Avec Bungalow, qui est son premier long-métrage de fiction, Lawrence Côté-Collins voulait se pencher sur l'"American Dream" selon lequel tout le monde, avec de la détermination et de l'effort, peut réaliser ses rêves. Alors qu'en réalité, nous ne sommes que des pions soumis au capitalisme.
Elle a créé un univers inspiré du Pop Art, "Un mouvement artistique qui nous rapproche du monde de l'objet de consommation, de la banalité et de la vulgarité. Les marques, les signes, les bibelots, les cochonneries en plastique qui s'accumulent autour de nous et qui nous définissent jusqu’à nous avaler. Nous obséder. Nous encombrer. Nous contrôler. Tout ça représente l'esprit du conformisme et de la bourgeoisie."
Elle conclut : "Bungalow, c'est une comédie dramatique ancrée dans l!extrême banalité du quotidien. Le film exhibe sans aucun tabou, la violence d!une époque où nos valeurs profondes sont noyées par le trop-plein de la machine globale. C'est du monde ordinaire que l'on regarde s'aventurer dans le jeu de la « vraie » vie. C!est une ode au pétrole, au plastique et au synthétique qui nous étouffe à petit feu, jusqu’à nous tuer."