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Plume231
3 908 abonnés
4 639 critiques
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1,0
Publiée le 8 février 2012
Sans être parfait "Règlement de comptes à OK Corral", du même réalisateur et dont "Sept secondes en enfer" est une sorte de sequel, grâce à une histoire intéressante, une mise en scène solide, une BO superbe et un casting d'enfer, était une belle réussite dans le genre. On ne pourrait pas du tout en dire de ce film qui reprend la suite des aventures de Wyatt Earp et de Doc Holliday avec un casting différent. Le rythme est aussi intense que celui de l'avancée d'un escargot coincé au volant d'une voiturette dans un embouteillage parisien, le scénario est confus à souhait, part dans tous les sens, les seconds rôles sont totalement négligés, et les acteurs sont loin d'être à la hauteur. L'excellent Robert Ryan ne peut pratiquement rien faire car son personnage apparaît beaucoup trop peu, James Garner donne l'impression de prendre un malin plaisir à être aussi expressif qu'un bloc de béton et Jason Robarts en fait des tonnes dans le rôle du type qui est vraiment trop trop malade mais qui veut se battre quand même. Malgré quelques (très !!!) petites séquences d'action réussies, "Sept secondes en enfer" est sans conteste le plus mauvais film que j'ai vu de son réalisateur.
Bien que ça fasse un petit moment maintenant que je l'ai découvert, je gardais un bon souvenir de "Règlements de comptes à OK Corral". Du coup, dans la foulée, j'avais pris en dvd "Sept secondes en enfer", sorte de suite réalisé par le même John Sturges mais où Burt Lancaster et Kirk Douglas laisse leurs places à James Garner (Wyatt Earp) et Jason Robards (Doc Holliday). J'ai moins été emballé par ce long métrage. Si il ne nous trompe pas sur sa marchandise, j'ai trouvé cette histoire moins prenante. On est dans un western classique à l'issue prévisible. Chaque chose est bien à sa place mais il manque ce petit grain de folie pour me laissé emporter. Après, ça se laisse regarder, la mise en scène de John Sturges est correcte mais dans l'ensemble, il n'y a rien de bien mémorable pour moi et c'est même un brin trop bavard pour ce que ça veut raconter. La seule chose qui m'ait un peu amusé, c'est la présence de Jon Voight (Curly Bill Brocius) dans l'un de ses premiers rôles au cinéma même si il n'a pas non plus une grande importance.
John Sturges déroule sans passion la traque de Ike Clayton par Wyatt Earp. Même les quelques duels aux revolvers sont bien ennuyeux. Les personnages sont froids et sans profondeurs. Le résultat est un western qui n'apporte pas de sang neuf et qui offre un spectacle bien moins intéressant que ses précurseurs. Bref un western oubliable!
Sturges reprend Sept secondes en enfer là ou il avait laissé Règlement de comptes à O.K. Corral c'est-à-dire que cette suite commence par l'affrontement pour ensuite voir Wyatt Earp traquer Ike Clanton interprété par Robert Ryan quant à Garner et Robards ils reprennent respectivement les rôles de Lancaster et Douglas. Ce western ne m'a pas plus emballé que cela déjà déçu par Règlement de comptes à O.K. Corral Sept secondes en enfer est un western terriblement classique pour un film datant de 1967.
Après avoir filmé dix ans plus tôt ce fameux épisode de l'histoire du Far West, Sturges s'intéresse ici à la suite des événements, mais sans l'aborder avec la même dynamique. Évacuant les fusillades et échanges de coups de feu en quelques instants, le réalisateur creuse ici plutôt la psychologie, s'appuyant sur un casting moins flamboyant mais solide avec James Garner et surtout Jason Robards. Les questions morales occupent abondamment l'intrigue, dans une tension toute relative. Le film n'est pas forcément plus mémorable que la moyenne du genre, et résonne surtout comme une des dernières tentatives de western "classique" à Hollywood.
A défaut d'être révolutionnaire, il faut néanmoins reconnaitre que John Sturges a toujours bien su faire son travail. La preuve en est une nouvelle fois avec ces "Sept secondes en enfer", qui, si elles inquiètent quelque peu au départ par leur aspect soi-disant très réaliste, finissent par devenir vraiment plaisante. En effet, Sturges a réussi a trouver le ton, le rythme juste pour mener son récit à terme sans ennui, servi par de solides personnages et un affrontement en définitive plus psychologique que physique assez intelligent. A défaut d'apporter vraiment quoi que ce soit de novateur au genre, le film n'en demeure pas moins un bon cru, solide et efficace. Du travail de pro.
John Sturges est un excellent cinéaste qui aime en général l'action et ses personnages au point de nous les faire aimer.Ici, dans ce beau western académique à souhait, l'action n'arrive jamais à l'improviste et les personnages sont peu attachants.Tout cela nous laisse sur notre faim et c'est bien dommage car il n'aurait pas fallu grand chose de plus pour classer ce film dans les belles réussites du western.Peut-être manque t-il une présence féminine,un peu d'amour et aussi un peu d'humour pour nous faire frissonner car les acteurs sont vraiment bons à part Robert Ryan à qui il est demandé de tenir un rôle qu'il n'avait aucune chance de réussir.
La vrai bonne idée, est de commencer le film par la fin, c'est à dire le règlement de compte et de découvrir ce qu'il en découle. Le principal défaut du film est de ne pas trouver son rythme, manque de profondeur, le réalisateur veut peut-être trop en montrer, ou justifier les actes du Marshall et de ces adjoints assermentés. Il veut peut-être rester fidèle à l'Histoire. Cela manque de panache, et la comparaison avec l'inévitable Règlements de Compte à OK Corral, par le même réalisateur est elle aussi inévitable. Reste un pur western dans la grande tradition, plus dur, une présence en demi-teinte de Robert Ryan, dommage qu'il ne soit pas plus exploité, pour donner encore plus de puissance à la vengeance de James Gardner, et sans aucune touche féminine, qui amène bien souvent un peu de douceur ou de tempérance. A voir pour l'œuvre de John Sturges et, se laisser porter par la légende Wyatt Earp.
