alors en recherche d’affirmation et qui encore aujourd’hui reste un réalisateur sous-estimé mais il fait partie avant l’heure de ce que l’on nomme aujourd’hui les « feel good movies ». L’occasion est donnée au spectateur de savourer le charme lunaire d’Anémone trop tôt partie.
Un film sans ambition, sans prétention et finalement sans beaucoup d'intérêt. Peu de ressorts narratifs, pas si guère d'intrigue. Michel Blanc et Anémone ne s'en tirent pas si mal. La scène finale est plutôt réussie
Il s’agit d’une petite comédie sentimentale sans prétention, signée Patrice Leconte en 1982 avec en tête d’affiche Anémone et Michel Blanc. Ce dernier a collaboré avec le réalisateur pour l’écriture du scénario et des dialogues. De fait, même si le film est très marqué années 1980, il bénéficie d’une sensibilité touchante et de quelques répliques qui font mouche. Dans cette histoire d’amitié « et plus si affinité », les différents acteurs livrent une prestation efficace. A noter l’apparition de Patrick Bruel, bien joufflu, dans l’un de ses premiers rôles au cinéma. Bref, un honnête divertissement qui néanmoins s’oublie vite.
Bien que je n'ai pas franchement le réflexe de les regarder, de temps en temps, se replonger dans ces comédies françaises typiquement 80's a quelque chose de rafraîchissant, voire d'assez touchant. Non pas qu'il y ait de quoi s'émerveiller devant « Ma femme s'appelle reviens », à la réalisation très fonctionnelle et que j'aurais probablement oublié dans les grandes largeurs d'ici quelques semaines. N'empêche : on savait les faire ces comédies légèrement dramatiques, aux répliques écrites sur mesure pour Michel Blanc par... Michel Blanc, manquant un peu de naturel mais faisant mouche régulièrement (en revanche, pourquoi le rendre aussi pénible au départ pour atténuer aussi fortement ce trait de caractère presque immédiatement?). J'y ai vu plus de tendresse que d'autres titres similaires de l'époque, notamment dans l'attachement qui est porté aux deux héros. Ça n'a l'air de rien, mais il y a pas mal de détails, de mots, de situations exprimant assez justement cette solitude, cette difficulté à communiquer avec l'autre ou simplement se sentir bien avec quelqu'un sans que l'on sache vraiment pourquoi. Si l'on aurait aimé un plus grand soin apporté aux seconds rôles (Xavier Saint-Macary et la délicieuse Pascale Rocard exceptés), le duo Blanc-Anémone fonctionne excellemment, leur complicité (du moins à l'époque) semblant évidente. Ce n'est pas l'extase, mais un bon petit moment à passer, moins anecdotique qu'il ne paraît dans son regard sur les relations humaines et amoureuses : sympa.
Lorsque l'inénarrable Michel Blanc et l'anticonformiste et regrettée Anémone se rencontrent, cela fait des étincelles! Et notre duo de choc d'exhiber ses maux de coeur et sa solitude dans une comédie aux accents almodovariens (que ce soit dans les décors comme dans l'exploration de la psyché féminine), qui aurait très bien pû s'appeler "Femme Au Bord De La Crise De Nerfs".
Suite au succès des deux premiers Bronzés et de Viens chez moi, j’habite chez une copine, Patrice Leconte continue avec Ma femme s’appelle reviens dans la même veine avec une nouvelle collaboration avec un des membres du Splendid, Michel Blanc, associé à une actrice n’appartenant pas au groupe mais ayant travaillé plusieurs fois avec eux (à commencer par Le Père Noël est une ordure), Anémone. Le résultat reste totalement dans l’esprit des premiers films où Michel Blanc se sépare du groupe (même s’il s’écarte un peu de son personnage de loser professionnel) et offre un récit extrêmement prévisiblespoiler: (à l’exception de son dénouement qui va totalement à l’encontre des fins habituelles de ce type d’histoires) . Cela fait que Ma femme s’appelle reviens est assez agréable à suivre mais reste très oubliable à cause son manque d’originalité.