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Y Leca
30 abonnés
987 critiques
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2,5
Publiée le 13 juillet 2020
Deux largués se rencontrent, couchent ensemble mais préfèrent finalement leur amitié. Un Leconte plus tendre que drôle malgré la présence trompeuse de Blanc et Anémone.
Comédie romantique méconnue et sous-estimée de Patrice Leconte et de Michel Blanc (qui a signé le scénario et les dialogues). Un film qui a très bien vieilli.
Ma femme s'appelle reviens est quand même le deuxième film de Patrice Leconte où il y a un vrai scénario et des bons dialogues. Un vrai plaisir de retrouver ces acteurs, un bon petit film tout ce qu'il y a de divertissant !
Comédie sympathique du début des années 80 'ma femme s'appelle reviens' marque la quatrième collaboration entre Patrice Leconte et Michel Blanc. Ce dernier incarne un médecin récemment divorcé et qui pour tenter de se remettre de cette séparation décide de s'installer dans une résidence pour célibataires. Il va y faire la connaissance de Nadine (Anémone) une belle jeune photographe qui est follement amoureuse de Terry (Christophe Malavoy), un chanteur qui joue avec ses sentiments, ce qui amène la jeune femme à faire des crises de boulimie. Peu à peu ils vont se rapprocher et devenir de vrais complices. Cette comédie sort un peu de l'ordinaire car si beaucoup de scènes sont vraiment drôles (Michel Blanc en boîte de nuit, la scène au commissariat, dans le bistro....), d'autres sont vraiment émouvantes, en grande partie car Michel Blanc que l'on pense au début du film parti pour jouer son rôle d'éternel loser (qui lui collait à la peau à cette époque là), apporte beaucoup de nuances et d'humanité à son personnage. En face la regrettée Anémone fait un parfait contrepoids ce qui rend leurs personnages complémentaires et attachants. Pourtant cela n'a pas du être évident sur le tournage car c'est peu dire que les deux acteurs ne s'appréciaient pas du tout, Anémone bien qu'excellente actrice ayant la réputation d'être particulièrement désagréable sur les plateaux. Pour conclure (comme dirait Michel Blanc), "ma femme s'appelle reviens" est une très bonne comédie qui bien sûr a pris de l'âge (1982), mais reste agréable à regarder. Je ne peux que vous la conseiller.
Un petit film des années 80 comme on les aime. Parfois drôle, parfois mélancolique, nous passons un très bon moment devant le quotidien de deux personnes pleine de solitude.
C’est du Michel Blanc typique des années 80 jouant à fond la carte de l’autodérision de son physique de petit maigre paraissant 15 ans de plus que son âge. Avec ici Anémone comme complice ils essaient d’amuser et d’émouvoir sur les déboires sentimentaux de ces deux personnages qui multiplient les déboires alors qu’ils débordent d’amour à donner mais n’en reçoivent quasiment jamais. Un bon petit moment de détente jouant un peu trop la paresse et la facilité par moment.
Au milieu de la prolifique filmographie de Patrice Leconte il y a tout un lot de petites comédies populaires qui n’ont pas foncièrement marqué au lendemain du succès des Bronzés. Ma femme s’appelle reviens est l’une d’elle, une petite comédie mineure, mais qui reste regardable, assez tendre et touchante. Soyons franc, c’est une comédie qui comme beaucoup d’autres à l’époque bénéficie aujourd’hui d’un petit charme rétro pas désagréable, et qui lui donne un cachet. Heureusement dirai-je, car Leconte n’était pas très soigneux sur la forme ! Décors très limites, photographie plutôt moche, assez grise, mise en scène lourde clairement théâtrale, Ma femme s’appelle reviens ne retient guère l’attention au niveau de ses qualités formelles. Même la bande son reste restreinte, et le son justement est assez agressif, surtout cet horrible gyrophare ! Du coup, ce n’est pas là qu’il faut chercher les qualités filmiques du métrage, même si comme je l’ai dit, jusqu’aux t-shirt Mickey, ce film distille une ambiance eighties plaisante. L’histoire est finalement assez basique, je dirai comme souvent chez Leconte, cela ne surprendra guère. Deux personnes un peu paumées