Dans Hour of the Gun, John Sturges révise une légende qu’il avait lui-même mise en scène dix ans auparavant avec Gunfight at the O.K. Corral (1957), grand succès populaire qui mettait sur le devant de la scène la rivalité larvée entre Wyatt Earp et Ike Clanton. Or, là où le premier relevait du western hollywoodien flamboyant, campé par des vedettes, diverti par les bluettes amoureuses et scandé par le thème musical entêtant de Dimitri Tiomkin, le second tend à rectifier le tir en déconstruisant l’édifice de glorification : il s’ouvre sur une séquence qui clôturait son prédécesseur comme pour interdire de représenter une fois encore la rixe à O.K. Corral comme un point d’orgue ; celle-ci n’est qu’un point de départ à partir duquel se met en place un conflit intestin entre deux familles qui se ressemblent, en dépit des valeurs prétendument incarnées par chacune d’elles – conflit qui se rejoue dans l’espace du tribunal : les fusillades mutent alors en joutes verbales et en quête d’authentification de la réalité rendu complexe par le travail de sape des deux parties. L’évolution narrative et esthétique de Sturges mime ainsi celle de John Ford qui, cinq ans plus tôt, réalisait The Man Who Shot Liberty Valance (1962) et déconstruisait à son tour les entreprises de mythification de l’Ouest américain par une inculpation de l’héroïsme et de la culpabilité. Pourtant, Sturges préfère sacrifier la rigueur d’analyse à la vitesse d’exécution de son récit, ce qui entraîne une alternance schématique de scènes de confrontation extérieures et intérieures, dans la poussière ou face au juge, qui finit par lasser. Ce défaut est rattrapé par la qualité d’interprétation des comédiens et par la partition musicale de Jerry Goldsmith.
Moins connu que son célèbre aîné, "Réglement de compte à OK Corral", cette suite que tourna dix ans plus tard Sturges, n'en reste pas moins un bel élan de bravoure cinématographique, tant raconter la vie tumultueuse et mouvementée du clan Earp, reste compliqué à porter à l'écran. Qu'importe, Sturges s'attelle à la tâche, et avec plutôt de la réussite, s'appuyant sur un scénario solide et bien construit et sur sa longue expérience en matière de western. Pour le reste, on mettra de côté l'interprétation des rôles, de James Garner à Jason Robards, en passant par Robert Ryan, qui peinent tous à faire oublier les performances inouïes de Burt Lancaster et Kirk Douglas dans les mêmes rôles, dix ans plus tôt.
Ca commence plutôt bien, avec en particulier une ambiance à la Sergio Leone et une belle bande son de Jerry Goldmisth qui évoque un peu Ennio Morricone. On sent l'influence du western italien qui a commencé à s'imposer quelques années plus tôt. Malheureusement, le scénario est assez plat et on a du mal à s'intéresser à cette suite de OK Corall. Certaines critiques parlent d'un film démystificateur de la légende de Wyatt Earp, j'avoue ne pas trop avoir compris pourquoi. Le comédien qui interprète le fameux marshall, Garner, manque sérieusement de charisme. Robert Ryan est mille fois meilleur mais... on le voit moins. Donc on finit par s'ennuyer un peu, même si certaines séquences attestent de la patte du réalisateur de Un homme est passé et des Sept mercenaires. John Sturges a nettement fait mieux...
Le second opus (après Règlement de comptes à OK Corral) de John Sturges consacré au célébrissime affrontement du clan des Earp et des Clanton. On est à la fin des années 60 et déjà dans l’esprit critique du western classique tardif, à rebours de celui, élégiaque, des débuts. Le film est sec dans son évocation de la violence, à la fois grave et désenchanté et même un peu mélancolique. L’intrigue est très resserrée sur l’affrontement : pas de femmes, pas d’aspects sentimentaux secondaires. Les ambiguïtés entre formalisme et superpositions légalistes, et rivalités d’accaparements privés sont clairement analysées. Un western attachant, qui trouve bien son équilibre entre limpidité et souffle classiques, et esprit iconoclaste encore discret.
Un western assez terne je trouve! peu etre que ça a tout simplement vieilli, je ne sais pas! je me suis un peu ennuyé je l'avoue et j'avais drôlement preferé tombstone avec val kilmer et kurt russell reste des effets speciaux visibles mais inventifs de beaux décors et des acteurs sympas Bref: pas inoubliable
Une certaine suite et dans les idées et sur l'historique des Earp et Clanton, règlement de compte mémorable de deux clans rivaux. Cependant, cette version montre un Earp déterminé et finalement brutal qui avec l'aide de la Loi ne vaut pas mieux que les hommes abattus , Jason Robards en personnage truculent et sombre reste le seul acteur qui mérite un intérêt particulier. J.Garner n'est pas foncièrement mauvais,mais son rôle titre lui impose une certaine posture et rigueur qu'il doit laisser paraître la plus naturelle possible. Si l'on connaît l'acteur pour son humour,sa désinvolture là c'est vraiment un rôle de composition. spoiler: Le "Tombstone " de Cosmatos est indéniablement plus direct,violent et tranche singulièrement avec cette première mouture romancée mais tout de même bien filmée. Les atouts sont bien dans chacun de ces films, reste à faire son propre choix. Nostalgie d'une époque ou exploitation moderne d'un thème désuet ! c'est l'heure des Guns !