se rencontrent et échangent au gré de petites tribulations que l’on va suivre sur 1 heure 20 environ jusqu’à une fin que j’ai trouvé un peu abrupte. Rien de bien mémorable donc, mais le traitement est sympathique. Le film est plutôt alerte, il y a peu de moments vraiment drôles, mais en revanche c’est assez touchant, il y a quelques moments plutôt subtils, et pour être franc, le film est souvent plus mélancolique que comique. La qualité du casting n’est pas pour rien dans cette subtilité de fond. Michel Blanc hérite d’un rôle qui lui sied bien, et il ne cabotine pas trop, ce qui est appréciable. Face à lui Anémone montre qu’elle peut être une actrice très intéressante, dans un style plus sérieux qu’au Splendid, et elle se montre à la fois réaliste, authentique, et un peu plus drôle que Blanc pour le coup. Le film repose énormément sur son duo, les seconds rôles se contentant souvent d’apparition, surtout les guest d’arrière-plan comme Charlotte de Turckheim ou Jean-Michel Ribes. En clair, Ma femme s’appelle reviens c’est avant tout deux bons numéros d’acteur au service d’une histoire simple mais suffisamment bien emballée pour être touchante. Là-dessus on ajoute une petite ambiance rétro qui donne une certaine personnalité au film, et on hérite d’une comédie populaire peu imaginative et mineure mais qui mérite la moyenne.
Tourné un an après Viens chez moi, j'habite chez une copine, Ma femme s'appelle reviens garde le tandem des Bronzés (Leconte à la caméra, Blanc au scénario) mais perd le côté politique, sociologique de Viens chez moi...Il n'est nul question du chômage ici ou des problèmes de logement. Tous les personnages sont correctement insérés dans la société. Bernard n'est pas un looser même s'il se fait d'entrée plaquer par sa copine. Il est médecin et a même des vues sur une photographe et une lycéenne. Il a de la chance Michel Blanc. Si avec son physique peu avantageux au début des années 80, il pouvait se payer le luxe d'avoir le choix entre deux jolies femmes, en 2015 dans une société où on voue un culte à l'apparence, au superficiel, à l'immédiateté, peu probable qu'il y parviendrait aujourd'hui. Etait-on beaucoup plus tolérant à l'époque ? Plus insouciant ? Se souciait-on moins du physique ? Pensait-on un peu plus que la richesse d'une personne allait au-delà du visage, de la taille ou du poids ? N'ayant pas connu cette période, je pose la question. Cette comédie de boulevard est donc peut-être un brin désuète. Ce qui en fait son charme. Et puis, Michel Blanc a un sens du dialogue qu'il a pu exercer à plein à cette époque (Viens chez moi, j'habite chez une copine, Ma femme s'appelle reviens, Marche à l'ombre, Les Spécialistes entre 1981 et 1985) et que peu de scénaristes/dialoguistes possèdent.
Petite comédie à l'intérêt limité. Blanc et Anémone ont beau être parfaits, le scénario accumule les situations téléphonées ; l'univers glauque des années 80 est bien au rendez-vous, à travers une photographie fade qui donne au film un côté "télé" qui n'est pas à son avantage.
"Ma femme s'appelle reviens" (1982) reduff sur NRJ 12 le 01.09.2015 Michel Blanc et Patrice Leconte (réalisateur) ont coécrit ce scénario à quatre mains qui nous déride pendant 85 mn, (c'est trop peu) et qui fleure bon l'humour de l'équipe du Splendid et des Bronzés ! Un résultat plaisant à voir, et on rit plus d'une fois mais sans se rouler par terre toutefois, humour parfois mêlé d'émotions. Le tandem Anémone-Blanc fonctionne à merveille et le film, contrairement aux acteurs, n'a pas pris une ride. C'est sûrement le couple qui a beaucoup contribué à ce que le film soit millionnaire en entrées, mais ce n'est pas le seul de Leconte ! Ne pas trop se fier au casting semblant prometteur : certains comédiens (Bruel, Charlotte ...) ne font qu'une coure apparition ! C'est un film sans prétention mais comme on en manque de nos jours : les comédies vraiment humoristiques se raréfient ! willycopresto
Aux premiers abords on pense que ça va être une comédie. Puis on s'appercoit qu'en plus d'être drôle, le film se veut aussi touchant. La fin, en est la parfaite illustration.